CUBA Au pays de Fidel et de CHE... du 8 au 22 février 2009 |
AUTRES VOYAGES...
| ||
|
![]() |
Passez la souris sur la carte pour naviguer
L'île
de CUBA fut baptisée d'après son nom indigène, Cubanascan,
signifiant "place centrale".
Pour les conquistadors espagnols, il y eu une méprise comique lorsque les
Indiens pointaient le doigt vers leur pays en disant "cuba" car
dans la langue de Cervantès le terme cuba désigne le tonneau
ou la cuve.
| |||
LE
DRAPEAU CUBAIN...
Le drapeau cubain a été dessiné
en juin 1849 par le poète Miguel Teurbe Tolon y de la Guardia (1820-1857)
et son épouse Émilia (un couple cubain exilé à New
York) qui créera également les armoiries nationales, à la
demande du général vénézuélien Narciso Lopez
(1797-1853), militaire (flibustier ?), devenu homme d'affaires à Cuba après
avoir épousé une riche propriétaire cubaine.
Le général
Narciso Lopez avait organisé une conspiration en vue de libérer
l'île du joug colonial espagnol mais en vue de l'annexer aux Etats Unis
d'Amérique ! Ceci explique la similitude du drapeau cubain avec le drapeau
des États-Unis - auquel il emprunte les bandes et les couleurs puisqu'il
souhaitait voir Cuba rejoindre la fédération américaine et
ainsi y intégrer une nouvelle étoile. L'analogie se poursuit avec
le Texas, ancienne colonie espagnole puis détaché du Mexique, qui
dispose d'un drapeau identique à celui de Cuba. Narciso Lopez étant
franc-maçon (le Grand Orient de Cuba et des Antilles GOCA fut fondé
en 1862), on n'est donc pas surpris de découvrir dans le drapeau des symboles
maçonniques (triangle, étoile à cinq branches).
Il
dut s'exiler aux Etats-Unis d'où il organisa deux tentatives d'invasions
qui échouèrent (il fut exécuté par le supplice infamant
du garrot).
C'est lors de la première expédition que ce drapeau
sera hissé pour la première fois à Cardenas le 19 mai 1850...
pour une journée.
Une
version plus simple du drapeau (mais avec les mêmes couleurs) fut utilisée
en 1968 lors de la guerre de Dix Ans déclenchée par Carlos Manuel
de Céspedes, franc-maçon, propriétaire sucrier qui libéra
ses esclaves.
Ce drapeau fut adopté comme emblème national par
l'Assemblée Constituante de la République de Cuba le 11 avril 1869
puis le 20 mai 1902 lorsque la République Cubaine est instauré,
après que Cuba soit devenu indépendante de l'Espagne en 1898.
Symbolique
Les
trois couleurs (bleu, blanc et rouge), rappellent le triptyque de la Révolution
française : ''liberté, égalité, fraternité''.
Le
triangle équilatéral, symbole maçonnique, traduit aussi les
idéaux révolutionnaires et républicains (liberté,
égalité et fraternité), sa couleur rouge exprimant le sang
versé par les patriotes cubains. L'étoile solitaire (La Estrella
Solitaria) à cinq branches, autre symbole maçonnique, traduit
l'indépendance nationale.
Les trois bandes bleues représentent
les anciennes provinces (centrale, occidentale et orientale) qui contrôlaient
l'île et les deux blanches symbolisent la pureté de la révolution
et la justice.
Une
interprétation plus conforme à l'idéologie du régime
actuel.
Les 3 couleurs (blanc, bleu et rouge) sont celles de la révolution
et dans la connotation latine, s'associent au triptyque révolutionnaire
français de liberté, égalité, fraternité.
Les
idéaux de justice sont exprimés dans la pureté de la couleur
blanche.
L'altruisme et la grandeur de ses idéaux dans le bleu.
Le
rouge est le reflet du sang versé pour la liberté.
Le triangle
équilatéral est la figure géométrique parfaite par
ses 3 cotés et ses 3 angles égaux, lesquels signifient l'égalité
entre les hommes et sa couleur rouge, le sang versé lors des combats d'indépendance..
Les bandes symbolisent l'union, la perfection et la fraternité.
Enfin,
l'étoile à 5 pointes - dont l'une est orientée vers le Nord,
indiquant la stabilité - exprime l'équilibre entre les qualités
morales et sociales devant définir l'Etat et signifie aussi l'astre brillant
de son propre éclat, c'est-à-dire, un état indépendant.
Elle s'identifie à la liberté chèrement acquise et est aussi
symbole communiste
.
PAYSAGE
ET RELIEF Depuis
la révolution, l'économie, contrôlée par l'Etat, est
restée fondamentalement agricole. Agriculture L'opinion
publique internationale tout autant que les Cubains sont divisés en deux
camps antagonistes sur les conséquences de la révolution castriste:
partisans et détracteurs. |
Etats d'âme avant de partir
Dans
notre découverte du Monde, nous voici donc encore dans un pays du Tiers
Monde (ou en Développement si l'on est optimiste)!
Encore dans une
dictature! et communiste de surcroît... Où la situer par rapport
aux autres ?
Sur le plan du développement économique et de
la liberté d'entreprendre, Cuba est très en retrait par rapport
à la Chine et même au Vietnam mais devance nettement la Corée
du nord (et sans doute le Laos).
Sur le plan de la démocratie, ces
pays se valent. Pas plus de liberté d'opinion ni de pluralisme politique
ici que dans les quelques autres dictatures communistes qui subsistent.
Encore que...
La caractère insulaire du pays accentue l'enfermement,
certains parlent "d'île-prison"... Il est matériellement
difficile de s'en échapper (bien qu'il y ait quelques boat-people, les
balseros, sur des bateaux de fortune) et rares sont les Cubains autorisés
à voyager pour raison professionnelle. L'information se réduit à
la propagande au travers des media peu développés de l'île
et aux grands panneaux couverts de slogans. On ne peut même pas s'échapper
par le rêve consumériste car la publicité est bannie (contrairement
au Vietnam ou à la Chine).
Le projet de voyage s'étant concrétisé
par une commande, il n'était plus possible de faire marche arrière
pour des raisons morales ou éthiques... scrupules dont ne s'encombrent
pas certains tours operators spécialistes des destinations cubaines (et
dominicaines).
Pourtant, en se documentant davantage sur ce pays, il apparaît
que le tourisme
est une activité qui y a des effets particulièrement pervers sur
le plan social en
créant une fracture entre ceux qui y exercent leur métier et le
reste de la population pauvre (son salaire mensuel est de l'ordre de 20$US). Un
guide peut gagner 10 ou 15 fois plus qu'un professeur ou un médecin.
Le
tourisme ne semble pas intégré dans une démarche de développement
durable ou d'économie éthique et solidaire... et les choses pourraient
être pires si ce secteur s'emballait à la faveur d'une normalisation
des rapports avec les Etats-Unis (1,5 millions de visiteurs pourraient venir chaque
année de ce pays).
Cuba
est une destination qui peut intéresser les amateurs d'eaux turquoise et
tièdes, les amateurs d'art naïf, de musique afro-caraïbe, de
cigares, rhums et cocktails...
En revanche, on n'y verra ni paysages grandioses
ni monuments antiques extraordinaires. Les Amérindiens de cette île
n'ont pas développé de grande civilisation précolombienne
qui aurait laissé des monuments comme en Amérique Centrale. Même
les églises bâties par les Espagnols n'atteignent pas le niveau de
richesse ou de sophisitcation baroque d'autres colonies espagnoles (au Mexique
notamment).
En revanche l'architecture coloniale de bâtiments civils
des XVIIIe-XIXe s. présente un grand intérêt malgré
le grand délabrement de nombreux bâtiments. Exubérance d'une
architecture éclectiques mêlant style néoclassique et style
néomauresque. Restauré, on aurait là sans doute le
plus beau patrimoine colonial d'Amérique, particulièrement à
La Havane... Intéressante également l'architecture post-coloniale
ou néo-coloniale de la première moitié du XXe s. (Art
Déco, architecture moderne).
Si l'on n'est pas architecte ou historien de l'art, une visite de Cuba peut encore se justifier si l'on porte sur ce pays un regard de journaliste, politologue, sociologue ou simplement d'authentique curieux.
Cuba,
pays pauvre? Pays de misère? Pas vraiment même si au premier abord
les moyens de transport archaïques et improbables pourraient le faire croire. Ce
pays n'a pas toutes les caractéristiques de la pauvreté si fréquente
dans le Tiers Monde.
Plutôt que pauvre, on pourrait dire que la population
est démunie. Les rues y sont relativement propres, les gens aimables,
souriants et vêtus avec une élégance simple. La population
éduquée et bénéficiant d'un minimum de soins y conserve
sa dignité (peu de mendicité). Les aficionados du régime
vont même jusqu'à proclamer "quitte
à être pauvre, il vaut mieux que ce soit à Cuba que partout
ailleurs dans le monde".
Ce pays ne laisse ni indifférent ni neutre. En général on opte soit pour la défense du régime "malgré tout" soit on dénigre et rejette tout en bloc.
CUBA, "la perle des Caraïbes" est un bateau ivre avec 11 millions de passagers et pilotée jusqu'à il y a peu par un fantôme faisant de la résistance face au USA, un David contre Goliath, un combat à la Don Quichotte...
On peut espérer des changements pour Cuba mais il faudrait que la transition se fasse en douceur et non pas sous forme d'une décompression brutale comme ce fut le cas avec l'effondrement du rideau de fer en Europe de l'Est et en URSS. En effet, le risque est grand de tomber ici dans l'extrême et d'aboutir à une implosion sociale en raison du voisinage des Etats-Unis.
Santiago*:
Place de la Révolution, Caserne Moncada, Cimetière Ste Iphigénie**,
Cayo Granma, Castillo del Morro ,
Parque Cespedes, casa de Diego Velazquez*, Calle Heredia, "Tumba
Francesa", Revue nocturne du Tropicana.
La
Maya, Guantanamo ("vuelta ciclista"), Costa Sur, route de la
Farola.
Baracoa*: Cruz de la Parra, Finca Duaba*
(cacao), "la route colorée", Cayo Saetia (playa El
Cristo)**.
Guardalavaca (séjour balnéaire).
Holguin:
mirador de la Loma de la Cruz, Parque San José, Parque Calixto Garcia et
Parque Peralta.
Camagüey**: églises
de la Solitude, de la Grâce, cathédrale Nuestra Senora de la Candelaria,
Parque Ignacio Agramonte, Place St Jean de Dieu**, le marché paysan
(Agromercado)*, la bodega "La Plazvela"-*.
Santa
Clara: Place de la Révolution* (mausolée de CHE),
Parque Vidal, "Los Abuelos", monument du Train Blindé.
Remedios:
église St Jean Baptiste*, café "El Louvre", église
de la Vierge du Bon Voyage, musée de las Parrandas.
Caibarien**:
train à vapeur Marcelo Salado**, usine-musée du sucre**,
restaurant El Curujey.
Sancti Spiritus: Parque Serafin
Sanchez, église du Saint Esprit,Théâtre Municipal.
Vallée
de los Ingenios: tour de la hacienda Manaca Iznaga.
Trinidad**:
plaza Mayor**, Palacio Cantero* (panorama), église de la
Sainte Trinité, couvent St François d'Assise, marchés,
café "La Canchanchara", séjour balnéaire
sur la Peninslula de Ancon, randonnée à Tope de Collantes (parc
El Cubano)**.
Cienfuegos**:
Parque Marti*, cathédrale de l'Immaculée Conception, Palais
Ferrer, théâtre Tomas Terry, Palacio del Valle** et sa Carmensita.
Cienaga
de Zapata, Baie des Cochons: Playa Giron, Cueva de los Pesces**
(cenote), Playa Larga.
LA
HAVANE***: place de la Révolution (mémoire
de Marti et de Che), promenade du Malecon en américaine***, Castillo
del Morro**, Parque Central, Capitole***, Calle Obispo***, Palais des
Capitaines Généraux, place d'Armes, cathédrale St Christophe,
Callejon de Hamel*, dîner spectacle au Havana Café.
Pinar
del Rio:
fabrique de cigares Francisco Donatien, arrêt dans une école rurale*.
Viñales**:
plantation de tabac et Casa de Benito**, Mur de la Préhistoire**,
panorama sur les "mogotes", visite du village.
LA
HAVANE**: promenade sur le Malecon ouest*, visite de l'Hotel
Nacional** (galerie des célébrités), place et basilique
St François, Plaza Vieja** et restaurant El Santo Angel, Jack
Lang (!), musée du rhum de la Fondation Habana Club.
Sites,
payasages, villes ou monuments classés au Patrimoine Mondial de l'humanité
de l'UNESCO repérés par le logo .
Vols d'environ 7500 km à l'aller
et 7600 au retour.
Un avion russe
Illiouchine Il 96-300 de la compagnie Cubana de Aviacion nous transporte au dessus
de l'Atlantique Nord, vol d'une durée de 11 heures qui nous conduit de
Paris à Santiago de Cuba où nous arrivons à 19h (heure locale)
au lieu 17h20 (retard d'une heure au décollage à laquelle s'ajoute
une autre heure en raison de vents contraires).
Que dire d'autre du vol
?
Petits coffres à bagages uniquement sur les côtés, propreté
douteuse des toilettes ainsi que des carafes et verseuses, film "bollywoodien"
jamais terminé, passage en boucle une vingtaine de fois d'une vidéo
publicitaire très médiocre sur les charmes de Cuba et des plateaux
repas acceptables.
Arrivé à Santiago par 25° à
19 heures (locales), notre groupe de 26 personnes est accueilli par DORIS (arrivant
de La Havane où elle réside) qui nous accompagnera pendant deux
semaines et par nos chauffeurs Indio et Alberto. Ils sont tous les trois employés
ou plutôt fonctionnaires de notre réceptif, Cubanacan, société
d'Etat.
mes notes de voyage
Dans les petits
restaurants et les stations-service les toilettes sont relativement propres et
disposent en général de papier (parfois distribué par une
dame pipi). Les portes de ces lieux d'aisance sont de type saloon ...lorsqu'il
y en a.
CADEAUX
APPRECIES DES CUBAINS
Cadeaux les plus appréciés : savon
(eh oui! c'est à peine croyable), parfum (des échantillons), rustines et
colle pour chambre à air des vélos et des voitures, T-shirts, chemises,
shampooing, chaussures... Même si vous ne fumez pas, sachez qu'une simple
cigarette (américaine de préférence) est toujours appréciée.
Pour les enfants : vêtements, fournitures scolaires (stylos, feutres,
cahiers, gommes), chewing-gums, balles de tennis. Pour les fournitures scolaires,
il est toujours préférable de les donner directement dans une école,
à la maîtresse ou à la directrice. Si vous décidez
(avec raison) d'apporter ce genre d'articles, en prendre suffisamment pour pouvoir
fournir une classe entière.
Les plus généreux apporteront
des médicaments pour les hôpitaux qui en manquent cruellement. Ou
encore du lait en poudre pour les maternités.
Les Cubains cultivés
seraient friands de choses
aussi simples que magazines et journaux étrangers
(par exemple ceux que l'on peut récupérer dans l'avion)
dont ils sont privés et que l'on pourrait leur remettre
discrètement.
Change
:
S'en tenir strictement
aux changes officiels.
Deux monnaies sont
en circulation à Cuba. Noris, la correspondante du tour operator, nous
en fera une description complète à Santiago.
LES "3 S"
SANTE
:
Attention,
le MAF (Min. des Aff. Etrangères) met engarde contre une recrudescence
de la dengue dans la zone caraïbe. Contrairement au palu, pas de médoc
préventif.
Peu de risque en période sèche sauf dans
les zones humides où il faut une protection contre les moustiques "Aedes
aegypti" vecteurs de cette infection virale (symptôme grippaux)
avec vêtements longs et pulvérisationde répulsifs sur le peau
et les vêtements et ce même en plein jour selon les uns, surtout à
l'aube et au crépuscle selon les autres ! Cette amaldie qui avait disparu
de Cuba y est réapparue depuis 1996 (effet du réchauffement climatique?).
Les autorités luttent en incitant à supprimer les eaux stagnantes
dans les zones habitées.
Les répulsifs agissent aussi contre
un minuscule insecte piqueur nommé ici "hé hé"
(avec H aspiré).
Un
médicament contre le rhume et les angines pourrait être bienvenu
compte tenu des écarts de températures et des climatisations bien
qu'elles soient gérées de façon plutôt intelligente.
Avoir aussi à sa portée un "kit anti-diarrhéique et
anti-constipation" surtout si vous voyagez en routard.
Les
hypocondriaques ou les antirévolutionnaires notoires disent qu'en cas de
maladie sérieuse ou d'accident, il y a de grands risques de se faire soigner
à Cuba dont la médecine est très rustique puisque l'on y
réemploierait seringues et aiguilles. Selon ces personnes, il faut emporter
avec soi ce type de matériel et des pansements...
Précautions habituelles dans les pays chauds en voie de
développement: ne pas boire l'eau du robinet et ne pas consommer de fruits et
légumes crus.
Même dans les hôtels de bon niveau que nous avons
eu pendant le circuit et
malgré les assurances de notre guide,
quelques personnes ont subi des désagréments intestinaux peut-être
dûs aux glaçons des cocktails.
SECURITE
: surtout pour les touristes voyageant en individuels
Réseau routier
secondaire en très mauvais état (parfois des pistes uniquement praticables
par 4x4).
Risques de panne sèche: stations-service souvent espacées
de plus de 100 km.
Circulation nocturne particulièrement dangereuses:
véhicules non éclairés et présence d'obstacles...
Lorsque
l'on prend un taxi, il est préférable d'en prendre un à plaque
bleu donc officiel car ceux à plaque jaune sont sans compteur et roulent
sans assurance!
SURETE
:
C'est un vaste problème que celui du jineterismo.
Une jinetera, c'est une "cavalière", une fille qui accompagne
un garçon. Véritable phénomène de société,
apparu avec l'explosion du tourisme, les jineteras semblent être partout,
notamment à La Havane et dans les villes touristiques et balnéaires.
Dès la nuit tombée, elles partent en chasse (nous en verrons au
Habana Café de La Havane.
La jinetera d'aujourd'hui n'a rien à
voir avec la prostituée d'avant la Révolution. Si la jinetera se
contente parfois d'une invitation à aller en discothèque ou au resto,
d'offres de vêtements ou de cadeaux, c'est qu'en réalité son
désir est ailleurs. Elle rêve de mariage, de billet sans retour pour
une vie en dehors de Cuba...
>À la jinetera correspond son pendant
mâle, le pinguero.
À ne pas confondre avec le jinetero,
dont le terme est réservé aux garçons qui profitent aussi
des touristes, mais par le biais de petites arnaques.
On note une recrudescence
de la petite délinquance: pickpokets, vols à l'arraché avec
violences parfois (dans les grandes villes). Une collègue pourtant accompagnée
de plusieurs personnes en a fait l'expérience à Camaguey. Nous en
reparlerons...
Prudence
donc pour les touristes. Sévère répression à l'encontre
des détenteurs de drogue, des personnes ayant des relations sexuelles avec
mineurs de moins de 16 ans, des conducteurs responsables d'accidents graves.
Introduction prohibée
de téléphones satellitaires, GPS ou lecteurs de DVD (retenu en douane
le temps du séjour).
220 V et les classiques prises à fiches rondes sont plus répandues
que celles à fiches plates dans
les hôtels fréquentés par les touristes en voyage organisé.
Pour parer à toute éventualité, prévoir un adaptateur
pour
prises électriques de
type américain à fiches plates.
Les hôtels internationaux sont très corrects. Ils n'étaient
pas accessibles aux Cubains avant 2008 (sauf les guides et chauffeurs dûment
patentés ou exceptionnellement aux jeunes mariés pour la nuit de
noce ou la lune de miel) mais évidemment
ils leur restent difficilement abordables en raison des tarifs...
Ces hôtels modernes sont dotés de portes à ouverture par badge
magnétique qui contrôle également la mise en service des équipements
électriques de la chambre. Lorsqu'il en est remis un seul badge cela peut
entraîner quelques inconvénients: arrêt de la clim, impossibilité
de recharger des accus d'appareils électroniques dès que l'on quitte la
chambre.
Décalage
horaire de 6h.
La cuisine cubaine mêle des influences espagnoles, africaines et indigènes.
La nourriture de base des Cubains utilise tomates, courges (calabaza),
concombres et bananes plantains (platanos, des bananes peu
sucrées à cuire en sauté), manioc,
maïs, potiron, chou, pommes de terre et poivrons. Ces ingrédients
sont souvent cuits à la poêle et on les aromatise avec du poivre,
du cumin, des oignons, de l'origan. On sert également des salades mixtes.
En légumes d'accompagnement des viandes on trouve souvent un
mélange de riz blanc et de haricots rouges cuits ensemble (moros y cristianos)
et le riz est souvent rehaussé d'une sauce à l'ail (mojo).
Le "Congri" est le plat national de Cuba et est constitué
d'oignons, de riz blanc, d'haricots noirs, de viande de porc et le tout frit.
Pour
ce qui est de la viande, on mange surtout du porc en rôti (cerdo asado),
en lard fumé et rôti (cerdo
ahumado), en filets (chuletas)
ou sous forme de jambon et secondairement de la volaille ou du boeuf (ropa
vieja: tranches de boeuf mariné). La viande
peut être cuisinée en ragoût (ajiaco). Le poisson grillé
(loup de mer, mahi mahi), frit ou rôti est parfois accompagné
de bananes frites et de chou blanc. Poissons et fruits de mer peuvent aussi être
cuits avec une sauce tomate (enchilada). Les grosses crevettes (camarones)
sont également appréciées.
On mange aussi les fruits
tropicaux: papaye, pastèque, mangue, citron vert, ananas... Le flan d'oeuf
très sucré d'origine espagnole est un autre dessert commun.
Même sur un territoire réduit, la cuisine cubaine présente
des nuances régionales. Ainsi, dans l'extrême oriente (est),
à Baracoa, on utilise largement la noix de coco et son dérivé,
le lait de coco mais aussi la banane plantain rouge (platanos manzanos)
et la boisson au chocolat (chorote).
Au petit déjeuner, on sert traditionnellement une omelette suivie d'une assiette de fruits, voire d'un laitage.
Outre le rhum qui n'est
pas une boisson de table, évidemment, on peut boire de la bière
(Cristal, Mayabe, Bucanero, Lagarto) et des boissons gazeuses non alcoolisées
(des exotiques jus de mangue, goyave, banane, tamarin...). On peut aussi boire
de délicieuses citronnades et orangeades, des jus frais de mangue ou de
papaye, de canne (le guarapo) ou l'eau de coco... Cuba est aussi le pays
des cocktails à base de rhum plus ou moins vieilli. Le plus souvent nous
serons accueillis dans les hôtels avec un cocktail simple, le Cuba Libre
(rhum, Cola et glaçons).
Dans notre gamme d'hôtels, nous avions
la satisfaction de pouvoir consommer au petit-déjeuner des jus de fruits
frais pressés devant nous. Cela mérite d'être souligné
car la chose est rare dans les pays à climat méditerranéen
ou tropical.
Ecrire
de Cuba est ruineux! Compter 1,5€ pour une carte postale et son affranchissement
(moitié du prix pour la carte et moitié pour le timbre) et sans
certitude qu'il parvienne à bon port. Quand le courrier part réellement,
les délais d'acheminement sont longs (3 semaines au moins).
Compte
tenu de ce coût, il vaut mieux que le courrier arrive à son destinataire
et pour cela prévoir de la colle (à mettre en bagage de soute) car
les timbres collent mal ou sont décollés par les postiers (et
donc recyclés!)... Si l'on veut mettre tous les atouts de son côté, il
vaut mieux utiliser les timbres les plus standards (actuellement le timbre "orchidée"
pour le port en direction de l'étranger) possible pour ne pas attirer l'intérêt
des postiers et il faudrait sans doute ne pas se contenter de jeter le courrier
dans une boîte aux lettres mais se rendre au guichet et exiger de voir apposer
le cachet d'affranchissement.
Pour notre part, nous avons posté notre
courrier à la poste centrale de La Havane or, malgré cette précaution,
nos lettres n'arrivent en France qu'un peu plus de deux mois après notre
retour!
Indications de prononciation
De
nombreux lieux ou monuments sont désigés sous leur appellation locale
en espagnol.
Voici quelques approximations sur leur prononciation.
Le
S entre voyelles se prononce comme le double SS en français.
Le C devant un E ou un I se prononce S comme en français.
Le
Z se prononce comme un S en français.
Le U se prononce
OU.
Le J, la fameuse rota , est comme un R roulé.
Le
Ñ
(N tildé) se prononce comme GN
en français.
Le double LL et le Y se
prononcent comme ILL
en français.
Le
E se prononce É.
Les consonnes finales sont sonores notamment
le S (comme dans nos langues occitanes ou comme en latin) et les finales en ON
ou ION donnent ONNE et IONNE..
Los Jazmines balade en barque sur la rivière Toa château de San
Pedro classé au patrimoine mondial Tumba Francesa Pompadour Bayamo Desembarco
del Gramma Escalier des Terrasses des Géants parcours archélogique
naturel El Guage Ciego de Avila Cayo Guillermo forteresse San Carlos de la Cabana
Mirador panorama rivière souterraine de la Grotte de l'Indien Las Terrazas
de Cojimar propriété Vigia
MORAUTHELI
Tous les récits de voyages
Visites :
Visiteurs :
Tous les récits et carnets de voyages