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A l'aéroport, on est toujours un peu anxieux en passant les contrôles de police ou du service d'immigration.
Pour
l'illustrer, je cite les propos d'un touriste au sujet de ces contrôleurs.
"Vêtus
de kaki militaire, ils vous observent depuis leur boxe de contrôle, sans
la moindre envie de sourire. Passeport en main, leurs yeux vont de vous à
vous. De vous, debout, à vous, photographié ; de vous, débout,
à vous, dupliqué sur l'écran ordinateur grâce à
TROIS caméras qui, derrière eux, vous scrute. Ils vous dévisagent,
vous envisagent, vous inspectent d'un regard policier qui cherche les indices
de la supercherie. Comme si le touriste était en service commandé".
Court trajet en bus dans une ville faiblement éclairée... La nuit
est tombée depuis 18 heures.
Dîner
et nuit à l'hôtel Melia Santiago *****.
Construit
dans les années 80, sur l'Avenida de las Americas, au nord de la ville
et à l'écart du centre. C'est une haute tour de 15 étages
(14 en réalité car il n'y a pas de 13, superstition oblige) à
l'architecture high-tech (302 chambres) avec son armature en poutres d'acier.
Nous
logerons dans un autre Melia à La Havane, en fin de circuit.
Sol
Meliá Hotels & Resorts est la plus grande chaîne hôtelière
de vacances au monde et leader absolu du marché espagnol, en matière
de voyages de loisirs et d'affaires. Elle occupe la troisième place au
rang européen et la douzième du monde, étant également
leader dans le secteur des vacances en Amérique Latine et aux Caraïbes.
Actuellement, la chaîne dispose de plus de 300 hôtels dans 30 pays
(Europe notamment) sur 4 continents (Egypte, Tunisie, Malaisie, Vietnam).
Nous
commençons une série de buffets propres à ces grands hôtels.
On y trouve des mets internationaux mais aussi des plats plus typiquement cubains.
Pour les boissons que l'on doit payer, quelques tarifs: demi-litre d'eau de
source ou bière cubaine de 33 cl (la Bucanero à 5,4° ou la Cristal
qui est moins forte) à 2 CUC soit environ 2€, bière d'importation
à 3 CUC.
SANTIAGO
DE CUBA, la ville la plus africaine, la plus musicale et la plus passionnée
vantée par le poète espagnol Federico Garcia Lorca.
Ville à
la balle architecture coloniale, ville des fêtes et de la danse notamment
pendant le Carnaval de la fin de juillet, même s'il a perdu de son lustre
en raison des difficultés du pays alors qu'il venait après celui
de Rio et avant celui de La Havane en ce qui concerne la renommée. Le Festival
des Caribe a lieu au début de l'été (défilé
des membres de confréries des anciens esclaves cabildos, groupes
masqué des comparsas avec des lampions (farolas) et dansant
au rythme de la conga. C'est la seconde ville du pays (400 000 hab.),
logée au fond d'une baie qui pénètre à 5 km dans
les terres, située à une distance de 1000 km de la capitale!
Le
gouverneur de l'île, fils de Christophe Colomb, Diego Velazquez de Cuellar,
en fit la capitale de l'île en 1515, après l'abandon de Baracoa (Nuestra
Señora de la Asuncion) et le premier alcalder (maire) en fut Hernan
Cortés.
Outre Baracoa et Santiago de Cuba, Diego Velazquez fonda
aussi Sancti Spiritus, Trinidad (Santisima Trinidad), Camagüey (Santa Maria
del Puerto del Principe), La Havane (San Cristobal de La Habana), ou encore, hors
de notre circuit, Bayamo (San Salvador).
SANTIAGO,
c'est l'ORIENTE, une région faite de contradictions, rebelle et décontractée:
révolte du chef indien Hatuey contre les Espagnols, incendie du village
de Bayamo dans la lutte pour l'indépendance, puis les reveldes avec
Fidel Castro contre la dictature de Batista (caserne de la Moncada à Santiago).
C'est la beauté de la Sierra Maestra qui fut aussi le refuge des guérilleros
des années 1950...
Avant
que nous nous plongions dans la réalité cubaine, Noris, la correspondante
du tour operator, nous fait une description complète du double système
de monnaie en vigueur à Cuba..
Place
de la Révolution et Caserne Moncada.
Tour de ville de Santiago, deuxième ville du pays et berceau de la Révolution.
En fait, nous restons à la périphérie nord de la ville,
sur l'Avenida de las Americas que nous remontons vers le nord-ouest (en passant
devant la Faculté des Sciences Médicales) depuis notre hôtel
situé à l'une de ses extrémités.
Nous
arrivons sur la très grande Place de la Révolution où
se dresse l'imposante statue équestre du général Antonio
Maceo (héros de la première indépendance avec le général
Máximo Gómez et l'écrivain José Marti) qui fut érigée
en 1991.
C'est en ce lieu que le pape Jean-Paul II célébra sa
première messe sur le sol cubain en 1998. Son voyage faisait à celui
de Fidel au Vatican en 1996.
A un carrefour d'axes importants en bordure
de la place, un spectacle étrange de la circulation s'offre à nos
yeux encore neufs sur ce pays: carrioles tirées par un âne et avec
une licence de taxi accrochée aux flancs, tricycles et vélo-rickshaws,
vieilles voitures américaines surchargées (8 passagers), camions
reconvertis en transport commun simplement en soudant un marchepied à l'arrière,
pour faciliter la montée et la descente des passagers (plus souvent debout
dans la benne en équilibre précaire, qu'assis) et les fameux "chameaux"
(camellos), sorte de bus géant formé de l'assemblage de trois
bus, tiré par un tracteur de semi-remorque et pouvant transporter jusqu'à
300 passagers. Pourquoi ces deux bosses, pourquoi cette forme curieuse avec les
extrémité rehaussées ? La réponse est venue immédiatement
à mon filleul, futur ingénieur. La première partie est surélevée
pour se poser sur l'attelage du tracteur. La dernière l'est également
afin de pouvoir loger un imposant train de roues... CQFD.
Les
touristes disposent de bus modernes de marques connues Mercédès,
Hyundai ou d'autres moins connues, d'origine chinoise (Yutong, Kinglong) affrétés
par les sociétés d'Etat Havanatur, Transtur, Amistur ou Gaviota.
Nous entrons dans le centre ville pour un arrêt à la caserne ''Moncada''
rendue célèbre par l'attaque manquée menée par Fidel
Castro et ses partisans le 26 juillet 1953. Sur sa façade, on a laissé
bien visibles les impacts de balles.
Comme un certain nombre d'édifices importants, celui-ci a été transformé en cité scolaire (l'école accueille un millier d'élèves) et il s'y trouve également un petit musée.
Cimetière Ste Iphigénie**, Cayo Granma et Castillo del Morro
Nous traversons la ville en direction de l'est, vers le célèbre
cimetière Sainte-Iphigénie. Ce cimetière de 10 hectares
datant de 1868 est le second en importance dans le pays après le cimetière
Colon de La Havane. C'est une sorte de Père Lachaise où reposent
de grands personnages de la petite et grande histoire cubaine.
Sur
le parking du cimetière, nous pouvons admirer l'ingéniosité
des Cubains capables de faire une limousine en assemblant grossièrement
deux vieilles voitures russes Lada !
C'est l'heure de la relève
de la garde au grand mausolée octogonal du célèbre
héros, écrivain et patriote cubain, José Julian Marti
(1853-1895), tourné vers le soleil.
Ses écrits (poésie,
correspondance et essais) et sa mort au combat en firent un mythe symbolisant
l'aspiration du peuple cubain à l'indépendance. Son uvre contribua
aussi à faire prendre conscience aux peuples de souche ibérique
d'Amérique latine de leur unité.
Sont
également inhumés dans ce cimetière: un autre patriote Carlos
Manuel de Cespedes, la mère et la veuve du patriote d'Antonio Maceo, Antonio
Bacardi fabricant d'un rhum célèbre et néanmoins patriote
du XIXe s. ou encore le premier président de la république
cubaine, Tomas Estrada Palma...
Certaines
tombes sont accompagnées du drapeau cubain et du drapeau noir et rouge
des rebelles du Mouvement du 26 juillet 1953, ce qui n'empêche pas d'y trouver
aussi des statues religieuses (Sacré Coeur...)!
Sur un côté
du cimetière, on peut voir aussi un édifice dédié
aux morts des Forces Révolutionnaires.
Les
amateurs de rythmes cubains quant à eux, peuvent aussi se recueillir sur
la tombe du papy musicien Compay Segundo décédé en 2003 et
ré inhumé dans ce tombeau tout neuf en 2008.
Dans ce cimetière, on peut aussi voir toutes sortes de palmiers, aussi bien des palmiers nains que le fameux palmier royal, arbre emblématique de Cuba, qui se distingue par sa grande hauteur (40 mètres), son tronc parfaitement lisse et parfois légèrement bombé en son milieu. Son tronc sert dans la construction, ses fruits sont seulement consommés par les porcs, ses racines servent à soigner la migraine tandis que ses feuilles servent à faire le toit des maisons traditionnelles ou un emballage qui conserve bien la fraîcheur des produits.
En
quittant ce quartier, nous longeons d'anciennes distilleries et entrepôts
de rhum supportant des images de propagande et slogans. Ces bâtiments ont
appartenu à la famille Bacardi (fabrication du rhum appelé Caney).
Cette famille, moins révolutionnaire et patriote que son ancêtre
inhumé dans le cimetière d'où nous sortons, a fui l'île
dans le sillage du dictateur Batista.
Etrange spectacle d'un cortège
funèbre avec le cercueil dans la benne d'un camion entouré de personnes
debout tandis que le reste du cortège suit à vélo...
Court trajet vers le sud, à l'entrée de la baie nous conduisant
à l'embarcadère situé en face à Cayo Granma,
nommé ainsi pour commémorer le débarquement de Fidel et de
81 de ses compagnons le 2 décembre 1956 arrivés du Mexique à
bord du Granma (abréviation familière pour "Grand
Mère"). Ce nom a été également donné au
principal journal cubain.
On dit qu'à Cuba, tous les changements sont
arrivés par l'est!
Déjeuner sans intérêt particulier dans le restaurant de cette île de 4000 habitants où il fait bon vivre, en l'absence de toute voiture.
Notre bus nous récupère pour nous conduire non loin de là
vers le Castillo del Morro classé au patrimoine de l'UNESCO
en 1997
(sous le label "Château de San Pedro de la Roca").
Cette
forteresse du XVIIe s. due à un ingénieur italien est implantée
à l'entrée de la baie. Elle fut édifiée par les Espagnols
au XVIIe s. (à partir de 1630) pour se protéger des pirates
et corsaires (rappelons que les corsaires sont des ''pirates légaux'',
aventuriers des mers qui capturaient des navires marchands pour le compte d'un
État). Elle pouvait accueillir 400 soldats. Ce dédale de bâtiments,
escaliers, pont-levis, douves... fut converti en prison au siècle suivant
puis redevint fort.
Superbe vue sur Cayo Granma et la baie de Santiago
depuis le haut des remparts qui dominent la mer à 71 mètres.
Parque Cespedes, Casa de Diego Velazquez* et Calle Heredia
Nous revenons au coeur de la ville pour la visite pédestre du quartier colonial autour du Parque Cespedes.
C'est
notre première véritable immersion au milieu du peuple cubain. Tout
comme de l'Afrique du Sud, on pourrait parler de "Nation Arc-en ciel"
car le métissage offre tous les dégradés du métissage
entre peaux d'ébène et peaux très claires. D'ailleurs les
autorités se flattent de ce brassage entre anciens colons et anciens esclaves,
d'une culture exempte de racisme.
En réalité les choses ne sont
pas tout à fait aussi parfaites. Bien des familles blanches ne voient pas
d'un bon oeil les mariages colorées de certains de leurs rejetons. Pour
ailleurs, on compte peu de peaux foncées parmi les dirigeants et cadres
du parti et hauts fonctionnaires (tout comme les femmes sont sous-représentées).
Revenons
à cette place dite Parque Cespedes. Plantée de grands arbres,
elle est très agréable et riches des jolies façades qui l'entourent.
La Catedral Nuetra Senora de la Asuncion possède une façade
néoclassique qui date du XVIe s. (1522 et restaurée en 1922).
Elle est dominée par une superbe statue de l'ange Gabriel niché
entre les deux clochers. Endommagée par les raids des pirates et par les
tremblements de terre. On pense que Diego Velazquez, le célèbre
conquistador, est inhumé sous l'édifice qui est devenu un Musée
Ecclésiastique.
L'Hôtel de Ville (ayuntamiento) plus
austère et plus récent (1950) lui fait face. C'est de son balcon
que Fidel prononça son premier discours le 1er janvier 1959.
Toujours
sur cette place, visite du musée colonial installé dans la Casa
de Diego Velazquez. Ce dernier reprit le projet de résidence qu'avait
esquissé un autre conquistador, Hernan Cortes avant qu'il parte s'établir
au Mexique.
C'est l'une des plus anciennes maisons de Cuba, construite vers 1620 et restaurée en 1965 dans le style mauresque (mudejar d'Andalousie), avec jalousies en boiserie (il s'agit d'un moucharabieh, sorte de treillis en saillie protégeant une fenêtre ou une loggia comme c'est le cas ici et permettant, dans l'architecture des pays arabes, de voir sans être vu), plafonds de cèdre à motifs géométriques (alfarjes).
Sur
deux étages, organisés autour d'un patio, on y voit des mobiliers
des maisons bourgeoises de diverses époques et aussi le four qui servait
à fondre l'or.
La
visite se poursuit sur la Calle Heredia très animée, en passant
devant la maison du poète Jose Maria de Heredia (1803-1839) célèbre
pour ses odes à la nature, à ne pas confondre avec son cousin, le
poète du même nom qui émigra en France. Un musée y
est installé.
Notre marche nous fait passer devant le Musée Emilio
Bacardi.
Agréable promenade à pied dans les petites rues
et découverte de la vie locale. On peut apprécier le charme des
vieilles rues en escalier et des maisons typiques aux façades malheureusement
lépreuses dès que l'on quitte les secteurs sauvegardés mais
à Cuba comme en Afrique du Nord et pour des raisons un peu voisines, l'intérieur
est parfois bien plus reluisant que ce que l'on en perçoit du dehors car
"il semble qu'il vaut parfois mieux faire pitié qu'envie".
Il faut éviter d'attirer convoitise et jalousie qui conduiraient à
la dénonciation auprès du CDR.
Quelque
100 000 CDR ou Comités de Défense de la Révolution encartent
75% de la population et quadrillent le pays et exerçant plus qu'un contrôle
social et forment une sorte de police politique de proximité. Chaque CDR
est sous la responsabilité de deux délégués élus
et d'un surveillant (!).
Ils ont différents rôles officiels:
-
protéger les biens du peuple (concrètement éviter les détournements
et vols de marchandises dans les épiceries, boulangeries.. l'abattage clandestin
par les paysans)
- surveiller les 200 000 jeunes qui refusent de travailler
-
déployer une action sociale auprès des familles en difficulté
(y compris lors d'accidents de la vie)
- créer du lien social et organiser
"le travail volontaire" consistant à nettoyer le quartier, à
repeindre (quoi? les slogans de propagande toujours impeccables?).
- proposer
des "candidats qualifiés" pour la mairie (et peut-être
de là accéder au poste de député).
Calle Los Maceo, dans le quartier Tivoli qui accueillit toutes sortes d'immigrants,
notamment des Français qui durent quitter l'île Haïti lors de
son indépendance (1803 faisant suite à l'abolition de l'esclavage
en 1793), nous assistons à une présentation de musique et de danses
des esclaves des planteurs français, la Tumba Francesa (tout
simplement "danse française")", classée au patrimoine
culturel de l'île et au patrimoine immatériel de l'Humanité
pour son authenticité.
La tumba francesa fut introduite ici
par des colons français fuyant Haïti devenue indépendante dès
1804 sous l'impulsion de deux Noirs, Toussaint-Louverture et Jean-Jacques Dessalines.
Au
seul son de percussions rudimentaires, ces danses lentes (menuets, quadrilles,
marches) singent les danses bourgeoises des maîtres (qui eux-mêmes
avaient imité la vieille aristocratie). Ce conservatoire est une association non
gouvernementale dont la création remonte à 1852 !
Nous terminons notre boucle dans le centre en remontant vers l'est jusqu'à la place Dolores (l'école qui s'y trouve fut fréquentée par Fidel et Raul).
Option onéreuse (45€) : à 22 heures, pour la revue du "Tropicana",
à 1,5 km au nord-est de la ville. Pour ce prix là, on peut
photographier quand même dans ce "paradis sous les étoiles"
car le spectacle se déroule en plein air!
Le premier Tropicana,
le plus célèbre est celui de La Havane, il a été crée
en 1931 et fut apprécié par les vedettes du music-hall des années
30 à 50 (Joséphine Baker ou Nat King Cole entre autres). Trois autres
cabarets Tropicana ont été montés à partir des années
1990 dans d'autres villes dont celui de Santiago
Une imitation des revues
parisiennes, l'authenticité des costumes en moins, spectacle kitsch (coiffure
en forme de lustre par exemple!) et ringard d'une heure et demie retraçant
l'histoire de Cuba et des autres îles caraïbes...
Pour aider, assiette
d'amuse-gueules (tranches de charcuterie peu engageante et de fromage), glaçons,
une bouteille de Tu-Kola (ersatz du Cola bien connu mais interdit de séjour
à Cuba, tout comme MacDo) et une bouteille de rhum blanc (42° Havana
Club) pour quatre personnes, ce qui permet de composer à notre guise des
cocktails "Cuba Libre" plus que nous ne pouvons en boire.
Les musiciens (un orchestre d'une vingtaine d'interprètes) et danseurs (danseuses pour l'essentiel) au nombre d'une quarantaine (sans compter le personnel de régie, service et contrôle) sont plus nombreux que les spectateurs du lundi soir (des touristes nouvellement arrivés et ne restant pas en séjour comme c'est notre cas) car les soirées les plus suivies sont celles de fin de semaine. Rentabilité incertaine ce soir... Peu de public donc pas de jolies jineteras (prostituées) en vue.
Une autre option (28€) permettait à ceux qui le souhaitaient d'aller voir des danses et de s'y initier à la "Casa de la Trova", avec cocktail et CD offert en prime...
A
voir aussi si vous séjournez plus longuement:
- Quartier résidentiel
éclectique (années 1920-30) de Vista Alegre
- Jardin des
Helechos avec plus de 300 espèces de plantes endémiques de
Cuba.
- Sanctuaire de la Virgen de la Caridad del Cobre (''cobre''=
cuivre car l'endroit possédait des gisements de ce minerai), vierge noire
sainte patronne de Cuba depuis 1916. Cette Vierge à l'Enfant Jésus
est vêtue d'habits jaunes et portant une couronne sertie de diamants.
C'est
l'unique basilique de Cuba et l'église la plus célèbre du
pays, située à 20 km à l'ouest de Santiago sur la direction
de la ville de Bayamo dite ''la Rebelle'' (autre fondation de Diego Velazquez).
Un premier édifice tout simple avait été bâti en 1611.
-
''La route des martyrs'' conduit vers La Granjita Siboney (dans le parc Baconoa
à une quinzaine de kilomètres à l'est de la ville), point
de départ de la révolution cubaine.
- ''Cafetal Isabellica'',
ancienne plantation de colons français au XVIIIe s.
- ''Gran
Piedra'' et ses 454 marches pour arriver au sommet
CUBA