< SANTIAGO

 



SANTIAGO*,
Place de la Révolution et Moncada
(1),
Cayo Granma et Ste Iphigénie
(2),
Parque Cespedes et Calle Heredia(3),

Cabaret Tropicana (4).




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HEROS CELEBRES...

PATRIOTES D'AUTREFOIS...

Carlos Manuel de Céspedes (1819-1874) que les Cubains appellent "le père de la patrie", avocat d'origine aristocratique et riche propriétaire terrien du sud-est de l'île , il fut le premier à libérer ses esclaves, en 1868, pour engager la grande guerre d'indépendance (contre les Espagnols). Les actions des esclaves furent couronnées de succès, au point que les rebelles proclamèrent la république en 1869. Cespedes fut président de la République en armes mais il mourut au combat en 1874 à la bataille de San Lorenzo en 1874. En 1878, les Espagnols reprirent le pouvoir.

Antonio Maceo Y Grajales (1845-1896) est un combattant et héros de la lutte pour l'indépendance de Cuba. Surnommé le Titan de bronze pour sa force et sa couleur de peau, il participe à plus de 900 combats dans la guerre des Dix Ans (1868-1878) et la guerre d'indépendance (1895-1898).
Lorsque le président Cespedes trouve la mort, Antonio Maceo lui succède à la tête des rebelles. Une partie des rebelles renonce à la lutte par un traité conclu le 10 février 1878 à Zanjon, à l'initiative du général espagnol Arsenio Martinez Campos. Quant au général Antonio Maceo, il refuse le pacte de Zanjón qui n'accorde à l'île qu'une autonomie relative et qui, de plus, maintient l'esclavage. Il ne voulait pas de paix sans indépendance, ni sans l'abolition de l'esclavage.
Protagoniste de la "Protestation de Baragua" (15 mars 1878), il est le symbole de la fermeté et du courage face au pouvoir colonial. Antonio Maceo marque ainsi la place accordée aux "gens de couleur " dans le processus indépendantiste. Plus encore, le Titan de Bronze est érigé en symbole du métissage et de la réconciliation raciale.
Il tombe au combat près de La Havane le 7 décembre 1896.
L'aéroport international de Santiago de Cuba porte son nom.

José Martí y Pérez (1853-1895)
Il est l'un de ces personnages historiques dont la renommée ne dépasse guère celle de leur pays pourtant, leurs actions, leurs analyses politiques ont encore des résonances importantes dans les consciences de la nation et du continent dont il furent des citoyens (notons l'existence à Paris d'une place "José Marti" prés du Trocadéro)
Fidel Castro, en octobre 1953, lors de son procès suite à l'échec de la prise de la caserne de la Moncada, y fit constamment référence, en déclarant notamment à la fin de sa plaidoirie "l'histoire m'acquittera". A l'opposé, les contre-révolutionnaires de Miami financés par le gouvernement des USA ont baptisé l'une de leurs radios de son nom.

Né le 28 janvier 1853 à La Havane, de parents espagnols, mère créole et père sergent, de condition modeste, José Marti meurt dans la lutte contre l'occupant espagnol, tué le 19 mai 1895 en combattant le colonisateur espagnol. Pour Cuba, dont le billet de un peso le représente, José Marti est le Libérateur par excellence et poète, orateur, écrivain à la fois... Sa conscience révolutionnaire s'éveille au contact d'un de ses professeurs Raphaël Mendive considéré au milieu du XIXème siècle comme le chef spirituel du parti cubain réclamant l'indépendance et la liberté.
En 1869, a 16 ans, J. Marti est arrêté et déporté pendant quatre ans en Espagne. Ceci suite aux évènements de 1868 dit "sédition de Céspedes", premier acte de la guerre de dix ans, dont il fût un élément moteur au sein de la jeunesse. Amnistié, il séjourne à l'étranger jusqu'à la fin de la guerre de dix ans. Son retour en 1878 marque le début de son combat révolutionnaire. Conspirant, il est a nouveau déporté en Espagne en 1879 d'où il s'évade. C'est durant cette période de 1880 à 1890, tout en continuant ses activités politiques depuis l'étranger, qu'il écrit son oeuvre poétique majeure, d'où sera d'ailleurs extrait la fameuse chanson Guajira Guantanamera, "Versos Sencillos" écrite en 1895, à travers laquelle il fustige la grandiloquence romantique. Dans cette voie littéraire il sera le premier en Amérique Latine à composer des vers libres... Puis il retourne à New-York où vit un fort contingent d'émigrés politiques cubains et publie le 3 avril 1892 les statuts du Parti Révolutionnaire.
Dans son journal "Patria", tout en appelant à la révolution, il expose ses idées d'avant garde: égalité des Peuples, des hommes, des races et des sexes. Analysant la politique extérieure des États-Unis il met en garde l'Amérique Latine sur tout compromis politique et économique avec ce pays et dénonce son impérialisme naissant.
En janvier 1895, José Marti rejoint le général Maximo Gomez à St Domingue d'où il prépare un retour armé à Cuba. Venant d'Haïti, ils débarquent ensemble en février 1895. Marti proclamé Major Général de l'Armée de Libération s'enfonce dans les montagnes de la région de Baracoa enfin de rejoindre le général noir Antonio Maceo pour former l'armée Mambi. Hélas, le 19 mai 1895, âgé de 42 ans, José Marti est tué à la bataille de Dos Rios.
L'Espagne vaincue, quittera Cuba en juillet 1898 pour être remplacée par les États Unis.



...ET REVOLUTIONNAIRES CONTEMPORAINS

Ernesto GUEVARA (1928-1967), dit CHE Guevara, révolutionnaire d'origine argentine, dirigeant politique cubain, guérillero dans divers pays d’Amérique latine et d’Afrique. Mondialement connu comme l’une des principales figures de l’aventure révolutionnaire au XXe siècle.

Né le 16 juin 1928 à Rosario, en Argentine, dans une famille de la bourgeoisie aisée, Ernesto Guevara gardera à cause d'un tic de langage argentin le diminutif " Che " accolé plus tard à son nom et sous lequel il se fera connaître dans le monde entier. De santé délicate (asthme), Guevara décide de s'inscrire à la faculté de médecine. Parallèlement, il s'intéresse de plus en plus aux problèmes économiques et sociaux. Ces préoccupations l'amènent à parcourir le continent latino-américain.
Il eut une fille de son mariage avec une péruvienne dont il divorcera après la Révolution. Cette partie de sa famille s'installera à Cuba.

En 1956 Guevara est à Mexico où il fréquente les exilés politiques. Une rencontre décisive a lieu cette année : Fidel Castro (avec son frère Raul) est arrivé lui aussi à Mexico en 1955 après l'assaut manqué de la caserne de Moncada à Santiago de Cuba.CHE se joint à lui jusqu'au triomphe de la révolution cubaine.
Avec leurs barbudos (barbus), ils débarquent à Cuba en décembre 1956 mais la plupart sont fait prionniers ou tués. Castro trouve refuge dans les montagnes de la Sierra Maestra avec le restant du commando, soit entre 12 et 17 membres dont Ernesto Che Guevara. De là, avec l'appui des paysans pauvres, ils vont mener une guérilla pendant deux ans. Les insurgés prennent La Havane le 1er janvier 1959.
De hautes responsabilités dans le gouvernement cubain lui sont confiées.
Il est Président de l’Institut national de la recherche agraire (INRA) en 1959 puis ministre de l’Industrie et directeur de la Banque centrale cubaine en 1961.
C'est aussi la période où sa face sombre apparaît au grand jour puisque la première fonction qui lui fut confiée fut celle des prisonniers politiques de La Cabana à l'égard desquels ils se comporta parfois avec sadisme et cruauté (laissant planer le doute sur le jour de l'exécution, faisant défiler les familles sur le lieux des exécutions) et permit de 200 à 500 exécutions.

Impatient et pas toujours en accord avec Castro, il voyage beaucoup et visite les "non-alignés", se faisant le porte-parole des pays du Tiers Monde aux Nations unies dans un rôle d'ambassadeur itinérant de la révolution cubaine. Cuba soutient de façon plus ou moins directe divers mouvements de guérilla communiste en Amérique Latine (Venezuela, Guatemala, Bolivie), mais aussi en Afrique.

Divorcé, il épousa une guerillera dont il eut quatre enfants.

Après la période de crise de 1961-1963, le rapprochement avec l’URSS est plutôt le fait d’un Castro acculé que d’un Che Guevara plus sinophile que soviétophile.
En 1965, il disparaît de la scène politique cubaine, pour aller "exporter la Révolution" au Congo puis en Bolivie et dès ce moment, le mythe du guérillero se développe. On signale son passage en même temps au Congo et à Saint-Domingue. En avril 1967, on apprend qu'un foyer de guérilla a fait son apparition en Bolivie. L''armée bolivienne, aidée par des conseillers américains de la CIA, ne laisse par le moindre répit au petit groupe de rebelles, une ultime bataille se livre le 8 octobre à Quebrada del Yuro, le " Che " est capturé. Le lendemain, il est exécuté (assassiné) à Higuera, sans aucune forme de proc&eagrave;s.

Aujourd'hui CHE fait l'objet d'un lucratif commerce de son image grâce à la célèbre photo faite par Alberto Diaz Gutierrez dit d'Alberto Korda, le 5 mars 1960. Plus grave, il est l'objet d'une idolâtrie, d'un culte et d'une bondieuserie laïque. Son souvenir cultivé de manière officielle renforce l'idée de l'homme providentiel et elle justifie le maintien du régime au pouvoir quand bien même le libérateur est devenu peu à peu, dictateur.

Fidel CASTRO (1926- )
Fils d'un planteur de canne à sucre émigré de Galice, Fidel Castro est né le 13 août 1926 près de Birán, dans la province d'Oriente, non loin de Santiago. Il suit l'école primaire chez les jésuites à Santiago de Cuba puis en 1942, il entre au collège Belén, à La Havane, une école moyenne préparatoire également dirigée par les jésuites. L'année suivante il s'inscrit à la faculté de droit de l'université de La Havane où il devient rapidement président de la Fédération universitaire des étudiants. Dès lors, son avenir de révolutionnaire est engagé.

En 1947, il prend une part active à une expédition malheureuse en république Dominicaine dont le but est de renverser la dictature de Trujillo. À la fin de ses études, Fidel Castro ouvre un cabinet d'avocat dans la capitale cubaine en 1950 et s'attache à défendre les déshérités. Membre du Parti du peuple cubain (dit également parti orthodoxe), il est candidat à la Chambre des Représentants pour le "Parti Orthodoxe" lors des élections de 1952. Mais le scrutin est annulé à la suite d'un coup d'État qui porte entre-temps Batista au pouvoir. Après avoir fait circuler une pétition, son recours de Castro devant la Cour des garanties constitutionnelles ayant été rejeté, il voit se fermer une à une les possibilités de lutter légalement contre la dictature et décide d'organiser un groupe d'action directe pour rétablir la démocratie.

Le 26 juillet 1953, quelque cent cinquante jeunes gens prennent d'assaut la caserne Moncada à Santiago de Cuba. C'est l'échec : Fidel Castro et son frère Raúl échappent au massacre mais sont arrêtés et condamnés à quinze ans d'emprisonnement dans l'île des Pins (aujourd'hui "Ile de la Jeunesse"). Ils bénéficient néanmoins de l'amnistie générale de mai 1955 et, en juillet, les deux frères Fidel et Raul Castro s'exilent à Mexico où ils fondent le Mouvement du 26 Juillet. C'est là qu'ils rencontrent le médecin argentin Ernesto "Che" Guevara.
En décembre 1956, quatre-vingt deux hommes débarquent du Granma sur les côtes de l'Oriente. Seuls douze hommes en réchappent, dont Fidel Castro et Guevara, et prennent pied dans la sierra Maestra. En avril 1958, les barbudos déclarent " la guerre totale " au régime du dictateur Fulgencio Batista. Le mouvement de résistance fait tache d'huile et, le 1er janvier 1959, Batista s'enfuit.
Il dirige Cuba jusqu'au 31 juillet 2006 puis c'est son frère Raúl Castro Ruz qui, après avoir assuré l'intérim du pouvoir, est élu le 24 février 2008 président du Conseil d'État et du Conseil des ministres par l'Assemblée nationale.

L'après Castro est donc ouverte. Comme disent les Cubains " Maintenant il y a son frère Raul et les autres...".



La "SANTERIA",
une religion afro-cubaine
..

La religion à Cuba reflète la diversité culturelle de l'île. D'après certains chercheurs, 85% des Cubains croient en quelque chose, alors qu'ils ne sont que 15% à pratiquer régulièrement une religion.
Après la révolution de 1959, Cuba est devenu un état officiellement athée et a limité la pratique religieuse. Le régime expulsa ou incarcéra plusieurs centaines d'ecclésiastiques. Depuis les années 1990, les religions connaissent un regain de vitalité dans l'île. La crise provoquée par l'effondrement du bloc soviétique poussa de nombreux pauvres à se tourner vers la charité des églises. En 1992, Fidel Castro renonça officiellement à l'athéisme d'État. Jusqu'en 1998, le régime castriste avait supprimé le jour de Noël. En janvier 1998, le pape Jean-Paul II a effectué une visite historique sur l'île, invitée par le gouvernement cubain et l'Église catholique. Cependant, un Bureau des Affaires Religieuses, qui dépend du PCC, surveille les activités des églises qui doivent obtenir la reconnaissance des autorités.

Cuba est traditionnellement un pays catholique. 60% de la population a reçu le baptême mais seuls un tiers (çà me semble beaucoup au vu des églises quasiment vides le dimanche) d'entre eux sont des catholiques pratiquants.
Un fait le montre bien: il n'y a que 0,1% des mariages qui sont célébrés religieusement. Ce serait d'ailleurs un rituel superflu puisque 80% des mariages se soldent par un divorce dans les deux ans qui suivent l'union.

Parfois le catholicisme est très influencé par le syncrétisme. Plusieurs centaines de milliers de Cubains pratiquent des cultes afro-cubains venus avec les esclaves amenés d'Afrique. Ces cultes connaissent un succès important. La majorité de la population tient compte des prophéties publiée chaque année dans "la Lettre" de l'année, publiée par les babalaos, les prêtres-devins de la santería les plus connus (il y a aussi des obbas, initiateurs et des osainistas, prêtres de la nature).

Les rapports entre les catholiques et le régime castriste furent rapidement tendus. La hiérarchie religieuse, refusant le communisme, fut accusée de jouer le jeu des impérialistes et des réactionnaires. Le catholicisme perdit beaucoup de sa force.
Ce n'est qu'au milieu des années 1980 que Castro amorça une ouverture en direction de l'Église catholique.
Depuis, le dictateur s'est encore rapproché de l'église catholique en rendant visite à Jean-Paul II au Vatican en 1996 tandis que ce pape est venu à Cuba en 1998.

Les temples protestants sont peu nombreux mais, comme dans toutes les Caraïbes, les églises d'origine américaine (pentecôtistes, adventistes, etc.) se développent.

Une sévère répression religieuse était exercée dans les années 1960. Une anecdote pour illustrer cette période de répression religieuse. Il fallait adapter, en particulier dans les établissements d’enseignement, les expressions faisant référence à Dieu en remplaçant ce nom par celui de Fidel. Evidemment! Ainsi ‘’S’il plaît à Dieu!’’ donnait ’’¡Si Fidel queire!’’ ou ‘’Merci mon Dieu!’’ devenait ’’¡Gracias a mi Fidel!''...
Elle céda la place à une relative tolérance au cours des années 1970-80 mais il fallait toutefois faire connaître aux autorités son appartenance à une religion.
Ce fichage disparut dans les années 1990 mais le fait d'avoir une religion pouvait encore constituer une entrave pour accéder à certains emplois.
Depuis lors, il n'y a plus aucune contrainte et des membres en vue du parti communiste ne font pas mystère de leur foi.


La santería

Revenons plus en détail sur la santería. C'est est un syncrétisme étonnant entre les croyances et pratiques animistes, les rituels africains et le catholicisme. En espagnol, santería signifie "chemin des saints". Les adeptes de cette religion croient en une forme de réincarnation.


La santería est, pour Cuba, l'équivalent du vaudou haïtien, du candomblé et de l'umbanda brésiliens, c'est-à-dire un syncrétisme étonnant entre les croyances et pratiques animistes, les rituels africains et le catholicisme.
À l'origine, les esclaves furent contraints d'adopter la religion de leurs maîtres. Les esclaves africains venaient de pays où l'animisme était profondément ancré. Arrivés à Cuba et dans les autres pays de la région (Haïti, Saint-Domingue, etc.), ils furent soumis à un sauvage processus de destruction de leur identité culturelle : interdiction de parler les langues africaines, de maintenir coutumes et croyances. Nations, ethnies, tribus et familles furent systématiquement dispersées.
N'ayant plus le droit de pratiquer leurs religions, les esclaves dissimulèrent leurs divinités derrière les saints de la mythologie chrétienne, y trouvant d'ailleurs souvent un détail qui les leur rappelait.
Ces divinités, très nombreuses, représentent des forces bien précises, dont on trouve les origines dans les éléments du terroir africain et dans la nature.
Ainsi, les esclaves, tout dominés qu'ils étaient par leurs maîtres, usèrent de ruse pour n'accepter qu'une conversion de façade au catholicisme imposé par les missionnaires venus dans le sillage des militaires et des colons. Mêlant rites animistes africains et de religion catholique, ils continuèrent à honorer chacune de leurs anciennes divinités ou orisha africaines en les dissimulant derrière une quarantaine de saints catholiques (en particulier St Lazare). Ils rendent un culte de type africain. Par la langue la langue, la musique, la danse et les traditions artistiques et culinaires à l'aide de danses d'origine Yoruba.

Ce culte se pratique de façon domestique, les lieux publics de type église ou temple sont rares (on en verra un à Santiago). Tout comme les premiers chrétiens ou comme encore les musulmans alevis ou alouites de Turquie qui pratiquent leur culte dans des maisons des adeptes.

Les autorités cubaines ont judicieusement (et tardivement) compris que la santería était également un moyen intéressant de maintenir la paix sociale. Signalons qu'il n'y a aucune contradiction à être bon catholique et adepte de la santería en même temps.

Le panthéon de la santería
- Ochún : c'est la déesse des eaux douces, assimilée à la Vierge de la Caridad del Cobre.
- Chango : dieu de la guerre, du tonnerre, du feu.
- Yemayá : déesse noire de la mer. Très vénérée, puisqu'elle symbolise la vie.
- Orula : mari d'Ochún, ce cocu bienheureux est l'un des orishas les plus demandés et estimés de la santería. Il est celui qui prédit l'avenir, que l'on consulte avant d'entreprendre quelque chose.
- Obatalá (Ochalá) : divinité de la création, il possède beaucoup de qualités.
- Ogun : un des plus populaires. Dieu du fer, de la sagesse et des montagnes.
- Oddua : dieu des morts et des esprits. Invoqué pour ressusciter les moribonds.
- Obba (Oya) : déesse des lacs, symbole de la fidélité conjugale.

Parmi les autres cultes africains pratiqués à Cuba figure le Palo Monte ou Regala Mayombé, pour lequel on utilise des herbes et autres éléments naturels à des fins magiques. Ce rite provient du Congo, du Zaïre et de l'Angola et repose sur le culte des morts, les fidèles appelés paleros exécutent des rites macabres. Citons encore l'Abakua, originaire du Cameroun et du Nigéria, est plus qu'une société secrète de secours mutuel réservée aux hommes, ses fidèles déguisés en diablotins (diablitos) dansent et jouent de la musique, faisant partie intégrante du folklore cubain.


A l'aéroport, on est toujours un peu anxieux en passant les contrôles de police ou du service d'immigration.

Pour l'illustrer, je cite les propos d'un touriste au sujet de ces contrôleurs. "Vêtus de kaki militaire, ils vous observent depuis leur boxe de contrôle, sans la moindre envie de sourire. Passeport en main, leurs yeux vont de vous à vous. De vous, debout, à vous, photographié ; de vous, débout, à vous, dupliqué sur l'écran ordinateur grâce à TROIS caméras qui, derrière eux, vous scrute. Ils vous dévisagent, vous envisagent, vous inspectent d'un regard policier qui cherche les indices de la supercherie. Comme si le touriste était en service commandé".

Hôtel  Melia Court trajet en bus dans une ville faiblement éclairée... La nuit est tombée depuis 18 heures.

Dîner et nuit à l'hôtel Melia Santiago *****.

Construit dans les années 80, sur l'Avenida de las Americas, au nord de la ville et à l'écart du centre. C'est une haute tour de 15 étages (14 en réalité car il n'y a pas de 13, superstition oblige) à l'architecture high-tech (302 chambres) avec son armature en poutres d'acier.
Nous logerons dans un autre Melia à La Havane, en fin de circuit.

Sol Meliá Hotels & Resorts est la plus grande chaîne hôtelière de vacances au monde et leader absolu du marché espagnol, en matière de voyages de loisirs et d'affaires. Elle occupe la troisième place au rang européen et la douzième du monde, étant également leader dans le secteur des vacances en Amérique Latine et aux Caraïbes. Actuellement, la chaîne dispose de plus de 300 hôtels dans 30 pays (Europe notamment) sur 4 continents (Egypte, Tunisie, Malaisie, Vietnam).

Nous commençons une série de buffets propres à ces grands hôtels. On y trouve des mets internationaux mais aussi des plats plus typiquement cubains.
Pour les boissons que l'on doit payer, quelques tarifs: demi-litre d'eau de source ou bière cubaine de 33 cl (la Bucanero à 5,4° ou la Cristal qui est moins forte) à 2 CUC soit environ 2€, bière d'importation à 3 CUC.

SANTIAGO DE CUBA, la ville la plus africaine, la plus musicale et la plus passionnée… vantée par le poète espagnol Federico Garcia Lorca.
Ville à la balle architecture coloniale, ville des fêtes et de la danse notamment pendant le Carnaval de la fin de juillet, même s'il a perdu de son lustre en raison des difficultés du pays alors qu'il venait après celui de Rio et avant celui de La Havane en ce qui concerne la renommée. Le Festival des Caribe a lieu au début de l'été (défilé des membres de confréries des anciens esclaves cabildos, groupes masqué des comparsas avec des lampions (farolas) et dansant au rythme de la conga. C'est la seconde ville du pays (400 000 hab.), logée au fond d'une baie qui pénètre à 5 km dans les terres, située à une distance de 1000 km de la capitale!
Le gouverneur de l'île, fils de Christophe Colomb, Diego Velazquez de Cuellar, en fit la capitale de l'île en 1515, après l'abandon de Baracoa (Nuestra Señora de la Asuncion) et le premier alcalder (maire) en fut Hernan Cortés.

Outre Baracoa et Santiago de Cuba, Diego Velazquez fonda aussi Sancti Spiritus, Trinidad (Santisima Trinidad), Camagüey (Santa Maria del Puerto del Principe), La Havane (San Cristobal de La Habana), ou encore, hors de notre circuit, Bayamo (San Salvador).

SANTIAGO, c'est l'ORIENTE, une région faite de contradictions, rebelle et décontractée: révolte du chef indien Hatuey contre les Espagnols, incendie du village de Bayamo dans la lutte pour l'indépendance, puis les reveldes avec Fidel Castro contre la dictature de Batista (caserne de la Moncada à Santiago). C'est la beauté de la Sierra Maestra qui fut aussi le refuge des guérilleros des années 1950...


Avant que nous nous plongions dans la réalité cubaine, Noris, la correspondante du tour operator, nous fait une description complète du double système de monnaie en vigueur à Cuba..

Place de la Révolution et Caserne Moncada.

Tour de ville de Santiago, deuxième ville du pays et berceau de la Révolution.
En fait, nous restons à la périphérie nord de la ville, sur l'Avenida de las Americas que nous remontons vers le nord-ouest (en passant devant la Faculté des Sciences Médicales) depuis notre hôtel situé à l'une de ses extrémités.

Nous arrivons sur la très grande Place de la Révolution où se dresse l'imposante statue équestre du général Antonio Maceo (héros de la première indépendance avec le général Máximo Gómez et l'écrivain José Marti) qui fut érigée en 1991.
C'est en ce lieu que le pape Jean-Paul II célébra sa première messe sur le sol cubain en 1998. Son voyage faisait à celui de Fidel au Vatican en 1996.


A un carrefour d'axes importants en bordure de la place, un spectacle étrange de la circulation s'offre à nos yeux encore neufs sur ce pays: carrioles tirées par un âne et avec une licence de taxi accrochée aux flancs, tricycles et vélo-rickshaws, vieilles voitures américaines surchargées (8 passagers), camions reconvertis en transport commun simplement en soudant un marchepied à l'arrière, pour faciliter la montée et la descente des passagers (plus souvent debout dans la benne en équilibre précaire, qu'assis) et les fameux "chameaux" (camellos), sorte de bus géant formé de l'assemblage de trois bus, tiré par un tracteur de semi-remorque et pouvant transporter jusqu'à 300 passagers. Pourquoi ces deux bosses, pourquoi cette forme curieuse avec les extrémité rehaussées ? La réponse est venue immédiatement à mon filleul, futur ingénieur. La première partie est surélevée pour se poser sur l'attelage du tracteur. La dernière l'est également afin de pouvoir loger un imposant train de roues... CQFD.

Les touristes disposent de bus modernes de marques connues Mercédès, Hyundai ou d'autres moins connues, d'origine chinoise (Yutong, Kinglong) affrétés par les sociétés d'Etat Havanatur, Transtur, Amistur ou Gaviota.

Nous entrons dans le centre ville pour un arrêt à la caserne ''Moncada'' rendue célèbre par l'attaque manquée menée par Fidel Castro et ses partisans le 26 juillet 1953. Sur sa façade, on a laissé bien visibles les impacts de balles.

Comme un certain nombre d'édifices importants, celui-ci a été transformé en cité scolaire (l'école accueille un millier d'élèves) et il s'y trouve également un petit musée.

 

 


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Cimetière Ste Iphigénie**, Cayo Granma et Castillo del Morro

Nous traversons la ville en direction de l'est, vers le célèbre cimetière Sainte-Iphigénie. Ce cimetière de 10 hectares datant de 1868 est le second en importance dans le pays après le cimetière Colon de La Havane. C'est une sorte de Père Lachaise où reposent de grands personnages de la petite et grande histoire cubaine.

Sur le parking du cimetière, nous pouvons admirer l'ingéniosité des Cubains capables de faire une limousine en assemblant grossièrement deux vieilles voitures russes Lada !
C'est l'heure de la relève de la garde au grand mausolée octogonal du célèbre héros, écrivain et patriote cubain, José Julian Marti (1853-1895), tourné vers le soleil.
Ses écrits (poésie, correspondance et essais) et sa mort au combat en firent un mythe symbolisant l'aspiration du peuple cubain à l'indépendance. Son œuvre contribua aussi à faire prendre conscience aux peuples de souche ibérique d'Amérique latine de leur unité.

Sont également inhumés dans ce cimetière: un autre patriote Carlos Manuel de Cespedes, la mère et la veuve du patriote d'Antonio Maceo, Antonio Bacardi fabricant d'un rhum célèbre et néanmoins patriote du XIXe s. ou encore le premier président de la république cubaine, Tomas Estrada Palma...

Tombeau de Carlos Manuel de CespedesCertaines tombes sont accompagnées du drapeau cubain et du drapeau noir et rouge des rebelles du Mouvement du 26 juillet 1953, ce qui n'empêche pas d'y trouver aussi des statues religieuses (Sacré Coeur...)!
Sur un côté du cimetière, on peut voir aussi un édifice dédié aux morts des Forces Révolutionnaires.


Les amateurs de rythmes cubains quant à eux, peuvent aussi se recueillir sur la tombe du papy musicien Compay Segundo décédé en 2003 et ré inhumé dans ce tombeau tout neuf en 2008.

Dans ce cimetière, on peut aussi voir toutes sortes de palmiers, aussi bien des palmiers nains que le fameux palmier royal, arbre emblématique de Cuba, qui se distingue par sa grande hauteur (40 mètres), son tronc parfaitement lisse et parfois légèrement bombé en son milieu. Son tronc sert dans la construction, ses fruits sont seulement consommés par les porcs, ses racines servent à soigner la migraine tandis que ses feuilles servent à faire le toit des maisons traditionnelles ou un emballage qui conserve bien la fraîcheur des produits.

En quittant ce quartier, nous longeons d'anciennes distilleries et entrepôts de rhum supportant des images de propagande et slogans. Ces bâtiments ont appartenu à la famille Bacardi (fabrication du rhum appelé Caney). Cette famille, moins révolutionnaire et patriote que son ancêtre inhumé dans le cimetière d'où nous sortons, a fui l'île dans le sillage du dictateur Batista.
Etrange spectacle d'un cortège funèbre avec le cercueil dans la benne d'un camion entouré de personnes debout tandis que le reste du cortège suit à vélo...



Court trajet vers le sud, à l'entrée de la baie nous conduisant à l'embarcadère situé en face à Cayo Granma, nommé ainsi pour commémorer le débarquement de Fidel et de 81 de ses compagnons le 2 décembre 1956 arrivés du Mexique à bord du Granma (abréviation familière pour "Grand Mère"). Ce nom a été également donné au principal journal cubain.
On dit qu'à Cuba, tous les changements sont arrivés par l'est!

Déjeuner sans intérêt particulier dans le restaurant de cette île de 4000 habitants où il fait bon vivre, en l'absence de toute voiture.

 

 

Castillo del Moro Notre bus nous récupère pour nous conduire non loin de là vers le Castillo del Morro classé au patrimoine de l'UNESCO en 1997 (sous le label "Château de San Pedro de la Roca").

Cette forteresse du XVIIe s. due à un ingénieur italien est implantée à l'entrée de la baie. Elle fut édifiée par les Espagnols au XVIIe s. (à partir de 1630) pour se protéger des pirates et corsaires (rappelons que les corsaires sont des ''pirates légaux'', aventuriers des mers qui capturaient des navires marchands pour le compte d'un État). Elle pouvait accueillir 400 soldats. Ce dédale de bâtiments, escaliers, pont-levis, douves... fut converti en prison au siècle suivant puis redevint fort.

Superbe vue sur Cayo Granma et la baie de Santiago depuis le haut des remparts qui dominent la mer à 71 mètres.




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Parque Cespedes, Casa de Diego Velazquez* et Calle Heredia

Nous revenons au coeur de la ville pour la visite pédestre du quartier colonial autour du Parque Cespedes.

C'est notre première véritable immersion au milieu du peuple cubain. Tout comme de l'Afrique du Sud, on pourrait parler de "Nation Arc-en ciel" car le métissage offre tous les dégradés du métissage entre peaux d'ébène et peaux très claires. D'ailleurs les autorités se flattent de ce brassage entre anciens colons et anciens esclaves, d'une culture exempte de racisme.
En réalité les choses ne sont pas tout à fait aussi parfaites. Bien des familles blanches ne voient pas d'un bon oeil les mariages colorées de certains de leurs rejetons. Pour ailleurs, on compte peu de peaux foncées parmi les dirigeants et cadres du parti et hauts fonctionnaires (tout comme les femmes sont sous-représentées).

Revenons à cette place dite Parque Cespedes. Plantée de grands arbres, elle est très agréable et riches des jolies façades qui l'entourent. La Catedral Nuetra Senora de la Asuncion possède une façade néoclassique qui date du XVIe s. (1522 et restaurée en 1922). Elle est dominée par une superbe statue de l'ange Gabriel niché entre les deux clochers. Endommagée par les raids des pirates et par les tremblements de terre. On pense que Diego Velazquez, le célèbre conquistador, est inhumé sous l'édifice qui est devenu un Musée Ecclésiastique.

L'Hôtel de Ville (ayuntamiento) plus austère et plus récent (1950) lui fait face. C'est de son balcon que Fidel prononça son premier discours le 1er janvier 1959.

Four à Or de la Casa de Diego Velazquez

Toujours sur cette place, visite du musée colonial installé dans la Casa de Diego Velazquez. Ce dernier reprit le projet de résidence qu'avait esquissé un autre conquistador, Hernan Cortes avant qu'il parte s'établir au Mexique.

C'est l'une des plus anciennes maisons de Cuba, construite vers 1620 et restaurée en 1965 dans le style mauresque (mudejar d'Andalousie), avec jalousies en boiserie (il s'agit d'un moucharabieh, sorte de treillis en saillie protégeant une fenêtre ou une loggia comme c'est le cas ici et permettant, dans l'architecture des pays arabes, de voir sans être vu), plafonds de cèdre à motifs géométriques (alfarjes).


Sur deux étages, organisés autour d'un patio, on y voit des mobiliers des maisons bourgeoises de diverses époques et aussi le four qui servait à fondre l'or.

 

 

La visite se poursuit sur la Calle Heredia très animée, en passant devant la maison du poète Jose Maria de Heredia (1803-1839) célèbre pour ses odes à la nature, à ne pas confondre avec son cousin, le poète du même nom qui émigra en France. Un musée y est installé.
Notre marche nous fait passer devant le Musée Emilio Bacardi.

Agréable promenade à pied dans les petites rues et découverte de la vie locale. On peut apprécier le charme des vieilles rues en escalier et des maisons typiques aux façades malheureusement lépreuses dès que l'on quitte les secteurs sauvegardés mais à Cuba comme en Afrique du Nord et pour des raisons un peu voisines, l'intérieur est parfois bien plus reluisant que ce que l'on en perçoit du dehors car "il semble qu'il vaut parfois mieux faire pitié qu'envie". Il faut éviter d'attirer convoitise et jalousie qui conduiraient à la dénonciation auprès du CDR.

Quelque 100 000 CDR ou Comités de Défense de la Révolution encartent 75% de la population et quadrillent le pays et exerçant plus qu'un contrôle social et forment une sorte de police politique de proximité. Chaque CDR est sous la responsabilité de deux délégués élus et d'un surveillant (!).

Ils ont différents rôles officiels:

- protéger les biens du peuple (concrètement éviter les détournements et vols de marchandises dans les épiceries, boulangeries.. l'abattage clandestin par les paysans)
- surveiller les 200 000 jeunes qui refusent de travailler
- déployer une action sociale auprès des familles en difficulté (y compris lors d'accidents de la vie)
- créer du lien social et organiser "le travail volontaire" consistant à nettoyer le quartier, à repeindre (quoi? les slogans de propagande toujours impeccables?).
- proposer des "candidats qualifiés" pour la mairie (et peut-être de là accéder au poste de député).


Calle Los Maceo, dans le quartier Tivoli qui accueillit toutes sortes d'immigrants, notamment des Français qui durent quitter l'île Haïti lors de son indépendance (1803 faisant suite à l'abolition de l'esclavage en 1793), nous assistons à une présentation de musique et de danses des esclaves des planteurs français, la Tumba Francesa (tout simplement "danse française")", classée au patrimoine culturel de l'île et au patrimoine immatériel de l'Humanité pour son authenticité.
La tumba francesa fut introduite ici par des colons français fuyant Haïti devenue indépendante dès 1804 sous l'impulsion de deux Noirs, Toussaint-Louverture et Jean-Jacques Dessalines.

Au seul son de percussions rudimentaires, ces danses lentes (menuets, quadrilles, marches) singent les danses bourgeoises des maîtres (qui eux-mêmes avaient imité la vieille aristocratie). Ce conservatoire est une association non gouvernementale dont la création remonte à 1852 !

Nous terminons notre boucle dans le centre en remontant vers l'est jusqu'à la place Dolores (l'école qui s'y trouve fut fréquentée par Fidel et Raul).


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Revue du Tropicana

 

Option onéreuse (45€) : à 22 heures, pour la revue du "Tropicana", à 1,5 km au nord-est de la ville. Pour ce prix là, on peut photographier quand même dans ce "paradis sous les étoiles" car le spectacle se déroule en plein air!

Le premier Tropicana, le plus célèbre est celui de La Havane, il a été crée en 1931 et fut apprécié par les vedettes du music-hall des années 30 à 50 (Joséphine Baker ou Nat King Cole entre autres). Trois autres cabarets Tropicana ont été montés à partir des années 1990 dans d'autres villes dont celui de Santiago

Une imitation des revues parisiennes, l'authenticité des costumes en moins, spectacle kitsch (coiffure en forme de lustre par exemple!) et ringard d'une heure et demie retraçant l'histoire de Cuba et des autres îles caraïbes...
Pour aider, assiette d'amuse-gueules (tranches de charcuterie peu engageante et de fromage), glaçons, une bouteille de Tu-Kola (ersatz du Cola bien connu mais interdit de séjour à Cuba, tout comme MacDo) et une bouteille de rhum blanc (42° Havana Club) pour quatre personnes, ce qui permet de composer à notre guise des cocktails "Cuba Libre" plus que nous ne pouvons en boire.

Les musiciens (un orchestre d'une vingtaine d'interprètes) et danseurs (danseuses pour l'essentiel) au nombre d'une quarantaine (sans compter le personnel de régie, service et contrôle) sont plus nombreux que les spectateurs du lundi soir (des touristes nouvellement arrivés et ne restant pas en séjour comme c'est notre cas) car les soirées les plus suivies sont celles de fin de semaine. Rentabilité incertaine ce soir... Peu de public donc pas de jolies jineteras (prostituées) en vue.

Une autre option (28€) permettait à ceux qui le souhaitaient d'aller voir des danses et de s'y initier à la "Casa de la Trova", avec cocktail et CD offert en prime...


 

A voir aussi si vous séjournez plus longuement:

- Quartier résidentiel éclectique (années 1920-30) de Vista Alegre
- Jardin des Helechos avec plus de 300 espèces de plantes endémiques de Cuba.
- Sanctuaire de la Virgen de la Caridad del Cobre (''cobre''= cuivre car l'endroit possédait des gisements de ce minerai), vierge noire sainte patronne de Cuba depuis 1916. Cette Vierge à l'Enfant Jésus est vêtue d'habits jaunes et portant une couronne sertie de diamants.
C'est l'unique basilique de Cuba et l'église la plus célèbre du pays, située à 20 km à l'ouest de Santiago sur la direction de la ville de Bayamo dite ''la Rebelle'' (autre fondation de Diego Velazquez). Un premier édifice tout simple avait été bâti en 1611.
- ''La route des martyrs'' conduit vers La Granjita Siboney (dans le parc Baconoa à une quinzaine de kilomètres à l'est de la ville), point de départ de la révolution cubaine.
- ''Cafetal Isabellica'', ancienne plantation de colons français au XVIIIe s.
- ''Gran Piedra'' et ses 454 marches pour arriver au sommet…

 



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