ISTANBUL


15 au 19 mai 2012


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AUTRES VOYAGES...


APERÇU HISTORIQUE

Fait unique au monde, cette ville fut pendant des millénaires la capitale de trois grands empires: l'empire romain, l'empire byzantin et l'empire ottoman...

La BYZANCE antique

Byzance, du grec ancien Byzántion (en latin  Byzantium) est une ancienne cité grecque, capitale de la Thrace, située à l’entrée du Bosphore sur une partie de l’actuelle Istanbul.

La mythologie attribue sa fondation à Byzas, le petit-fils de Zeus et d'Io...

Date possible et plus réelle de sa fondation: 667 av. J-C, peut-être par des habitants de Mégare, une ville de la banlieue d'Athènes. Mais son nom peut aussi provenir du toponyme  buzo signifiant "resserré" (comme dans Bosphore: buzo ("resserré") et  poros ("passage"), à moins que cela vienne d'un terme thrace signifiant "rivage".


En face, sur la rive asiatique, en 676 av. J-C naît la ville de Chalcédoine.

Au VIe s av. J-C, elle est contrôlée par les Perses de Darius jusqu'à sa conquête par Pausanias, roi de Sparte, en 479 av. J-C. Par la suite, Athènes et Sparte se sont disputé l'alliance de cette ville qui contrôle le passage vers le Mer Noire. En 439, elle se révolte contre Athènes qui la reprend après un siège de 9 mois.

Pendant la Guerre du Péloponnèse, la ville est ballottée entre les deux puissance rivales, Sparte et Athènes, jusqu'à la défaite de cette dernière, lors d'une ultime bataille navale en 405.

A la fin du IVe s. av. J-C, Athènes s'allie avec Argos, Thèbes, et Corinthe, anciens alliés de Sparte et reconquiert certaines cités grecques dont Byzance. Mais liguée avec Rhodes et Chios, Byzance s’affranchit du joug despotique d’Athènes (364 et 355). Peu après (334), sous le règne d'Alexandre le Grand, Byzance est obligée de reconnaître la suzeraineté macédonienne.

Au IIIe s. av. J-C, suite aux invasions des Gaulois, la ville est contrainte de leur verser un tribu et ne peut s'en acquitter qu'en percevant un droit sur la navigation du Bosphore.

Au cours du IIe siècle av. J-C, la Grèce passe progressivement dans l'orbite romaine. L'empire romain va poursuivre son expansion encore pendant deux siècles, intégrant la Thrace et Byzance, en 64 av. J-C, sous le règne de Pompée. La cité connaît alors un certain déclin. Si les empereurs romains semblent bien veiller à la prospérité des cités littorales, au IIe siècle de l'ère chrétienne, leur priorité est plutôt d'urbaniser la Thrace.

Suite à l'assassinat de l'empereur Commode en 192 de l'ère chrétienne, dans le conflit qui oppose Pescennius Niger contre Septime Sévère, Byzance fait le mauvais choix en soutenant le premier. La ville doit se rendre après un siège de trois ans mené par l'armée de Sévère qui massacre sa garnison, la démantèle (destruction des remparts en 196), la dépouille de tous ses privilèges et la laisse à l’état de simple bourgade. Son fils Caracalla, adoucit la punition de Byzance: il en fait rebâtir une grande partie et l’embellit de nouveaux monuments. Elle conserve son privilège de frappe monétaire jusqu'en 253.
En 258, Chalcédoine est détruite par les Goths ce qui entraîne un grave déclin de la région.

Dans les luttes entre tétrarques (les quatre Augustes) à la tête de l'Empire Romain, Byzance prend successivement le parti de Maximin Daia et celui de Licinius jusqu’à ce que Constantin reste unique empereur, en 324.


CONSTANTINOPLE

Constantin, dans sa volonté de recentrage de l'Empire romain, élève l'ancienne Byzance au rang de résidence impériale. Il définit aussitôt le plan de la nouvelle ville, en traçant un nouveau périmètre qui lui donne une superficie trois à quatre fois supérieure. La "nouvelle Rome" bénéficie d'un site naturel défensif qui la rend pratiquement inexpugnable alors que Rome, plus vulnérable.
Le 11 mai 330, la cérémonie de dédicace entérine la création de la ville de Constantin: Constantinopolis. L'empereur permet l'implantation de temples païens mais très vite la ville devient presque exclusivement chrétienne puisqu'il a fait le choix de cette nouvelle religion en 312 (même s'il n'est baptisé qu'en 337, sur son lit de mort).

La ville compte 100 000 habitants mais sa croissance se poursuit sous les successeurs de Constantin. La ville s'agrandit vers l'ouest. L'enceinte d'origine enserrant 700 hectares ne suffisant plus, Théodose II l'entoure de nouveaux remparts entre 412 et 414, ce qui porte la superficie de la ville à 1450 hectares tandis que sa population s'élèvera entre 400 000 et 500 000 habitants.


L'unité de l'Empire va cesser moins de 30 ans après la mort de Constantin, en 364
. Devant l'ampleur des menaces extérieures et conscient que les tâches sont trop nombreuses pour un seul empereur, Valentinien prend son frère Valens comme co-empereur et lui confie la partie orientale de l'Empire, de langue grecque. Pour la première fois, au lieu de l'Empire indivisible où il n'y a que des partages d'attributions, on voit apparaître deux États distincts. Par la suite, le partage se renouvelle jusqu'à la séparation définitive en 395. Ainsi naît l'Empire Romain d'Orient, que l'on désigne aussi sous le terme d'Empire Byzantin.

Sous le règne de ThéodoseII (408-450), 6500 m. de fortifications sont érigées à l'ouest de la ville: c'est une triple enceinte de 8,50 m. et 12 m. de haut, avec un fossé inondé, et percée de 9 portes principales (la porte méridionale nommée Porte d'Or était celle par laquelle les empereurs victorieux rentraient dans la ville).

Empires Romains d'Occident et d'Orient


Au plan religieux, le concile de Chalcédoine de 451, donne à la ville de Constantinople le titre de "Nouvelle Rome", ce qui fait de son évêque, le patriarche de Constantinople, le second personnage de l'Église alors que l'Empire romain d'Occident disparaît en 476 sous les coups des Huns conduits par Odoacre.

Le règne de Justinien (527-565) est marqué par l'ambitieux projet de restauration de l'empire, partiellement réalisé.
On lui doit l'uniformisation du droit romain, le Corpus iuris civilis, qui est encore la base du droit civil dans de nombreux États modernes.
Son règne est aussi celui sous lequel s'épanouit l'Art byzantin (basilique Sainte-Sophie, églises Sainte-Irène et église Saint-Serge-et-Saint-Bacchus).

La cité doit faire face aux attaques des Avars en 626 puis des Perses, des Goths, des Arabes en 669, 672-678 (le dernier compagnons de Mahomet succombe lors de ce siège) et 727.

En 673, la flotte du calife de Damas assiège la ville mais doit se replier devant la résistance byzantine et notamment sa flotte, très organisée et héritière des tactiques navales antiques.
De 726 à 843, le conflit des iconoclastes oppose les ordres monastiques au pouvoir impérial qui veut interdire le culte des images.
L'empereur Théophile (règne de 829 à 842) fait ériger une mur sur la façade maritme de la cité.

Pendant cinq siècles, l'Empire Byzantin va rester prospère, profitant de sa situation à l'une des extrémités de la Route de la Soie et en parvenant à faire face aux invasions (Slaves, Arabes, Vikings...).

Toutefois le schisme de 1054 qui affecte le christianisme va marquer le début de l'affaiblissement de l'Empire byzantin. Les divergences entre Latins et Grecs remontent à la séparation entre empires romains d’Occident et d’Orient qui accrut les différences culturelles et linguistiques.
Aux problèmes théologiques se sont mêlés les enjeux d'une géopolitique complexe qui implique non seulement le Pape et le patriarche de Constantinople, mais aussi les empereurs byzantins. Chacune des Églises, la romaine et l'orthodoxe, se revendique comme l'unique continuatrice de l'Église du premier millénaire... Sainte-Sophie devient ainsi le siège du patriarche orthodoxe de Constantinople.

Les trois premières croisades (1095-99, 1147-49 et 1189-92) ont déjà été l'occasion de frictions (serment d'allégeance et hommage aux empereurs byzantins face aux ambitions territoriales des empereurs romains germaniques) avec l'Empire Byzantin dans la mesure où Constantinople se trouve sur le Chemin de la Terre Sainte.

En 1203, la Quatrième croisade est détournée par les Vénitiens qui s'emparent de Constantinople sous le prétexte de rétablir Alexis IV sur le trône usurpé par son oncle Alexis III et ce, en échange d'une aide byzantine pour la croisade. Devant la difficulté de la ville à s'acquitter de sa dette, tout qui n'est donc pas or et argent est brisé ou jeté à la mer.
En 1204, profitant d'une révolte, les croisés percent une brèche dans le mur du côté de la mer et victorieux ils mettent la ville à sac pendant trois jours, au cours desquels de nombreuses œuvres d'art seront volées ou détruites (par exemple les chevaux de Saint-Marc qui formaient le quadrige de l'hippodrome).

Ainsi la ville et l'Empire perdent définitivement leurs ressources commerciales au profit des Vénitiens et des Génois.
L'Empire se scinde en trois états, jusqu'à ce que les forces de l'empire de Nicée conduites par Michel VIII Paléologue, soutenu par les Génois, reprennent la ville aux Vénitiens en 1261. Mais la ville, vidée de toutes ses richesses, de ses habitants et aux trois quarts en ruine, peine à se reconstruire. Les Empereurs sont de plus en plus endettés vis-à-vis des Génois et des Vénitiens auxquels ils concèdent des privilèges énormes.
Sur la rive nord de la Corne d'or, les Génois fondent la ville de Péra en 1273 et prennent le contrôle du commerce.

Les Turcs Ottomans, qui se sont déjà emparés de la totalité de l'Asie Mineure à partir de leur victoire sur l'Empire byzantin (bataille de Manzikert en 1071) et après s'être imposés contre les Turcs Seldjoukides et avoir fondé en 1299 (ou 1301?) l'Empire Ottoman (du nom de son souverain Osman Ier), passent en Europe et s'emparent en quarante ans de la péninsule des Balkans.
Constantinople est encerclée et l'Empire Byzantin se réduit pratiquement à sa capitale.
Les empereurs byzantins espèrent la venue de secours d'Occident en échange d'une réunification avec l'église romaine, mais cette croisade est vaincue en 1444 à Varna.

Après avoir échoué sur le mur maritime, le 29 mai 1453, Constantinople est prise par les forces ottomanes conduites par le sultan Mehmet II dont les canons sont parvenus a percé le mur de Théodose..
Le dernier empereur romain Constantin XI Paléologue meurt sur les remparts en défendant sa ville.


ISTANBUL

La chute de Constantinople met fin à un empire qui avait duré plus de 1000 ans. C'est l'un des évènements qui ouvre la période de la Renaissance et met donc fin au Moyen Age.

Le sultan Mehmet II fait de la ville vaincue la capitale de son empire, remplaçant Edirne (Andrinople) en Thrace, qui avait elle-même succédé à Bursa (sur le rive sud de la Mer de Marmara), première capitale de l'empire entre 1326 et 1366.

Les Ottomans repeuplent la ville de Turcs tandis que les chrétiens orthodoxes (sous l'obédience du patriarche) ou Roumis (terme par lequel les byzantins se désignaient eux-mêmes), sont regroupés au sein du "Milliyet de Rum"dans la quartier nord (le Phanar).
Les Ottomans ne procèdent pas à des conversions forcées d'ailleurs les minorités religieuses sont protégées par le système du millet. Il s'agit d'une organisation des communautés religieuses (sans base ethnique) dans lesquelles l'autorité ottomane nomme les dignitaires (ce qui posa longtemps un problème avec les chrétiens catholiques ne reconnaissant que l'autorité romaine) mais qui leur interdit cependant tout prosélytisme. Le pouvoir conféré aux millets allait au-delà de la sphère religieuse puisqu'ils disposaient de leurs lois propres, collectaient des taxes... Système qui va perdurer et d'appliquer à d'autres courants religieux non musulmans (tous ces derniers relevant du sultan) jusqu'à la constitution de 1856.
Cependant d
e nombreux chrétiens slaves, grecs ou arméniens, pauvres et démunis, se convertissent à l'islam pour ne pas payer le haraç (capitation sur les non-Musulmans) tandis que les populations chrétiennes des Balkans, de l'Anatolie, de Syrie et d'Égypte fournissent à l'Empire (le plus souvent par la conscription forcée des jeunes garçons) son principal corps militaire, celui des janissaires.

Les sultans embellissent et développent la ville: ils restaurent les citernes et les bains (des thermes gréco-romains que nous appelons depuis lors bains turcs). Le Grand Bazar, le Palais de Topkapi et des mosquées voient le jour. L'architecture mêle les influences arabes, persanes et byzantines. Sous le règne de Soliman Ier surnommé le Magnifique en Occident (et le Législateur en Turquie) la ville se pare des oeuvres de l'architecte Sinan.
La ville redevient une des métropoles du monde, avec un niveau de vie et d'hygiène supérieur à la moyenne européenne.

Comme sous l'Empire byzantin, l’Empire ottoman n'avait pas de titres héréditaires, mais des offices révocables par le sultan ( vizirs, pachas et agas).

Depuis la conquête de l'Egypte en 1517 par Selim Ier, le sultan s'impose en tant que leader du monde islamique et successeur légitime des califes abbassides (ce que renforcera la prise de Bagdad en 1534 par son fils, Soliman). A partir du XVIe s., les sultans prennent le titre de calife, c'est-à-dire successeur de Mahomet et chef de la communauté musulmane (l'oumma) tandis qu'ils étendent leurs conquêtes ( Syrie, Irak, Egypte, Soudan, Libye, Tunisie, Algérie, Serbie, Hongrie...).

C'est aussi sous son règne que se nouèrent des alliances (1528, 1536 et 1542) entre l'empire ottoman et le royaume de France contre leur ennemi commun, l'Empire des Habsbourg, incarné par Charles Quint. François Ier avait sans doute le désir de se venger de sa défaite à Pavie en 1524, défaite qui avait entraîné sa capture et sa captivité à Madrid jusqu'e, 1526... Alliance à impact militaire (prise de Nice par Barberousse en 1543), diplomatique (la France dispose de la première ambassade dans le quartier de Galata) et commerciale (privilège de libre navigation des navires français dans les eaux ottomanes). De plus, ces contacts initient une francophilie et l'on comprend mieux comment la mangue turque a adopté quelque 5000 idiomes français...

Cela marque l'apogée de l'empire ottoman car bientôt il ne parvient pas à s'imposer face aux flottes espagnoles et vénitiennes (bataille de Lépante en 1571 pendant "le sultanat des femmes") tandis que sur terre, Vienne leur résiste (1683).
L'Empire doit aussi faire face à des révoltes ou à des soulèvements militaires tel celui des spahis à Constantinople au début de l'année 1603 ce qui n'empêche pas Ahmet Ier de faire bâtir la Mosquée Bleue
De plus en plus nombreux, les janissaires forment un État dans l’État et sont recrutés de plus en plus parmi les musulmans y compris parmi les Turcs et ne sont plus comme auparavant des esclaves chrétiens. Ils obtiennent le droit de se marier et s’installent dans la vie de garnison, spécialement à Constantinople. Le corps des janissaires devient une garde prétorienne et arbitre les compétitions dynastiques.

Après le XVIIIe s. marqué par le déclin effectif et les premières pertes territoriales (Hongrie), le sultan préfère les plaisirs (c'est "l'époque des Tulipes") à la politique et abandonne la réalité du pouvoir au Grand Vizir (Premier Ministre). La désagrégation se poursuit au XIXe s. avec la perte de la Grèce, de l'Égypte, de l'Algérie puis des Balkans. En 1856, la constitution inspirées par l'Esprit des Lumières met fin au principe des millet et accorde les mêmes droits aux sujets de l'Empire.
L'Arménie est réprimée dans le sang en 1895, préfiguration du génocide qui a fait environ un million de victimes et perpétré à l'instigation du mouvement des "Jeunes Turcs", entre le 24 avril 1915 (ce jour-là, les autorités réunirent les intellectuels et les notables arméniens à Istanbul et ensuite les exécutèrent) et jusqu'en juillet 1916.

Du fait qu'en 1914, l'Empire Ottoman s'est joint à la coalition des Empires centraux constituée de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, leur défaite en 1918 lui porte un coup fatal. Mehmet VI, le dernier sultan aura eu un règne éphémère (1918-1922).
Le Traité de Lausanne conclu le 24 juillet 1923, est moins sévère que le Traité de Sèvres de 1920 dans la mesure où toute l’Anatolie et la Thrace orientale reviennent à la Turquie.

Cela résulte de la guerre républicaine conduite par Mustafa Kemal Atatürk entre 1920 et 1923 contre le pouvoir du Sultan, contre les troupes arméniennes, contre les autonomistes kurdes et contre les troupes d'occupations étrangères (Italie, France, Royaume-Uni) et contre les troupes grecques (qui doivent abandonner la Thrace et Istanbul).

Jusqu'en 1930, l'agglomération s'appelle officiellement Constantinople, et "Stamboul" ne désigne que la Vieille Ville.
Le nom d'Istanbul vient du grec Is tím boli(n) ou is tin poli, signifiant "vers la Ville" ou "à la Ville".
Une autre étymologie populaire s'est greffée, à partir du nom Islam-bol signifiant alors "là où l'Islam abonde".

A l'avènement de la République de Turquie, en octobre 1923, la capitale est transférée à Ankara et, suite de la réforme de la langue et de l'écriture par Atatürk en 1928, la ville dans son ensemble est désignée depuis 1930 sous la forme moderne ISTANBUL.

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sur l'histoire de la Turquie

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Drapeau de la Turquie.



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Aperçu géographique...

Seule ville du monde située sur deux continents, son prestige a peu d'équivalent.

Relief et hydrographie

Le Bosphore (Bogazici) coupe la ville en deux: rive européenne, Rumeli, et rive asiatique, Anadolu. Dès l'Antiquité, le site s'est imposé comme un lieu de passage au croisement de la route terrestre reliant l'Orient à l'Occident et de la route maritime reliant la Mer Méditerranée à la Mer Noire. Le détroit est long d'une trentaine de kilomètres et profond en moyenne de 60m. Sa largeur varie entre 4700m à son débouché sur la Mer Noire et 450m au point le plus étroit, à Anadolu Hisan.
Un courant dirigé du nord vers le sud se fait sentir dans le Bosphore pour une double raison. Tout d'abord, il existe une dénivellation de l'ordre de 40cm entre l'entrée dans le Bosphore au nivau de la Mer Noire et sont débouché en Mer de Marmara, au niveau d'Istanbul. Ensuite, un courant de surface dirigé dans le même sens trouve son origine dans la différence de salinité entre les eaux de surface de la Mer Noire moins denses (16g de sel par litre) que celles de la Mer Egée (37g) qui, elles, alimentent un courant de fond en sens opposé.

La rive auropéenne est également coupée en deux par la Corne d'Or (Halic): Sultanahmet, au sud et Beyoglu, au nord. Son nom antique était Keras ("la Corne"). C'est l'estuaire de deux rivières mesurant 7500m de long pour une largeur maximale de 570m à sa jonction avec le détroit du Bosphore.

Istanbul est située au sud du détroit du Bosphore qui sépare l’Asie de l’Europe, et relie la mer Noire à la mer de Marmara.

Cette mer est une mer intérieure couvrant 11km², longue de 275km et large au maximum de 85km, peu profonde. Ses rives furent considérées comme le nombril du monde aux premiers temps de la Chrétienté avant de devenir, un millier d'années plus tard, celui de la civilisation musulmane (et ottomane).

Rappelons que la Mer de Marmara dispose d'un autre verrou au sud, le détroit des Dardanelles qui la relie à la Mer Egée en réalisant de ce fait une autre séparation entre rive européenne et rive asiatique.

Les Iles des Princes, un archipel de 9 îles se situent dans la Mer de Marmara, à 25km au sud d'Istanbul.

La ville d’Istanbul se situe tout près de la faille nord-anatolienne, une faille coulissante, correspondant au glissement latéral, au rythme d'environ 20 mm par an, entre la plaque eurasienne et la plaque anatolienne, faille à l'origine du Bosphore.. En effet, la Turquie est située sur la plaque anatolienne, qui est poussée vers l'ouest par les plaques eurasienne et arabique.
C'est une faille active qui a déjà produit plusieurs séismes très destructeurs à l’époque contemporaine.

 

Climat et saisons

Istanbul bénéficie d'un climat tempéré, influencé par des zones continentales, mais aussi par les masses maritimes au nord et au sud.


Les étés sont chauds et ensoleillés, avec un air humide mais des pluies limitées. Les hivers sont froids et humides, avec beaucoup de pluies et souvent de la neige, mais ils sont rarement glaciaux. Les printemps et les automnes sont doux et modérément humides.


La moyenne annuelle des températures est de 14°C. Janvier et février sont les mois les plus froids avec une moyenne de 6°C et juillet et août les plus chauds avec une moyenne d'environ 23°C.

Les précipitations annuelles sont en moyenne de 850 mm par an. Elles sont réparties irrégulièrement au long de l'année, surtout entre l'automne et l'hiver.



Population et démographie

La ville comptait 700 000 habitants en 1927, un million en 1950, deux millions en 1960, trois millions et demi en 1970 et finalement entre 1 et 15 millions à ce jour. Selon d'autres sources, la population aurait même dépassé 22 millions d'habitants... mais alors où met-on les limites de la ville ?

La ville compte une communauté arménienne de 45 000 personnes (sur 60 000 dans l'ensemble du pays).


Economie et ressources

Bien que Istanbul ait perdu le statut de capitale politique de la Turquie au profit d’Ankara en 1923, elle n'en reste pas moins la ville majeure de Turquie sur le plan économique, industriel, éducatif et culturel, et le plus important centre d’import-export.

Elle abrite également le plus grand port de commerce du pays. Istanbul est la ville la plus riche de Turquie avec un PIB de 174 milliards de dollars, ce qui la place également au 28e rang des grandes métropoles mondiales.

Le tourisme compte beaucoup dans l'économie stambouliote grâce aux 6,5 millions de visiteurs qui se rendent dans cette ville chaque année.

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sur la géographie de la Turquie


Notre tout petit groupe familial (3 personnes) a réservé quatre nuitées (petits-déjeuners compris) dans un petit hôtel du centre ancien et les vols AR sur la compagnie nationale Turkish Airlines afin de choisir des horaires compatibles avec notre préacheminement TGV de province vers Roissy (ce qui n'est pas possible avec les vols charters aux horaires connus tardivement et parfois sujets à changements imprévus), de sorte que nous ayons 3 jours pleins (du 16 au 18 mai) à Istanbul et sans devoir prendre d'hôtel à Paris en cas de départ trop matinal ou de retour trop tardif.

Très bon service de la compagnie aérienne avec des appareils Airbus, A320 à l'aller et, un peu plus moderne, un A321 (écran individuel) au retour, avec un bon service de restauration (pour le dîner du voyage aller: salade de haricots verts, médaillons de poulet rôti ou ragoût de boeuf et plum-cake et pour le déjeuner du retour: saumon fumé, aubergine farcie ou brochette de poulet et panna cotta).

Quelques mots au sujet de l'hôtel Fehmi Bey qui dispose de 27 chambres climatisées (de single à triple). Selon les sites, on l'évoque en tant qu'ancienne maison ottomane, maison de maître voire ancien manoir. En pratique, on a l'impression qu'il est fait par intégration de bâtiments attenants (différences de niveaux). Il comporte quatre étages surmontés d'une terrasse en partie couverte où l'on peut prendre le petit-déjeuner: vue sur la Mosquée Bleue toute proche, le Bosphore et la rive asiatique ainsi que sur la Mer de Marmara. Notre chambre double d'une vingtaine de m² était tout à fait correcte avec en enfilade trois pièces: salon (avec minibar), chambre avec un grand lit et enfin toilettes-WC. Notre collègue en chambre single était moins bien lotie avec une chambre de 12m² et, par une petite fenêtre, une vue sur une ruelle sombre. L'hôtel met gratuitement à disposition une connexion wifi ainsi que deux ordinateurs.


Parlons budget.
Hors préacheminement TGV province-Paris et hors assurance, les vols internationaux et l'hébergement (4 nuits) nous sont revenus à 608€ par personne (base: chambre double).
Les visites (dont on trouvera le détail dans les pages suivantes du site) ont coûté 85€ ou 195YTL, dont 50YTL de locations d'audio-guides, 25YTL pour la croisière longue sur le Bosphore (un conseil: pour optimiser le temps, faire la croisière complète sur l'après-midi afin de libérer la matinée pour des visites).
Ce à quoi il reste à ajouter 10€ (24YTL) pour les transports en commun: tramway, bateaux et funiculaire (voir plus bas).
La restauration et les menus frais (bouteilles d'eau...) se sont élevés à 73€ (ou 170YTL).
Soit un total par personne (base chambre double) de 776€ pour 3 jours pleins à Istanbul.





Les quartiers visités:

  • le centre: Sultanahmet et Pointe du Sérail ,

    Religion(s) et Islam

  • le centre: quartier du Bazar ,

    Fête de circoncision

  • le centre: au nord de la Corne d'Or,

    Conditions des femmes

  • la rive asiatique ,

    Mosquées diverses

  • le Bosphore (croisière).

    Pour conclure...

    Zones où des sites sont classés au
    Patrimoine Mondial de l'humanité de l'UNESCO repérées par le logo .

    Les circuits et itinéraires quotidiens sont présentés un peu plus loin.


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    Trois jours pleins et pourtant une visite trop rapide! Quatre voire cinq ou six jours seraient plus appropriés...
    Avec un programme similaire mais en prenant davantage le temps, il aurait fallu compter une journée de plus soit quatre jours.
    En cinq ou six jours, la découverte d'Istanbul et de ses environs serait encore plus complète et plus cool avec quelques visites dans le secteur des Remparts de Théodose.
    Côté intérieur, les quartiers les plus pourvus de monuments historiques, quartier classé par l'UNESCO en 1979: quartiers de Balat et Fener, les extraordinaires mosaïques et fresques de l'église St Sauveur in Chora (Kaariye Camii), synagogues, Palais de Constantin Porphyrogénète, Palais des Blachernes...
    Et, côté extérieur également classé par l'UNESCO peu après, en 1981: quartier d'Eyüp, lieu de pèlerinage musulman et aussi lieu où se trouve le café Pierre Loti.
    Avec encore un peu plus de temps, il serait aussi possible d'entreprendre des excursions aux Iles des Prince ou sur la Corne d'Or et de visiter le Palais de Dolmabahce sur le Bosphore...
    Il faut considérer qu'une fois sur place, une journée supplémentaire revient à environ 50 ou 60€ par personne (chambre double en hôtel 2 ou 3 étoiles).
    Même sur une base d'un séjour de 6 jours pleins, si l'on n'a pas des goûts de luxe, le budget reste raisonnable en s'établissant au-dessous de 1000€, tout compris au départ de Paris.

    Enfin, une suggestion aux TO qui, via divers magazines, nous proposent des circuits de 8 jours en Turquie (Lycie, Cappadoce, Izmir... avec pour certains circuits un passage fugace d'une journée à Istanbul) à des prix promotionnels de 199€ ou 149€ voire 129€....
    Même si en réalité lorsque l'on additionne les frais masqués, le prix complet s'élève (incluant taxes d'aéroports et forfait "culture et gastronomie") aux alentours de 400€, il reste malgré tout très attrayant:
    => proposez nous donc un circuit original incluant une découverte complète d'Istanbul (et je me risque à proposer un titre!) "La cité grecque de Troie et les trois capitales ottomanes: Bursa, Edirne et Istanbul", en consacrant 3 ou 4 jours pleins à Istanbul (en incluant ou en proposant en option les croisières sur le Bosphore et vers les Îles aux Princes) même si, au final, il en coûte 50 ou 100€ de plus par rapport à vos circuits habituels !
    Il faut songer à renouveler votre offre car depuis 3 ans on commence à saturer de toutes vos propositions similaires...
    Voyez que pour notre part nous n'avons pas eu la patience de vous attendre !!!


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    Documentation et crédits

  • mes notes de voyage
  • "Turquie de l'ouest et Mer Noire" (Cappadoce) Collection Guide Bleu Hachette aux Editions Hachette - Paris 1998
  • "TURQUIE" par Dominique de LA TOUR aux Editions Guides Londeos - Paris 2011
  • "TURQUIE" Collection le Guide du Routard 1998-99 aux Editions Hachette - Paris 1998
  • "ISTANBUL" par Kemal Cig aux Editions Net Turism ve Ticaret - Istanbul
  • " ISTANBUL" dans la Collection Guides VOIR aux Editions Hachette Livre - Paris 2010
  • "ISTANBUL Cartoville" dans la Collection L'essentiel en un clin d'oeil aux Editions Guides Gallimard - Paris 2011
  • "BYZANCE" roman (traduction) de Michael ENNIS - Editions des Presses de la Cité - Paris 1991. Un roman parmi d'autres ayant pour décor cette ville magique...
  • "La grande histoire des peuples arabes" magazine L'EXPRESS numéro double de janvier 2012
  • "Soliman le Magnifique" dans la série Secrets d'Histoire de Stéphane Bern, diffusé par France 2 le 21 août 2012
  • en ligne, les fiches et cartes libres du "World Factbook"
  • et surtout la fabuleuse encyclopédie libre en ligne Wikipédia (open GNU)
  • ainsi que de nombreux autres sites sur la toile, notamment l'Istanbul-guide (très complet et en français)...


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    BON A SAVOIR

    QUAND PARTIR ?
    Pour une réponse globale, on peut dire que en principe, avril-mai sont des mois favorables, échappant aux rigueurs de l'hiver, à la canicule estivale et aux pluies d'automne...
    Mais pas de chance pour nous.
    Notre court séjour se situe entre deux périodes de beau temps.
    Il nous faudra faire avec un temps maussade, des températures variant entre 14 et 23° (20° ressentis au mieux en raison du vent). Mais ce sera encore mieux que de subir le temps détestable qui sévit en France au même moment!
    C'est ainsi. Le climat n'est jamais constant et il fluctue autour de moyennes. Cependant une Stambouliote nous indiquait que les Turcs ressentent objectivement les effets d'un changement climatique (?).

    SANTE :

    Boire plutôt de l'eau en bouteille encapsulée et limiter la consommation des crudités... mais sur ce dernier point, nous ne nous y sommes pas astreints et n'avons pas eu à en subir les conséquences.

    Décalage de +1 heure.

    Voltage 250 volts 50 HZ mais il faut parfois un adaptateur si les prises de nos équipements comportent une terre.

    CIRCULATION ET TRANSPORTS

    Dans l'Istanbul d'aujourd'hui, on est frappé par la modernité des transports et par l'organisation de la circulation, relativement efficaces compte tenu des nombreuses contraintes du site: urbanisme éclaté par l'estuaire de la Corne d'Or et le défilé du Bosphore, des collines pentues un peu partout, des risques sismiques...
    Le pourtour de la presqu'île est parcouru par un grand boulevard, doublé par une ligne de chemin de fer dans sa partie sud et est. En outre de grands axes transversaux franchissant la Corne d'Or permettent de relier les parties sud et nord de la ville européenne. La liaison avec la partie asiatique est plus compliquée car là il faut franchir le Bosphore qui dans cette zone est large de plus de 1,5km. Il faut aller plus de 5km au nord du centre pour trouver le premier pont franchissant le Bosphore de sorte que les liaisons entre les deux rives sont largement assurées par les transports maritimes: bateaux (vapur ainsi nommés en souvenir des bateaux à vapeur), ferries, et catamarans rapides nommés autobus de mer (deniz otobüsü)...

    Il existe une ligne de métro dans la partie située au nord de la Corne d'Or, à partir de Taksim, une ligne de métro léger (hafif metro) reliant le quartier de Aksaray à l'aéroport, un tramway sur rails, en site partagé avec la circulation générale, qui dessert les quartiers centraux de part et d'autre de la Corne d'Or, en franchissant le Pont de Galata et deux funiculaires, ainsi que des lignes de trains de banlieue aboutissant sur les rives européenne (gare de Sirkeci, au centre historique) et asiatique (quartier de Kadiköy). Dans l'agglomération, ce service de transports en communs est assuré par IETT (Istanbul Elektrik Tramvay ve Tünel, ce qui signifie Istanbul Tramway Electrique et Tunnel)
    La municipalité gère également un système de bateaux-navettes et traversiers (composé de vapur, d'hydroglisseurs, de ferries et de vedettes rapides) de la compagnie IDO (Istanbul Deniz Otobüsleri, ce qui signifie Istanbul Bus de Mer) entre les débarcadères (Eminönu, Kabatas, Usküdar...) situés des deux côtés du Bosphore ainsi que sur chaque rive de la Corne d'Or.
    À Istanbul, le transport en taxi (ou taksi en turc) est très développé. Les véhicules sont facilement identifiables à leur couleur jaune, à leur enseigne mais aussi avec la lettre T sur leurs plaques d'immatriculation. Pour une course, il faut payer la montée ainsi que la distance parcourue mais aussi des frais particuliers comme les péages.
    La construction d'un tunnel ferroviaire sous le Bosphore (le tunnel le plus profond du monde), baptisé Marmaray, est en cours depuis 2004. L'inauguration est prévue pour 2013.
    A noter qu'une navette aéroport part du sud de l'hippodrome et dessert ainsi les nombreux petits hôtels et chambres d'hôtes (pansyion) du centre touristique de Sultanahmet.

    Sur le plan pratique, nous avions prévu d'utiliser une carte prépayée et rechargeable Istanbul Kart. Ce système a été mis en place au printemps 2009 pour remplacer définitivement la clé électronique ou Pass Akbil (Akilli Bilet) à compter du mois d'août 2011. C'est ce que nous avons faits mais nous le regrettons car ce n'est pas très utile pour un court séjour. De plus, on ne peut pas l'acheter n'importe où tandis qu'à tous les arrêts de tramways on trouve des distributeurs de jetons et enfin elle ne donne pas accès (pas plus que les jetons d'ailleurs) à la croisière sur le Bosphore (les lecteurs et tourniquets sont neutralisés et l'on n'utilise que des tickets à double écornement puisque la croisière autorise une escale). L'intérêt économique de l'Istanbul Kart, c'est une réduction de 0,25YTL par trajet, soit 0,10€ (et une réduction en cas de correspondance) puisque chaque unité vaut 1,75YTL tandis qu'un jeton coûte 2YTL..
    En pratique, on peut l'obtenir dans des kiosques à journaux près du pont de Galata. On paie une consigne de 7YTL, remboursée lorsqu'on restitue la carte, et on la fait charger (ou recharger) du montant que l'on souhaite.

    ACHATS, SOUVENIRS ET MARCHANDAGE:
    Copies d'antiquités (attention à ne pas emporter d'antiquités authentiques), bijoux, pipes en écume de mer (minéral blanc, tendre et très léger, typique de Turquie), tapis, vêtements de cuir...
    Dans le Grand Bazar: tapis et kilims, tissus et broderies, céramiques d'Iznik (bleue et blanche), bijoux (vendus au poids!), lampes, narguilés (pipes à eau)...
    Au Bazar Egyptien: loukoms, baklavas, épices et aromates, fruits secs...

    Par rapport à la proposition du marchand, faire une offre à moitié du prix demandé, quitte à remonter un tout petit peu... Et s'il y a accord sur le prix, vous êtes moralement tenu d'acheter.


    MONNAIE ET CHANGE :
    Contrairement aux circuits en voyages organisés où il n'est pas nécessaire de changer beaucoup d'argent et où l'Euro est accepté pr les prestataires, en voyage individuel, même dans cette grande ville toute proche des frontières de l'Europe, on ne peut rien faire sans la monnaie nationale (billets d'entrée dans les sites, restaurant, transports...).

    En 2005, la nouvelle livre ou lire turque (YTL) a été mise en place.
    1 YTL ("Yeni Türk Lirasi") = 1 000 000 TL (l'ancienne "türk lirasi")
    1 YTL = 100 kurus (mais "pauvres" touristes que nous sommes: on n'en verra pas la couleur!)
    1 YTL = environ 0,50 euro


    FORMALITES, SECURITE
    Une simple carte d'identité (encore valable trois mois après la date d'entrée) suffit pour séjourner en Turquie pour une durée n'excédant pas 90 jours.
    Pas de visa pour les Français.

    Mise en garde du Ministère des Affaires Etrangères
    "A
    ttentats dans les zones touristiques
    Les nombreux attentats qui ont frappé la Turquie ces dernières années attestent, y compris pour les touristes étrangers, de la persistance d’un risque terroriste dans ce pays. L’organisation terroriste PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) a visé en 2005 et en 2006 des stations balnéaires (Kusadasi, Cesme, Antalya, Marmaris) et continue de cibler ponctuellement de grands centres urbains touristiques (attentats au colis piégé à Istanbul et Izmir en 2007, attaque à main armée contre le consulat général des Etats-Unis en juillet 2008, attentat contre un bus le 22 juin 2010 à Istanbul faisant 5 morts et 12 blessés).
    Un attentat suicide perpétré dans le cœur d’Istanbul sur la place Taksim a fait 32 blessés le 31 octobre 2010.
    Face au terrorisme, la plus grande vigilance s’impose dans les lieux publics en Turquie."


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    NOS ITINERAIRES DANS LA VILLE
    voir plus haut le MENU INTERACTIF pour aller à la découverte des quartiers

    Petite sortie dans le quartier le soir de notre arrivée.

    Il est 21H30 et c'est sous une pluie fine que nous entreprenons une première découverte du quartier historique puisque notre hôtel se trouve à 50m environ de l'extrémité de l'hippodrome, là où sont érigés les obélisques. Nous poursuivons sur un petit kilomètre en longeant Ste Sophie et jusqu'à la Sublime Porte, au pied du Palais de Topkapi. Retour par le même chemin avec des perspectives inversées...

    Première reconnaissance Fhemi Bey


    Première journée: découverte de trois quartiers de part et d'autre de la Corne d'Or.

    Malgré un ciel maussade, magnifique point de vue depuis la terrasse de l'hôtel où nous prenons le petit-déjeuner.
    8H15, c'est parti pour une longue journée.
    Matinée bien grise mais la température reste clémente: les obélisques et colonnes de l'Hippodrome, contournement par l'est (anciennes fortifications) de la Mosquée Bleue, du Hammam et de Ste Sophie, visites de Topkapi et du Harem (avec audio-guide), rue Sogukçesme et Sainte Sophie (avec audio-guide). 2,5km de marche environ...
    Déjeuner rue Divanyolu au restaurant "House of Medusa".
    Début d'après-midi avec de petits passages pluvieux et de belles éclaircies en fin de journée: visites de la Citerne-Basilique puis de la Mosquée Bleue, petit tour à l'extrémité sud de Sultanahmet pour aller visiter la mosquée Kücük Ayasofya (dite Petite Ste Sophie) et retour vers la plus proche station de tramway. Un circuit d'environ 2,5km.
    Fin d'après-midi plus agréable pour la promenade: le tramway nous conduit à l'entrée du Pont Atatürk plus connu sous le nom de Pont de Galata qui une fois franchi à pied, en passant près des dizaines de pêcheurs qui s'y sont installés, nous conduit au nord de la Corne d'Or où nous visitons la Tour de Galata puis le quartier de Pera (Beyoglu), autour de la rue piétonne Istiklal (si l'on fait exception du "Tramway Nostalgique" qui la parcourt), entre Tünel et Taksim soit un peu plus de 3,5km de marche tranquille.
    Bon dîner au "Neyle Meyle", l'un des nombreux restaurants de la petite rue Nevizade.

    JOUR1 : Topkapi, Sultanahmet et Péra House of Medusa Neyle Meyle Hippodrome et Mosquée Bleue Saint Sophie Palais de Topkapi Tour de Galata Quartier de Pera et Rue  Istiklal Pont de Galata


    Deuxième journée: du quartier du Bazar à la rive asiatique
    .

    8H15, c'est parti pour une longue marche sous un ciel radieux.
    Nous gagnons un axe important d'est en ouest, avec les rues Divanyolu, Yeniceriler (se prolongeant par la rue Ordu).
    Visite du nord-ouest du quartier de Sultanahmet en passant près du Mausolée de Mahmut II et de la Colonne de Constantin. Puis c'est le quartier du Grand Bazar où les visites d'une bonne demi-douzaine de mosquées vont s'enchaîner, les caravansérails ou han (au nord du Grand Bazar), les bazars: le Grand et l'Egyptien, l'Aqueduc de Valens... Soit environ 5 ou plutôt 6km.
    Déjeuner entre les embarcadères d' Eminönü et la gare de Sirkeci, au "Konyali Lokantasi".
    Escapade sur la rive asiatique pour l'après-midi.
    Un ferry pour la Harem. Marche sur la promenade donnant un point de vue sur les rives européennes d'Istanbul et petite excursion sur l'îlot supportant la Tour de Léandre (Kiz Kulesi). Nous grimpons dans le labyrinthe de ruelles d'Üsküdar avec coup d'oeil dans quelques mosquées et petits marchés. Pour finir, visite d'une "mosquée de poupée" Semsi Pasa Camii, posée au bord de l'eau, avec son cimetière marin... Temps et intérêt mal évalués, il eut sans doute été préférable de passer l'après-midi vers la Corne d'Or (quartiers de Fener-Balat, Remparts de Théodose et les anciens palais byzantins). Une marche d'environ 4km...
    Retour par bateau ("autobus de mer) à Eminönü. En prenant tout notre temps, nous avons tout loisir de prospecter l'étage inférieur du Pont de Galata où sont installés des dizaines de bars et restaurants.
    Nous y dînerons au "Sirena" pour le point de vue sur la Corne d'Or au soleil couchant mais évidemment ce n'est pas le genre d'endroit où l'on a le meilleur rapport qualité/prix !
    Espérons une aussi belle journée demain pour la croisière sur le Bosphore....


    JOUR 2: quartiers du Bazar et d'Üsküdar Konyali Lokantasi Sirena Aqueduc de Valens Mosquée des Princes (Sehzade) Mosquée de Soliman Ier  (Süleymaniye) Bazar égyptien (Misir Carsisi) et Nouvelle Mosquée Mosquée et Tour de Beyazit Grand Bazar (Kapali Carsi) Mosquée Nuruosmaniye Colonne de Constantin et Mausolée de Mahmut II Tour de Léandre (Kiz Külesi) Mosquée Semsi Pasa Mosquée Yeni Valide Mosquée de Kalenderbane


    Troisième et dernière journée: Croisière sur le Bosphore
    .

    8H45, départ en tramway pour gagner les embarcadères d'Eminönü mais la croisière ne s'annonce pas des plus réussie avec une brume qui estompe les paysages et un ciel couvert.
    Arrivés à 9H30, nous sommes parmi les premiers arrivés. On découvre alors que les tourniquets donnant accès au bateau de croisière (compagnie Sehir Hatlari) sont condamnés et n'utilisent donc ni jetons ni carte électronique de transport (Istanbul Kart). Il faut acheter un billet aller-retour, donnant droit à une seule escale, au prix de 25YTL (soit 10€). Autre découverte, c'est que l'escale à Anadolu est de 3h et non pas de 2 comme je l'escomptais (et comme on peut le lire dans certains guides), remettant en cause pour raison de retour trop tardif le projet de visiter le Palais de Dolmabahce. Conclusion pratique: iI eut été judicieux de faire cette visite le matin et de ne faire la croisière que l'après-midi (entre 13H35 et 18H35).
    Départ de la croisière sur le Bosphore (grand circuit) à 10H35.
    Installés sur le pont supérieur ouvert et munis d'audio-guide à reconnaissance GPS, nous avons quelques difficultés à repérer les palais et yalis qui jalonnent les rives et encore plus de mal à les photographier correctement en raison de la brume tenace et d'un ciel couvert. Installés à babord (à gauche) et bien couverts, nous observons les palais et yalis de la rive européenne sur le trajet aller.
    Arrivés à Anadolu à midi, nous décidons de grimper jusqu'aux ruines du Fort de Yoros (20mn de montée). Visite des lieux (gratuite).
    Déjeuner là-haut au "Yoros Cafe & Restaurant" (au village, si l'on s'écarte un peu du rivage, on peut manger tout aussi bien pour la moitié du prix que nous avons payé). Le soleil tente de percer...
    15H, même trajet en sens inverse et nous observons cette fois au retour la rive asiatique avec un ciel plus clément.
    Débarquement à Eminönü à 16h35 sous un ciel qui s'assombrit à vue d'oeil.
    Nous avions le projet de prendre un bateau desservant la Corne d'Or afin de visiter les quartiers de Fener et Balat. Impossible de trouver le bateau assurant cette desserte au milieu d'un embrouillamini d'embarcadères de compagnies privées, de gare routière avec sa cohue de voyageurs. A cela, les obstacles linguistiques n'arrangent rien et l'on nous envoie d'un guichet à un autre tandis que le ciel devenu d'encre, bien qu'il ne soit qu'un peu plus de 17 heures, commence à se zébrer d'éclairs.
    Nous renonçons et de dépit, décidons de retourner de l'autre côté de la Corne d'Or, aux environs de la place Taksim. Autre problème, le tramway bondé comme on a peine à l'imaginer et à l'arrivée de la station haute du funiculaire, des cataractes d'eau se déversent par les marches donnant accès à la station. Prudemment, comme quantité de voyageurs, nous restons dans cet abri tandis que l'orage gronde violemment puisqu'on l'entend même depuis cet endroit.
    Après une heure à attendre une accalmie, nous décidons de gagner la surface alors que la pluie a faible mais les jolies rues sont parcourues de larges ruisseaux avec souvent plus de 5cm d'eau. Nous limitons notre balade à environ un kilomètre en constatant que le quartier des restaurants est encore loin.
    Nous jetons notre dévolu sur le petit restaurant "Marmara Cafe" aperçu dans une rue adjacente (Büyük Parmakapi Sokagi) à la rue Istiklal, le meilleur rapport qualité/prix que nous ayons eu sur Istanbul! Après coup, je constate qu'il est cité par le "Petit Futé".
    Retour un peu piteux à notre hôtel après cette journée pas vraiment réussie et la perspective du départ demain matin.
    Une journée supplémentaire se serait avérée indispensable...

    .
    JOUR 3: Croisière sur le Bosphore Marmara Cafe Escale à Anadolu et visite des ruines du Fort de Yoros Yoros, Cafe & Restaurant



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