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Bazar, Beyazit et mosquée Süleymaniye
1 - A l'est de Beyazit
2 - A l'ouest du Grand Bazar
3 - Au nord de Beyazit et du Grand Bazar

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LA CIRCONCISION ...

Nous avons été intrigués dans le quartier de Sultanhamet par l'étrange costume blanc que portait un jeune garçon que nous avons croisé accompagné de sa famille et nous en reverrons encore dans le quartier d'Üsküdar. La raison: une Fête de la Circoncision.

La proportion de la population masculine dans le monde qui serait circoncise varie selon les sources entre 15 et 30%...

La circoncision n'est pas une obligation pour le musulman et il peut arriver qu'elle fasse l'objet de controverse (puisque ce que Dieu a créé ne peut qu'être parfait). Elle ne figure pas dans le Coran mais relève de pratiques pré-islamiques, notamment pour des motifs culturels et religieux depuis l'Antiquité Hébraïque (par référence à Abraham circoncis à 60 ou à80 ans ou à 99 ans (?!) pour marquer son alliance avec Dieu). Elle a été reprise par la tradition islamique au travers de la sunna et des hadiths et largement appliquée par les Musulmans tout comme par les Juifs. Aujourd'hui on peut ajouter des raisons d'hygiène ou de santé pour justifier cette pratique.
En Turquie la circoncision est traditionnellement pratiquée pour des raisons religieuses. Des discussions portent sur la nécessité de l'intervention et sur l'âge pour la pratiquer.

La circoncision se pratiquait autrefois entre 4 et 7 ans mais elle a lieu aujourd'hui soit dès la naissance (les festivités sont alors reportées à la fin de l'enfance) soit avant la puberté, à l'âge de 11 ans. C'est un rituel marquant le passage de l'enfant à l'âge adulte. Le garçon quitte définitivement le monde féminin pour entrer dans celui des hommes. La circoncision se fait de préférence à un age impair (!). Aujourd'hui, la circoncision est de plus en plus pratiquée à la naissance en milieu hospitalier et la fête donnée en son honneur est reportée à plus tard.

Quand une famille décide d'une date pour la fête de circoncision, ils invitent parents, amis et voisins. Selon la situation économique des familles, la fête peut avoir lieu dans la salle d'un hôtel ou à la maison.
Pour la circonstance, l'enfant revêt un vêtement blanc orné d'un cordon rouge (costume de prince symbolisant la virilité) avec une cape portant l'inscription Masallah ("Dieu le préserve"), un sceptre et un chapeau. Les trois doigts qui servent à tirer au fusil sont décorés au henné.
Dans les villages, l'enfant est promené sur un cheval ou un âne ou sur une charrette (comme cela nos rappelle étrangement la procession des jeunes moines novices en Birmanie!). On organise un cortège avec les enfants des invités qui défilent suivis par des musiciens jouant des tambours et la clarinette.
Après les prières traditionnelles à la mosquée, l'enfant est opéré à la maison, uniquement entouré d'hommes. On appelle Kirve (équivalent du parrain chrétien) celui qui porte l'enfant dans ses bras lors de l'opération. Bien qu'il n'y ait pas de lien de sang avec son kirve, le garçon ne pourrait pas épouser la fille de son kirve sous peine d'inceste car il est considéré comme quelqu'un de la famille.
La circoncision accomplie, le cordon rouge est enlevé. Le jeune garçon est alors couché sur un lit somptueusement décoré de ballons et tenant à la main un sceptre, il reçoit compliments et cadeaux (pièce en or que sa mère mettra de côté, montre, stylo à encre ou simplement jouet). Une fête est alors donnée en son honneur et pour lui faire oublier la douleur...
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Sous un grand soleil, nous quittons de bon matin l'ancien coeur de Byzance tout en restant dans le centre historique puisque, pour l'essentiel, les sites visités se situent à l'intérieur des fortifications érigées par Constantin.

Tout ce quartier bénéficie d'un classement au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1980-81.




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A l'est de Beyazit

En se rendant dans ce quartier par la rue Divanyolu, nous parcourons l'extrémité nord-ouest du quartier de Sultanahmet où nous découvrons le Mausolée du Grand Vizir Keçecizade Mehmet Fuat Pasa (mort à Nice en 1868), voisin de la mosquée du même nom dans un style Orientaliste. Puis c'est le mausolée du sultan Mahmud II et, 100m plus loin, la Colonne de Constantin près du Hammam de Cemberlitas.

Le Mausolée de Mahmud II (Mahmud II Türbesi) a un plan octogonal voisine avec un cimetière. D'autres sultans y sont également inhumés.

Haute de 35m et datant du IVe s, la Colonne de Constantin qui supportait sa statue jusqu'à ce qu'une tempête la renverse au XIIe s., est en porphyre d'Heliopolis (Egypte) mais victime des outrages du temps, elle a dû être corsetée de fer.

Nous changeons immédiatement de quartier pour arriver dans le vaste quartier du Grand Bazar. Déjà en arrière-plan de la colonne de Constantin se profile l'unique minaret de la Mosquée Gazi Atik Ali Pasa, l'une des plus ancienne de la ville (fin du XVe s.), proche du Grand Bazar, construite à l'initiative du grand vizir du sultan Beyazit à l'emplacement du forum de Constantin le Grand.


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Changement de direction pour se diriger vers les caravansérails (han) en passant par la très lumineuse et imposante Mosquée baroque Nuruosmaniye (milieu du XVIIIe s.) terminée par le sultan Osman (frère et successeur de Mahmud Ier), d'où le nom de l'édifice (Nur-u Osman Iye).

 

Nous longeons l'une des 21 (ou 18?) portes du Grand Bazar, la Porte Mahmud Pasa (Mahmud Pasa Kapisi) avant de nous enfoncer dans les petites rues commerçantes et les anciens han, autrement dit les caravansérails (Kürkçü, Büyük, Valide) reconvertis en boutiques de grossistes ou en ateliers où l'on exerce encore toutes sortes de petits métiers qui donnent un avant-goût du bazar voisin. Leur cour est envahie par des constructions parasites qui masquent les arcades de leurs galeries.
Beaucoup de marchandises qui semblent remonter des quais de la Corne d'Or finissent portées à dos d'homme dans les rues pentues qui grimpent à l'assaut de la colline de Beyazit, colline surmontée par ont nous allons bientôt reparler...

Mausolée de Keçecizade Mehmet Fuat Pasa Colonne de Constantin Mosquée Nuruosmaniye Caravensérail Büyük han Gd Bazar, porte de Beyazit

 


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Revenant vers le sud, nous arrivons maintenant au marché couvert du Grand Bazar (Kapali Karsi aussi appelé autrefois Bedesten, bazar couvert) par une petite rue bordée de boutique consacrées aux accessoires de couture que sont les boutons, toutes les sortes de rivets et de boutons: à trous, à queue, à pression.

Maintenant, pénétrons dans le Grand Bazar.
Ce marché couvert qui est le plus grand du monde s'étend sur une trentaine (ou une vingtaine?). La partie la plus ancienne date de 1455. Avec quelque 30 hectares, il compte environ 4000 boutiques (de 3300 à 4300), 61 rues (ou 65?), 10 puits, 4 fontaines et 2 mosquées... Les produits précieux d'antan y ont été souvent remplacés par des produits manufacturés de pacotille...

Nous pénétrons dans ce véritable labyrinthe d'allées voûtées et d'arcades par une petite porte, la Porte Mercan qui s'ouvre sur le secteur des antiquités et tapis mais nous partons aussitôt sur la droite en direction du secteur des textiles sur une allée principale (Yaglikçilar) puis se poursuit par celui des cuirs. Evitant celui des bijoux et de l'orfèvrerie afin d'économiser à la fois notre temps et des devises, nous bifurquons vers l'est, autour de la Fontaine de Marbre, on trouve les secteurs des souvenirs et à nouveau celui des antiquités et tapis.

La création de ce bazar très ordonné et très propre (fontaine, mosquées intérieures, banques, cafés et restaurant, PTT, police...) est due à Mehmet II, au milieu du XVe s., juste après la conquête de la ville. Inspiré par l'architecture byzantine, ses rues sont couvertes par des centaines de dômes recouverts de plomb.
Il ne correspond pas tout à fait l'image de confusion que l'on a lorsque l'on visite certains souks du Proche Orient. Finalement le Bazar, ce n'est pas tant le bazar que ça!
Quant à l'insécurité dont font état certains guides et forums au sujet des vols à la tire, nous ne l'avons pas du tout ressentie... Inconscience?

Nous en ressortons par la Porte de Beyazit face à laquelle se dresse la mosquée du même nom.


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A l'ouest du Grand Bazar

La mosquée de Beyazit bâtie au tout début du XVIe s. à l'emplacement du forum byzantin de Tauris en mémoire du Sultan Beyazit II, à la demande de son fils Yavuz (donc rien à voir avec le Beyazit assassiné en 1635 par son frère de Mourad IV qui inspira à Racine sa tragédie "Bajazet").

C'est la plus ancienne des mosquées impériales, construite avec des matériaux pillés lors de la conquête de la ville. Elle s'inspire de la basilique Sainte Sophie mais avec un plan en T renversé. La cour est dotée d'une élégante fontaine aux ablutions rituelles (sadirvan) des fidèles (la propreté étant l'une des règles fondamentales de l'Islam) et d'un portique aux colonnes de porphyre et de granit. La nef est surmontée par la coupole principale encadrée de demi-coupoles pour la stabiliser. Un grave incendie détruisit en 1953 une partie des bâtiments voisins dont il subsiste une medrese (école) et un hammam.

Nous avons une vue sur la Tour de Beyazit érigée au sommet de la colline éponyme. Elle servait de poste de guet contre les incendies. Cette tour en maçonnerie date du XIXe s. et a remplacé des tours de guet en bois qui furent détruites par un ...incendie!

Puis nous passons devant le monumental portail mauresque de l'Université d'Istanbul, une sorte de petit arc de triomphe édifié au XIXe s. et qui donnait auparavant accès au services du Ministère de la Guerre. Malheureusement il faut montrer une patte blanche d'étudiant pour accéder au parc dans lequel sont disposés une partie des bâtiments universitaires... Plus loin, longeant l'enceinte universitaire, nous passons près d'annexes extérieures et croisons un groupe d'étudiantes portant toute un foulard (hijab) généralement de couleur claire.
Dans un angle de rue, nous pouvons admirer, près d'anciennes constructions, un cimetière ottoman typique avec ses stèles portant des épitaphes (probablement en turc mais écrites en alphabet arabe) et souvent surmontées d'un couvre-chef (généralement un turban noué à la mode des soufis) qui donnent à certaines une apparence anthropomorphique. Certaines semblent avoir été "décapitées" (suite à l'interdiction de cet usage depuis 1829?)... Le style des stèles funéraires ottomanes classiques prit forme dans le courant du XVIe siècle.


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Nous poursuivons notre exploration vers l'ouest par la rue Tosyali dont l'une des rues adjacentes nous conduit à la petite mosquée Kalenderhane, située au pied de vestiges de l'aqueduc de Valens. Une église byzantine fut construite ici vers les VIe-XIIe s. et plus probablement sous le règne de l’empereur Maurice (582-602), à l'emplacement de thermes romains. Au nord, on peut apercevoir des vestiges d'un monastère construit ultérieurement. L'édifice a été transformé en mosquée après la conquête de Constantinople et elle hébergea la Confrérie des Derviches Tourneurs.
Un gardien envahissant nous empêche de profiter de la visite. On remarquera quand même les panneaux de marbre polychrome qui revêtent les murs. L'une de ces plaques est tout particulièrement vénérée par les femmes qui espèrent une grossesse (elles appuient leur abdomen contre cette plaque de marbre vert). A noter aussi que le mihrab n'est pas dans l'axe de l'édifice mais dans un angle afin de respecter son orientation traditionnelle. Malheureusement des fresques en mosaïque et peinture évoquant Saint François d'Assise ont été retirées de l'édifice il y a une quarantaine d'années.
Le gardien se fait carrément menaçant lorsque nous quittons les lieux, exigeant qu'on lui donne la pièce...


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Etape suivante plus paisible, à la mosquée des Princes (Sehzade Camii). Soliman commanda cette mosquée à l'architecte Sinan pour commémorer la mémoire de son fils Mehmet en 1543 (ou 1548?), auprès du mausolée de son fils. Sinan dut sa consécration à cette première oeuvre magistrale.
Deux minarets et une salle de prière au plan en croix grecque surmontée d'une coupole centrale encadrée de quatre demi-coupoles. En plus modeste, on peut dire qu'il s’est fortement inspiré de Sainte-Sophie. Là aussi, certains bâtiments au nord de la mosquée sont appuyés contre l’aqueduc de Valens.

Mosquée de Beyazit Mosquée de Beyazit Mosquée de Kalenderhane


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Nous voici enfin parvenus aux vestiges les mieux conservés de l'Aqueduc de Valens, une portion de 800m de long ayant conservé ses arcades sur deux étages. Initialement, cette section mesurait un kilomètre et reliait deux collines. Pour des raisons d'urbanisme, une partie fut détruite en 1912.
On n'atteint pas là le saisissement esthétique que l'on a en voyant notre Pont du Gard, plus ancien (début du Ier s.) avec ses arcades sur trois niveaux mais cela reste quand même un beau témoignage d'une construction remontant au IVe s. et qui acheminait l'eau sur plus de 200km (!?) depuis des forêts de montagne.
Il fut commencé par Constantin Ier ou Constantin-le-Grand et achevé en 378 par l’empereur Valens qui lui a donné son nom. Plusieurs fois endommagé par des tremblements de terre, il fut plusieurs fois restauré.

Aqueduc de Valens (IVe s.)


Nous revenons sur nos pas en jetant un coup d'oeil sur un bâtiment à étage, en marbre au rez-de-chaussée, en brique et moellons à l'étage. Il s'agit de l'école primaire (sibyan mektebi) "Recai Mehmet Efendi" construite dans un style rococo en 1775, sous le règne du sultan Mustafa (1757-1774). Longtemps à l'abandon et utilisée comme entrepôt et pour sa fontaine, elle a été restaurée en 1970.


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Au nord de Beyazit et du Grand Bazar

Nous refaisons une partie du chemin en sens inverse, pour aller plus au nord, en passant près d'une autre porte monumentale de l'Université toute proche de la mosquée de Soliman Ier (Süleymaniye Camii), dit Le Magnifique.
Elle a été construite en six années au milieu du XVIe s., au coeur d'un important complexe religieux et profane (külliye): médersas (écoles coraniques), hôpital, caravansérail, cantine pour les pauvres (imaret)... C'est la plus grande mosquée de la ville, oeuvre particulièrement harmonieuse de l'architecte Sinan, et donc aussi la plus importante des 131 mosquées qui ont été son oeuvre (sans compter quelque 200 autres édifices). Soliman en sa qualité de calife, c'est-à-dire dirigeant de l’oumma (la communauté des musulmans) et commandeur des croyants, confia également à Sinan le remplacement des décors de la mosquée du Dôme du Rocher à Jérusalem par un revêtement de carreaux de céramique ottomans (1545-42).

Avec ses volées de coupoles et demi-coupoles qui partent à l'assaut du ciel, elle dépasse de loin en réussite architecturale, son imitation, la mosquée Bleue, due à son élève Mehmet Aga.
Elle coiffe la troisième colline du "vieux Stamboul" et domine majestueusement la Corne d’Or avec ses quatre minarets (deux grands à trois balcons et deux petits à deux balcons, véritables collerettes en dentelle de pierre).
Après avoir longé le mur sud-ouest au pied desquels sont disposés des dizaines de robinets pour les ablutions, un portail conduit dans la cour dont les portiques périphériques couverts par 28 coupoles reposent sur 24 antiques colonnes provenant de la loge impériale (kathima) de l'hippodrome byzantin. Dans la salle de prière qui s'inscrit dans un plan mesurant 63 x 68 m, on est saisi par la hauteur du dôme (53m), hauteur double de son diamètre. Le dôme central est encadré par cinq coupoles périphériques. La lumière pénètre par 138 fenêtres. Ici le décor n'est pas apporté par des mosaïques mais peint.
Des visiteurs plus curieux pourraient prolonger la visite par le mausolée de Soliman et celui de son épouse Roxelane ou par le tombeau de Sinan, construits près de la mosquée.

Mosquée de Soliman Ier(Süleymaniye Camii)

 

Nous n'avons pas un long chemin à parcourir (800m) pour arriver au Bazar Egyptien (Misir Carsisi), en fait il s'agit plutôt de dévaler la rue pentue Sabuncu Hani.
Pas de risque de s'y perdre car c'est simplement un bâtiment en forme de L. Un premier bazar fut installé ici en même temps que la Nouvelle Mosquée au XVIIe s. , entre une concession vénitienne et un quartier juif. La sultane Hatice Turhan qui commanda l'oeuvre à l'architecte impérial Mustafa Aga. Il n'y a jamais eu ici de marchands égyptiens et son nom officiel devrait donc être Bazar Valide mais il est dit "égyptien" car financé grâce aux impôts perçus au Caire.
Les bâtiments actuels ont moins d'un siècle d'existence. Comme à l'époque des Vénitiens et des Génois, on y trouve toutes sortes d'épices, parfums et aromates mais des traditions plus récentes y ont fait apparaître des bijoux, fruits sec, confiseries et même du caviar! C'est de plus en plus un lieu fréquenté par les seuls touristes.

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Dans un espace en cours de réaménagent, notre parcours dans le quartier se termine par la Nouvelle Mosquée (Yeni Camii) qui vient juste d'être évoquée. Nouvelle certes mais elle a déjà trois siècles et demi d'existence puisqu'elle a été terminée au milieu du XVIIe siècle... Sa construction fut entreprise par la mère de Mehmet III au siècle précédent et fut l'oeuvre d'un élève de Sinan.
Son décor intérieur fait appel aux carreaux à dominante blanc et bleu, en faïence d'Iznik à motifs floraux sur les murs, la loge du sultan et les piliers tandis que les coupoles ornées de motifs géométriques et floraux peints habillent cet édifice de 41mx41m.
Elle occupe une place privilégiée près des embarcadères d'Eminönü et devant le Pont de Galata. Sur le plan religieux, c'est l'une des deux plus importantes mosquées de la ville (avec celle d'Eyup, située au-delà des remparts de Théodose). Justement, nous nous y trouvons à l'heure de la prière de la mi-journée (ögle), il n'y a pas foule et les fidèles sont plutôt âgés, il est vrai que pour les gens qui travaillent, la religion musulmane autorise le report des prières jusqu'au retour chez soi.

En contournant la mosquée on découvre la rampe permettant d’accéder au Pavillon Impérial (hünkar kasri) percé d’un large portail voûté. C'est ici que résidaient le sultan et sa famille lorsqu’ils venaient prier à la Nouvelle Mosquée, en particulier pendant le mois du ramadan. Les travaux de restauration intérieure et extérieure et de mise en valeur menés de 2005 à 2009.

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Soufflons un peu dans le quartier d'Eminönü et de la Gare de Sirkeci, tout près du Pont de Galata!
Nous voici au terme d'une superbe et longue matinée plutôt bien remplie et il est bien temps de déjeuner tout en échappant aux restaurants pour touristes. Nous avons la chance de trouver par hasard le restaurant Konyali Lokantasi (rue Mimar Kemalettin)...

Eminönü et Pont de Galata Pont de Galata et Tour de Galata Près d'Eminönü, du Pont de Galata et de Sirkeci
Près d'Eminönü, du Pont de Galata: Pavillon Impérial (hünkar kasri)  Près d'Eminönü, du Pont de Galata: Pavillon Impérial (hünkar kasri)  Konyali Lokantasi, près d'Eminönü, du Pont de Galata et de Sirkeci


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