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Ce matin nous quittons notre hôtel Agustos à Urubamba à 8h30.
Une demi-heure plus tard, nous trouvons sur une zone de plateau qui domine la
vallée et la ville d'Urubamba. C'est une pampa, un plateau aux cultures
maigres où l'on aperçoit quelques agaves en bordure des champs.
Carlos nous explique qu'à l'aridité du sol s'ajoute
la salinité.
En effet nous dominons bientôt le site des Salines
de Maras, près du village de Tarabamba.
Pendant environ une heure nous
faisons la découverte étonnante des salines de Maras qui s'étalent
à flanc de montagne sur une "quebrada" (petite vallée
très encaissée) s'ouvrant sur la Vallée Sacrée des
Incas. Des milliers (3000? 4000?) de petits bassins (5m²) d'évaporation
superposés sur une hauteur de plusieurs centaines de mètres épousent
les courbes de niveau.
En cette saison, ces bassins semblent remplis d'une
boue rougeâtre et sont bordés de liserés blanchâtres.
En effet, ils ne sont pas actifs pendant la période des pluies alors qu'au
soleil de l'hiver austral, en juillet-août, ils sont brillants comme neige
au soleil et des dizaines de femmes (les jambes dans l'eau salée) et d'hommes
(transportant les sacs de sel de 100kg) s'y activent inlassablement.
A
Maras, le sel est extrait selon des techniques antérieures au temps des
Incas. L'inconvénient de ce sel par rapport au sel marin, c'est qu'à
l'état naturel il ne contient pas d'iode et que son utilisation sous cette
forme pouvait conduire à l'apparition de goitres.
Selon sa pureté,
trois qualités de sel sortent des salines.
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Environ
380 (ou 120?) familles tirent leur subsistance de ce travail ingrat tout en s'ouvrant
au tourisme par la visite du site et la vente de sel. L'eau chaude et salée
qui jaillit naturellement de deux sources, une source principale dite "mâle"
situé sur le haut des salines et une source "femelle", plus basse,
est canalisée vers les bassins-réservoirs d'une quinzaine de centimètres
de profondeur. Lors de la saison d'activité, pendant une quinzaine de jours,
à raison d'un jour sur deux, de l'eau salée est admise dans les
bassins où on la laisse laisse s'évaporer naturellement pendant
10 à 15 jours afin de récupérer le sel cristallisé.
Il nous aurait fallu disposer d'une bonne heure de plus pour visiter, à quelques kilomètres seulement de Maras, les terrasses circulaires de Moray, visite non prévue au programme. A ce sujet, je dois évoquer les allées et venues liées aux lieux d'hébergement fixés dans notre programme qui nous font perdre pas mal de temps depuis hier.
C'est un étrange complexe d'expérimentation agronomique dû aux Incas et situé à 3500m d'altitude. Justement, à propos d'altitude, les terrasses disposées en cercles concentriques permettaient sans doute de sélectionner des espèces végétales en fonction d'altitudes (par exemple le fond d'une cuvette accentue les températures extrêmes), d'orientations et de sols différents.
Nous redescendons à Urubamba pour retourner visiter Ollantaytambo, "le lieu pour regarder en bas" selon la langue aymara ou "la ville qui offre le repos" selon la langue quechua!
Le
village fut conquis par l'Inca Pacachutec au milieu du XVe s., détruit
puis reconstruit et on en voit les vestiges aujourd'hui. La ville devint un lieu
de résidence ou de passage pour la noblesse de l'empire inca.
Lors
de la conquête espagnole, la ville servit de capitale temporaire à
Manco Inca Yupanqui. En 1536, le dernier Inca, après s'être enfui
de la forteresse de Sacsahuaman, au-dessus de Cuzco, s'installa ici et il réussit
à repousser les Espagnols (bataille de la plaine de Mascabamba) qui se
replièrent à Cuzco avant de lancer une contre-attaque mais Manco
conscient qu'il ne pourrait faire face à la supériorité de
l'armement espagnol quitta le site en 1537 et se réfugia à Vitcos
puis dans la nouvelle capitale inca, Vilcabamba, bien plus en aval vers le nord,
dans la forêt.
Après
l'histoire, passons à la légende romantique.
Une histoire
écrite au 16ème siècle et représentée au théâtre
en 1780 raconte les amours contrariées entre le général
Ollanta et Cusi Coyllor, la fille de Pachacutec. Ollanta se distinguait des
autres généraux pour son courage et sa grande habileté mais
comme il n'appartenait pas à la classe supérieure, l'Inca lui refusa
la main de la jeune femme qui était enceinte. Cusi fut emprisonnée
et Ollanta poussa le peuple à la rébellion contre l'armée
impériale, se proclama Inca dans sa région, provoquant une guerre
qui dura une décennie. Après la mort de Pachacutec, trahi par son
capitaine Rumiñahui, issu du peuple Colla, le général rebelle
fut capturé par Tupac Yupanqui, fils et successeur de Pachacutec. Celui-ci
voulut bien écouter son histoire d'amour avec Cusi, la soeur de Tupac Yupanqui,
et finalement, décidant de lui pardonner, il libéra Ollanta et Cusi
qui purent vivre avec leur fille Sumac.
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Le
village inca dOllantaytambo se dresse fièrement au pied des montagnes
où subsistent des vestiges incas.
L'organisation des rues et des canaux
qui fournissent leau venant des glaciers est restée inchangée.
Ce n'est que depuis le village que nous aurons un aperçu de la forteresse inca bâtie sur un escarpement permettant de contrôler l'accès à la Vallée Sacrée par rapport aux régions amazoniennes situées en aval (au nord-ouest). Au sommet des terrasses se dresse le Temple aux Dix Niches inachevé et, à mi-pente, sur la gauche, le Temple du Soleil également inachevé du fait de la conquête. Ce dernier comporte un imposant mur fait de 6 imposants blocs de porphyre poli. Ces pierres colossales étaient acheminées depuis des carrières situées à six kilomètres, sur l'autre rive du Rio Urubamba. On trouve un système de canalisations, un bain de forme trapézoïdale, le Bain de la Princesse...
De
l'autre côté du village, faisant face à la forteresse, on
aperçoit également les vestiges d'un bâtiment à quatre
niveaux, les colcas, greniers ou entrepôts. Encore un plus
haut, on peut voir d'autres ruines tandis que c'est plus à gauche, derrière
un éperon, que l'on aperçoit l'ancienne prison.
Notre présence ici se justifiera seulement par la visite du village. C'est l'unique agglomération péruvienne qui a conservé son plan initial inca. Les constructions coloniales reposent sur les soubassements incas très visibles avec une maçonnerie faite d'énormes pierres. Les rues ont conservé leur pavage et leur rigole d'origine. Au-dessus des portails, on peut voir les paires de taureaux porte-bonheur encadrant une petite Croix de la Passion ou Croix des Outrages.
Nous visitons une maison traditionnelle après avoir franchi une porte percée dans un mur séparant la cour de la rue. Les constructions hébergeant plusieurs générations sont disposées sur les trois autres côtés de la cour pavée et traversée par une rigole.
Un bâtiment est transformé en musée (du moins le jour). Dans la pénombre, on peut distinguer tout un petit élevage de cuys en liberté, un foyer, des bouquets d'herbe séchée placés au-dessus de la porte, plus loin une aile de condor, des grosses sacoches en tissu (sans doute pour remplacer commodes et armoires), des épis de maïs, un foetus de lama porte-bonheur dont nous avons déjà parlé en décrivant les marchés, des crânes d'ancêtres, des coupes contenant divers légumes secs (quinoa, haricot, pommes de terre déshydratées). Suit un étalage de différents objets à fonction plus ou moins utilitaires mais le plus souvent simples fétiches: figurine de taureau en poterie, et la fameuse figurine fétiche dont nous avons déjà parlé Ekeko, portant ici panier et vieux billets et accompagné d'un petit Ekeko, encore d'autres figurines de condor et de grenouille et autres animaux porte-bonheur, statuettes incas, pilons sous forme de phallus et donc mortiers...
Après une petite heure dans le village nous reprenons le bus.
A nouveau, direction Urubamba. Les Incas avaient creusés des tombeaux
dans les falaises qui bordent la vallée...
La vallée du Rio Urubamba
est riche pour l'agriculture, ici on peut récolter 80 quintaux de maïs
à l'hectare.
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Visite de l'atelier et du magasin des céramistes Pablo Seminario et
Marilú Behar. Ces artisans ou artistes redécouvrent les techniques
précolombiennes, ce qui ne les empêchent pas d'aborder des créations
contemporaines... sur des thèmes traditionnels (soleil, croix andine).
Visite
des ateliers où l'on façonne (il serait plus juste de dire "on
modèle") de grands vases entièrement à la main, sans
tour tandis que des femmes peignent des petites pièces.
Le
jardin est également très agréable avec son enclos aux alpagas,
ses aras multicolores vert, rouge et bleu (ce dernier n'est sans doute
pas un Ara de Lear, espèce rare et recherchée, en voie de
disparition). Ces grands perroquets de l'Amérique tropicale étaient
appréciés pour leur plumage dont se revêtaient les souverains
incas mais aussi pour leur aptitude à ''parler''.
Et dans une cage,
un timide douroucoule ou douroucouli (Aotus trivirgatus),
un petit singe des forêts tropicales d'Amérique du Sud qui semble
fuit le regard humain. C'est la seule espèce de singe nocturne au monde.
Il est parfois appelé "singe hibou" ou "singe de nuit"
avec ses grands yeux jaunes qui lui donnent une excellente vision nocturne lui
permettant notamment de capturer des insectes.
Le centre de la cour est occupé par un bassin en forme de croix andine.
La croix andine ou croix carrée, la chacana (en quechua, tawa chakana, "quatre escaliers" ou selon d'autres interprétations "le chemin" ou "le guide de lumière"), est un symbole millénaire (4000 à 5000 ans). Sa forme est celle d'une croix carrée et échelonnée, avec 12 pointes. Elle représente la Croix du Sud mais symbolise aussi les liens très étroits qui unissent le ciel et la terre. Avec 4 directions: l'espace, l'air que l'on respire, le sol qui nous porte et nous nourrit et l'intérieur de la terre (eau, feu) et 3 niveaux: le monde inférieur, celui du serpent et de la naissance, le monde du milieu, celui du puma et de l'âge adulte, le monde supérieur, celui du condor et de la sagesse du vieillard. Le cercle central représente le "nombril du monde" cosquo, le centre de Tawantinsuyu, l'empire inca.
Trajet de quelques
minutes qui nous conduit à Yukay, un village distant d'à
peine 10km, au restaurant Allpa Manka où nous sommes accueillis
avec un verre de chicha traditionnelle. C'est une sorte de bière
ou de cidre, de couleur jaune, au goût sec et aigrelet, titrant 5 ou 6°,
fabriquée à partir de maïs blanc fermenté et parfois
on utilise l'arachide ou le yucca (manioc) voire le quinoa. Rien à voir
avec la chicha morada que l'on nous sert dans certains hôtels qui
est un sirop coloré par une décoction de maïs noir ou violet
foncé. Les Péruviens forcent souvent le degré d'alcool de
la chicha traditionnelle jusqu'à 40° en ajoutant de l'alcool de canne
à sucre.
Les débits de boisson vendant la
chicha alcoolisée sont nommés chicharas, chicharias ou chicherias.
Sur nos trajets en Vallée Sacrée nous avons eu l'occasion d'en apercevoir
souvent, signalés par un sac rouge placé au bout d'une perche inclinée
plantée devant des maisons souvent d'allure misérable.
PISAC ou PISAQ * (2000 habitants): son marché
Peu de temps avant d'avoir repris la route, nous sommes confrontés aux
derniers fêtards du Carnaval. Ce dimanche qui clôt la semaine
du Mardi Gras et du Mercredi des Cendres, début du Carême catholique,
est aussi le dernier où s'expriment encore quelques réjouissances
et divers amusements bon enfant.
Des
jeunes installés dans un pick-up avec force seaux d'eau prennent plaisir
à asperger notre bus lorsque nous les dépassons.
Nous arrivons à PISAC (ce qui signifie "perdrix" en quechua) après une heure de trajet, après avoir traversé le village de Calca où nous avons pu voir un "Humisha" ou ''Cortamonte'', un arbre décoré avec des ballons, des serpentins, des vêtements et dautres objets hétéroclites pour célébrer la fin des festivités du Carnaval.
A Pisac, où subsistent des terrasses agricoles inca, nous ne visiterons pas le site archéologique qui les dominent mais simplement le village et en particulier son marché artisanal.
Notre but, c'est la visite du marché traditionnel qui a lieu ici
les dimanches, mardis et jeudis (des guides anciens mentionnent le samedi et le
lundi).
Ceci explique que l'une des journée ait été permutée,
le Machu Picchu était prévu le dimanche dans nos programmes.
Le
marché est nettement moins authentique que celui de San Camilo à
Arequipa ou que celui de San Pedro à Cuzco car il comporte une large partie
de marché artisanal destiné aux touristes.
Il reste néanmoins
intéressant avec son marché aux légumes: pommes de terre
(et autres tubercules), haricots et maïs de toutes sortes, légumes
verts, carottes, courges, racines et rhizomes divers. On trouve aussi les fruits:
avocats, bananes, pommes, mandarines vertes, pastèques... Etal de viande
de boeuf également Dans le secteur des fruits secs, on trouve des cacahuètes
(fruits sec de l'arachide, plante originaire du Mexique), des noix de cajou ou
anacardes (fruit sec originaire du Brésil). On peut aussi y acheter des
poudres colorantes ou des sandales faites à partir de pneus usagés...
Parlons
un peu des Indiennes et de leur tenue.
Les Indiennes sont
qualifiées de cholitas. A l'origine le terme avait un sens
péjoratif ("chienne" dans les Caraïbes) donné par
les conquérants aux métis. Heureusement, il a complétement
perdu cette connotation raciste et est assumé par les Péruvien(ne)s.
Le
traditionnel anacu des indiennes a été transformé
en jupe, la pollera (littéralement "cage à poulets"!)
de couleur très vive, voire brillante ou moirée. La couleur parle
de l'histoire de celle qui la porte, évoquant la joie, la peine, la naissance
et la mort. Dans certaines régions la jupe noire est accompagnée
d'une faja (type de ceinture large) de diverses couleurs.
Sous cette jupe,
la cholita porte pas moins de 7 amples jupons (enaguas) superposés.
En mettant en valeur le postérieur, on ne peut pas dire que cela a autant
d'allure qu'un jupon à crinoline (le travail courbé sur la terre
est sans doute aussi pour quelque chose dans cette allure).
Le costume traditionnel
est complété par l'ahuayo, le châle de laine en tricot
au crochet ou en dentelle soyeuse, de couleur vive et assorti à la jupe.
Dans ce marché largement touristique, on voit toute sortes de couvre-chefs.
Un type de chapeau assez plat en tricot de couleur vive mais aussi celui qui correspond
à l'image d'Epinal que l'on a en Occident, le fameux (et ridicule) chapeau
melon qu'elles portent haut perché sur la tête. Ils ont été
introduits vers 1920. Les hommes les ont-ils offerts à leur femme ? Mais
pourquoi si petits? Ou bien un importateur qui se serait trompé de taille
dans sa commande aurait-il fait réussi à faire croire aux femmes
que cet attribut était la dernière mode? D'autres portent diverses
sorte de chapeaux comme des panamas, de couleur claire. Tout cela fait écho
aux hommes qui portent leur bonnet de tricot à oreillettes.
La
visite de la rue centrale voisine du marché est également intéressante,
outre le fait que l'on y trouve beaucoup de restaurants, cafés et boutiques
d'artisanat.
Il est plus intéressant
de jeter un coup d'oeil dans les patios des boulangeries où l'on
cuit du pain péruvien (pain aplati) et des empanadas (sorte de chaussons
de pâte feuilletées fourrés de viande, oeuf, légumes...)
et où l'on élève aussi des cuys (nom savant en latin: cavia
porcellus) avant de les passer à la casserole, façon de parler,
car ici ils subissent un autre mode de cuisson.... Pour cela, après leur
avoir tordu le cou (assommés comme les lapins) pour les tuer, ils sont
ébouillantés afin de les débarasser de leurs poils et enfin
ils sont vidés. Donc la similitude avec notre cochon ne s'arrête
pas qu'au seul nom...
Ici on pratique la cuisson rôtie au four et non
pas grillée à la broche. Le cuy peut aussi être fumé,
frit (région d'Arequipa) ou bouilli puis ajouté à des légumes
dans une sorte de ragoût ou de daube.
Nous ne visitons pas les ruines incas situées à 8km, au-dessus du village actuel. Il s'agit de terrasses et de vestiges d'une forteresse avec temples, bains...
Après une heure et quart de route, nous arrivons au village de tisserands d'Awanacancha ("le palais du tissu"), avec un parc de camélidés sud-américains et un centre de production artisanale de laine et de tissu.
Cette organisation résulte du regroupement de 420 familles appartenant à 14 communautés. On peut y voir une présentation des laines et des différents colorants naturels (d'origine minérale, végétale ou animale), des démonstrations de tissage utilisant du fil à double torsion (ce qui accroît sa résistance). Les tisserandes sont vêtues de leurs habits traditionnels qui malheureusement dissimulent mal leurs pulls et gilets en acrylique!
Coup
d'oeil au parc des camélidés qui présente différentes
sortes de lamas (llamas en espagnol), alpagas (alpacas en espagnol)
et guanacos et, dans un pré un peu à l'écart, une malheureuse
vigogne qui n'a de cesse d'aller et venir le long de sa clôture. Les pelages
sont de diverses couleurs, allant du blanc au noir en passant par des couleurs
fauves. Certains animaux tachetés
se paient même la fantaisie d'une robe de style girafe ou léopard
(je devrais plus justement dire de jaguar puisque l'on est en Amérique
tropicale et non en Afrique ou en Asie).
Du fait de la saison, on assiste
fortuitement à un long accouplement d'alpagas car il survient peu de temps
(deux semaines) après la mise bas.
A l'occasion du Carnaval, a été dressé dans le parc animalier un exemple du fameux "Humisha" ou ''Cortamonte'', l'arbre que lon décore avec des ballons, des serpentins et divers objets. Et dans cette ambiance de fin de Carnaval, on voit avant notre départ des jeunes gens attraper les jeunes filles pour leur barbouiller les joues de couleurs...
Une demi heure plus tard, nous sommes de retour à Cuzco.
Il
est 17h45 environ et il fait nuit.
Compte tenu de l'heure, nous allons directement dîner dans un restaurant réputé, El Truco, sur la place d'Armes. Des touristes japonais y sont déjà installés. Pendant le repas, on assiste à un spectacle de musique (5 interprètes) et de danses traditionnelles (deux couples) avec costumes et déguisements et, à la fin, ceux que cela intéresse peuvent les rejoindre.
Dernier
petit tour sur la place d'Armes dont les monuments apparaissent dans une lumière
dorée tandis que dans sa blancheur le Christ Rédempteur veille sur
la ville depuis sa colline.
Enfin,
nous retrouvons notre hôtel Agustos, quitté deux jours plus
tôt.
PEROU