CORTENielluBASTIASolenzaraPlaine oirentaleCala Rossa


 

 

 

 

 


BASTIA
(1) ,
Plaine Orientale
(2),
Solenzara
,
Cala Rossa (3).



 

 

 

 



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UNE FISCALITE DEROGATOIRE
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La Corse bénéficie de longue date d'un régime fiscal dérogatoire motivé par son insularité et son état de sous-développement relatif. Ce régime remonte au Consulat. La dernière mesure législative qui régit le statut fiscal particulier de l'Île de Beauté est la loi n° 94-1131 portant statut fiscal de la Corse du 27 décembre 1994.
Des avantages fiscaux dont bénéficient essentiellement les entreprises touchent notamment l'impôt sur les sociétés et la taxe professionnelle dans les zones franches, la taxe foncière sur les propriétés non bâties, la TIPP, les taxes sur le transport des boissons alcoolisées et sur le tabac. Les particuliers bénéficient d'un avantage fiscal sur droits de succession dont ils sont exemptés (avantage supprimé à partir du 1er janvier 2010, par la Loi sur la Corse de 1994). Il va en être de même de la taxe sur les tabacs qui est réduite de 30%.

Pour compenser le manque à gagner pour les Collectivités corses, la loi de 1994 a instauré divers prélèvement sur les recettes de l'État au profit desdites collectivités.
La loi n° 96-1143 relative à la zone franche de Corse du 26 décembre 1996 accorde aux entreprises qui créent de nouvelles activités avant le 31 décembre 2001 divers avantages fiscaux dont certains perdurent (Cette mesure concerne l'ensemble de l'île). Exemption des droits de succession Depuis 1976, la Corse bénéficie également du concept de continuité territoriale appliqué d'abord au transport maritime, étendu en 1979 au transport aérien. Le principal bénéficiaire des subventions versées à ce titre est la compagnie publique de navigation SNCM basée à Marseille. A noter que cette continuité territoriale a détaxé les importations mais pas les exportations ce qui a été très néfaste pour l'économie Corse.
Par ailleurs, la Corse a bénéficié de subventions au titre des fonds structurels européens relevant de l'objectif 1 (qui concerne les régions dont le PIB est inférieur à 75% de la moyenne européenne), jusqu'à l'élargissement de l'Union Européenne qui a fait passer son PIB au-dessus de la barre des 75%.


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Après la croisière au Cap, départ en direction de Bastia par une route sinueuse car n'oublions pas que l'on est encore sur la rive orientale du Cap Corse (environ 25 km).

Sur la route de Bastia

Nous traversons une succession de "marines", tours et de petites villes balnéaires au sable doré: Luri, tour génoise de Losse, Ste Catherine, Erbalunga qui a inspiré de nombreux peintres (berceau de la branche paternelle de l'écrivain Paul Valery 1871-1946), Miomo reconnaissable à sa tour génoise campée sur des rochers de schiste...

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BASTIA, statue de NapoléonBASTIA (43 000 habitants)

A l'origine, le site était occupé par un village de pêcheurs, une marine appelée le port du Cardo. Pour le protéger, les Génois édifièrent une forteresse sur la colline, une bastiglia (même sens que le mot bastille mais sens différent de bastide qui évoque une ville neuve) d'où provient le nom de Bastia.

 Nous arrivons au nouveau port de commerce (terminal des ferries) au nord de Bastia.
Détrônant Marseille
, Bastia est devenu le second port de France pour le trafic de passagers après Calais, avec 2,3 millions de passagers en 2008. Une quarantaine de rotations quotidiennes dont 18 vers l'Italie vers les villes italiennes de La Spezia, Favone et Livourne.

La tourelle du sous-marin Casabianca, bâtiment qui gagna l'Afrique du Nord lors du sabordage de la flotte française à Toulon en 1942 (invasion allemande de la "zone libre"). Parmi ses missions, il transporta en Corse les hommes du 1er bataillon de choc créé par le général Giraud en avril 1943.


Notre visite va commencer à partir de la place St Nicolas, l'une des plus grandes de corse, où est érigée une statue en marbre de Napoléon, drapé dans une toge romaine, sculptée par le florentin Bartolini en 1853.

Nous nous dirigeons vers la Citadelle distante d'un kilomètre, en passant près d'immeubles cossus d'americani ayant fait fortune au Nouveau Monde puis en empruntant les rues Napoléon et des Terrasses dans le quartier Terra Vecchia (littéralement "vieille terre"). Cette partie de la ville remonte à sa création par les Génois en 1378 (ou 1381).
Nous passons devant l'oratoire de l'Immaculée Conception puis devant de hautes maisons bastiaises décrépites et renforcées de grossiers contreforts.


La Citadelle située sur la Terra Nova (la "terre neuve") se présente d'abord par la Porte Louis XVI, puis nous passons au pied de la maison qui hébergea les Hugo, Victor et son père.
Visite de l'église Ste Marie de l'Assomption (XVIIe s.) d'un baroque utilisant largement les stucs, faux marbres et peintures en trompe l'oeil. Sa voûte fut peinte au XIXe siècle et les murs tendus de velours. Elle possède une statue de la Vierge de 400 kg ciselée par Gaetano Macchi au XXe s. et un orgue, de facture italienne, construit par les frères Serassi et classé monument historique.
A deux pas s'élève l'oratoire rococo Sainte-Croix (XVIe-XVIIe s.) dont l'entrée modeste ne laisse pas soupçonner l'exubérance de dorures, volutes et marbres. Son nom vient du fait que l'on y vénère une croix miraculeuse en ébène ramenée par des pêcheurs en 1428. Elle est portée en procession tous les trois ans par la Confrérie de la Santa Croce le 3 mai (Bastia compte 80 confréries!).

Nous nous retrouvons bientôt au pied des hautes maisons bourgeoises (4 étages) reliées par un astucieux système d'aqueduc situé au sommet des maisons. Devant nous se dresse le massif Palais des Gouverneurs Génois (XVIe s.) qui domine la ville

De la citadelle la vue est superbe sur le Vieux Port et sur la ville basse, notamment sur l'église St Jean-Baptiste (XVIIe s.) à la noble façade avec ses deux clochers de style baroque. Un tunnel routier de plus de 800 mètres, creusé en 1983, permet de passer sous la citadelle au niiveau du vieux port.

Déjeuner sur le port au restaurant "la Marina".


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La plaine orientale

Un trajet de près de 140 km nous sépare de Porto-Vecchio mais nous allons emprunter la partie la plus facile du réseau routier corse et cependant réputée pour ^tre la plus dangereuse de France (en été surtout).

Nous passons près du tristement célèbre stade de Furiani où se trouvaient 18 000 spectateurs lorsqu'une tribune provisoire hâtivement érigée s'était effondrée le 5 mai 1992 faisant 18 morts et plus de 2400 blessés.
C'est aussi la région viticole d'Aléria également de sinistre mémoire à la suite des évènements attachés au nom de la ville et dont on voit encore les vestiges.
Le 21 août 1975 une douzaine de militants armés de l'ARC (Action de la Renaissance de la Corse), un groupuscule dirigé par le médecin Edmond Simeoni, s'était emparé d'une cave viticole de la plaine d'Aléria appartenant à un réfugié pied-noir d'Algérie. Le lendemain, 22 août, trois escadrons de gendarmerie venus du continent, au total un millier d'hommes, ont donné l'assaut qui s'est soldé par la mort de deux gendarmes et par plusieurs blessés du côté des assiégés. Ces évènements seront à l'origine des changements intervenus dans l'administration de l'île.

La plaine est connue pour la culture des fameuses clémentines (30 000 tonnes) sans pépin et toujours cueillies en automne avec deux feuilles. La Corse est la seule région française à produire ce fruit.
La plaine côtière avait permis aux Américains d'y établir des aérodrome pendant la guerre puis avaient commencé un travail d'assainissement (drainage, épandage de DDT) d'une région marécageuse où sévissait la malaria (terme d'origine italienne pour désigner la parasitose tropicale bien connue sous le nom de paludisme).
Nous passons non loin des villages et stations balnéaires de Castagniccia, Casececchie, Moriani, San Giuliano, Bagheera ou du village naturiste de Riva Bella...

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Plus agréablement, nous faisons un petit arrêt dans la ville balnéaire de Solenzara rendue célèbre par la chanson qu'ont interprétée Tino Rossi et, plus tard, Enrico Macias. Des éboulements y sont survenus en 1993-94.

Enfin, à Lecci, nous prenons le chemin des écoliers pour éviter un contrôle de gendarmerie afin de gagner Cala Rossa où nous seront hébergés deux soirs de suite.

A un kilomètre de notre hôtel Fiori di Cala Rossa, nous pouvons nous rendre à la plage de Cala Rossa, admirablement exposée plein sud, à l'entrée du golfe de Porto-Vecchio pour une agréable fin d'après-midi balnéaire .


Sur la plage nous découvrons de mystérieuses boules gris-beige, d'une taille intermédiaire entre balle de ping-pong et balle de tennis. En fait il s'agit du travail effectué par la mer avec des fibres agglomérées de posidonies mortes.



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