CASABLANCA (1),
RABAT
(2).
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LES INSTITUTIONS MAROCAINES
...

Le Maroc est doté d'une monarchie parlementaire découlant d'une constitution dont la première mouture ne remonte qu'à 1962 (4 fois modifiée depuis).
Le Parlement bicaméral est composé d'une Chambre des Représentants élus au suffrage universel et de la Chambre des Conseillers, sorte de Sénat, où siègent des représentants du monde économique et social. L'existence de cette seconde assemblée est fortement contestée dans l'opinion.

Concernant la Chambre des Représentants, une dizaine de partis se disputent les suffrages qui vont s'exprimer dans une quinzaine de jours à l'occasion des élections législatives du 7 septembre et pour lesquels fleurissent des panneaux électoraux encore bien vides.

La population est largement sceptique par rapport aux partis politiques qu'elle juge corrompus et manifeste sa désaffection par une forte abstention. Souvent le taux de participation ne dépasse pas 50% et les nombreuses inscriptions qui ont été enregistrées sur les listes électorales ne sont pas un gage de citoyenneté nouvelle (le résultat le confirmera). Les pronostiques donnent les islamistes favoris, non pour des raisons idéologiques ou religieuses mais parce qu'ils n'ont pas encore été mêlés aux affaires (là aussi, les résultats montreront qu'ils n'ont pu encore s'assurer une majorité)

Autre scepticisme, en politique étrangère cette fois, les Marocains (mais c'est aussi vrai dans les autres pays du Maghreb), ne croient pas dans le projet d'union Euro-Méditerranéenne préconisé par Nicolas Sarkozy.



Le thé à la menthe.

Ce breuvage est au centre de la vie marocaine bien qu'il ne fut introduit à la cour royale par les Anglais qu'en 1854. Il est donc très rapidement devenu populaire, dans tous les milieux, à toute occasion et donc en fait, tout au long de la journée... Il n'est pas produit localement mais importé d'Asie, du Sri Lanka par exemple.
Cette boisson très sucrée servie au verre, à base de thé vert et de (beaucoup) de menthe, est un témoignage d'hospitalité, d'ailleurs le chef de famille à qui incombe sa préparation prévoit toujours un verre de plus pour l'ami imprévu.
Dans la tradition, on boit 3 verres d'affilée tandis que l'infusion continue, accentuant ainsi l'amertume (ce qui explique que le thé soit si sucré).
Le proverbe berbère dit "le premier verre est doux comme la vie, le second est sucré comme l'amour et le dernier est amer comme la mort".

Arrivée à CASABLANCA en fin de journée.

CASABLANCA
(3,3 millions d'habitants ou 6,5 millions selon d'autre sources ! quelle définition ? ville ou agglomération?).
"Dar el_Beïda" en arabe et "Casa Blanca" en espagnol, c'est-à-dire, "la ville blanche", ville côtière bâtie dans la plaine de la Chaouïa.

Il subsiste peu de vestiges du passé (quelques maisons blanchies à la chaux, témoignages du XVIIIe s., d'où la ville tire son nom) pour une ville rebâtie à partir du XIXe s. par les Français après le départ des Espagnols.
En 1907, les troupes françaises débarquèrent pour réprimer une révolte ce qui anticipait de peu l'établissement du Protectorat sur l'ensemble du Maroc en 1912 et Lyautey, le premier résident général, décida de moderniser la ville et d'en faire la capitale économique du pays. C'est de là qu'est né le quartier de la place des Nations-Unies, ancienne place de France (au sud de la Medina) et de l'avenue Mohammed V. On y voit l'hôtel Excelsior, l'immeuble Shell, l'ancien hôtel Lincoln...

Cette ville légendaire et cosmopolite, la plus grande ville du Maroc, capitale économique et financière, est le lieu de flagrants contrastes entre misère (bidonvilles) et luxe.
De grand projets urbanistiques continuent de voir le jour pour cette vitrine du Maroc...
mais son grand port (artificiel) va être surpassé très prochainement par l'implantation en cours de Tanger-Méditerranée ou, plus court, "Tanger-Méd".



Le sud de la ville par lequel nous arrivons est en plein développement dans un contexte de zone "off-shore" (exemptions fiscales pour les entreprises mais évidemment les salariés marocains qui y travaillent paient des impôts sur leur revenu).

Le quartier résidentiel d'Anfa avec ses belles villas est une sorte de "Beverly Hills" marocain: résidence du roi d'Arabie, "maison ronde"... C'est dans ce quartier qu'eut lieu la conférence des Alliés en 1943 dans un hôtel aujourd'hui disparu.

Rapide tour de ville avec
la place Mohamed V, le parc de la ligue arabe jouxtant l'ancienne cathédrale du Sacré-Coeur...

Puis une heure de marche sur le boulevard de la corniche d'Ain Diab, au-dessus des plages où les estivants sont encore nombreux tandis que vers l'est se découpe le haut minaret de la mosquée Hassan II que nous visiterons le lendemain.

Ces quartiers contrastent fortement avec la médina entourée de ses remparts que notre guide déconseille de parcourir la nuit venue alors que notre hôtel ("Oum Palace") en est pourtant tout proche. En revanche, il est plaisant la nuit venue de déambuler sur l'avenue Mohammed V, également tout proche de l'hôtel.


CASABLANCA     
CASABLANCA - crépuscule sur la medina (depuis la pl. des Nations-Unies)





De bon matin, avant le départ pour la visite de la mosquée Hassan II, il est très agréable de faire à nouveau un petit tour dans le quartier de l'avenue Mohammed V.

Beaux immeubles des années 30 et d'autres plus délabrés (ancien hôtel Lincoln en travaux), chambre de commerce, hôtel des postes et télécommunications, le cinéma "Le Rialto", l'immeuble du Glaoui...

Enseignes étranges (restaurant "Peau de Vache", hôtel "Kon Tiki")...

Et petit tour par le marché central dont les étals commencent tout juste à se garnir (il n'est que 6h30).

VOIR

Puis c'est le clou de l'étape à Casablanca avec la Mosquée Hassan II qui est pratiquement la seule mosquée visitable au Maroc (sauf les Vendredi ou fêtes religieuses) pour des non Musulmans mais ce n'est possible que moyennant paiement d'un droit d'entrée (incluant quand même la visite guidée de 120 MAD ou 12€,).


CASABLANCA CASABLANCA CASABLANCA
CASABLANCA - la mosquée Hassan II

Cette mosquée est la plus grande après celle de La Mecque avec un minaret haut de 200 m. et une capacité d'accueil de 25000 personnes dans la grande salle (comme à Cordoue mais l'architecture n'a rien à voir) et 80 000 sur l'immense esplanade gagnée sur la mer (9 hectares sont utilisés pour l'ensemble comportant la mosquée et divers édifices annexes) puisque selon un verset du Coran "le trône de Dieu est sur la mer".
Elle fut inaugurée en 1993
C'est l'oeuvre d'un architecte français Michel Pinseau et de l'entreprise Bouygues. Elle a été réalisée en 5 ans avec la participation de plus de 10 000 ouvriers et les contributions de 35 000 artisans de Fès, Safi ou Marrakech et l'utilisation d'un maximum de matériaux du pays!

Arcs immenses, 25 portes colossales en titane et laiton, son haut plafond
en cèdre peint (cèdre de l'Atlas, évidemment) de plus de 1000 tonnes et malgré cela coulissant, revêtements de marbre, d'onyx, énormes piliers de granit rose encadrant une salle de 20 000 places, mezzanine pour 5 000 femmes avec moucharabieh en cèdre, ébène et acajou, lustres en cristal de Murano... plancher de verre d'où l'on voit la salle d'ablution du sous-sol...
Bref, une oeuvre pharaonique à laquelle ont contribué diverses organisations, souvent émanations d'états étrangers dont la France.

Un premier niveau de sous-sol est occupé par les salles d'ablution et le second est consacré à des hammams et bains turcs. Les murs sont revêtus d'un enduit du genre stuc qui permet une "respiration" de la vapeur d'eau.


Quelques mots sur le STUC.

Il n'existe pas une règle de composition unique.
A l'origine, mortier de poudre de marbre et chaux, ce dernier matériau étant parfois remplacée par du gypse (plâtre) plus facile à mouler mais moins résistant. De même, la poudre de marbre est parfois remplacée par du sable ou d'autres broyats de roches calcaires
Depuis la Renaissance, pour améliorer ses qualités plastiques ou allonger le temps de séchage, on ajoute aussi des matières organiques comme du blanc d'œuf et des laitages pour augmenter la dureté de la chaux, et de la colle (gélatine, fabriquée au XVIIIe siècle selon des techniques déjà connues des Romains) pour accroître la plasticité du mélange.
Le stuc tel qu'il est souvent réalisé au Maroc est constitué de poudre de marbre blanc, de plâtre, de blanc d'œuf, de fibres d'agave.

Le soir, du sommet du minaret le plus haut du monde avec ses 200 mètres, un rayon laser d'une portée d'une trentaine de kilomètres pointe en direction de La Mecque..

Un trajet autoroutier d'environ 115 km pour arriver à Rabat...

...en passant par la ville nouvelle
créée pour les employés des raffineries, Mohammedia (10000 hab.) dont les terrasses ont une allure mexicaine tandis qu'un plus loin va surgir une autre ville nouvelle de 250000 habitants, Tamesna...


RABAT***, ville impériale (1,7 million d'habitants ou 2 millions en incluant Salé):

L'approche de la capitale marocaine permet d'en découvrir des aspects contrastés. Prétentieuses résidences, bidonvilles, notre consulat avec la statue équestre de Lyautey qui établit notre protectorat sur le pays (photo prise avant qu'un agent de sécurité nous prenne à partie), tribunal d'instance... Lyautey y établit la Résidence Générale. Il avait une conception du colonialisme visant à préserver l'identité de la colonie (par exemple, le strict respect des lieux de culte), en jouant parfois les Berbères contre les Arabes pour conforter la domination sur le pays. Son attitude jugée trop complaisainte à l'égard des "indigènes" ne plaisait pas à tout le monde en métropole, c'est pourquoi il fut destitué en 1925. Mais son attachement à ce pays était si fort qu'il demanda à être inhumé à Rabat. Ce qui fut fait à sa mort en 1934 mais sa dépouille fut rapatriée en 1961.





L'après-midi, visite de Rabat, capitale actuelle des Alaouites: Méchouar, nécropole de Chellah, le Mausolée Mohamed V,
Tour Hassan (XIIe s. 44 m) et la Kasbah des Oudayas...

L'histoire de Rabat remonte à la préhistoire. Des traces de civilisation paléolithique ont été découvertes à l'entrée sud de la ville. Puis ce fut un ancien comptoir phénicien au XIe siècle avant J.C. Ce quartier est devenu par la suite une véritable ville romaine sous le nom de Salah.

Puis au XIIe siècle commença, avec l'arrivée des musulmans Almohades, l'histoire de la ville de Rabat dans ce quartier dit de Chellah au sud-est de la ville d'aujourd'hui. V
ille sage et tempérée, son nom "ribat", désigne un ancien couvent fortifié au Xe s.

Il y a huit siècles et demi que Rabat, face à sa jumelle Salé, domine l'oued Bou Regreg et l'océan Atlantique. Plus de huit cents ans d'histoire y ont laissé quelques très belles réalisations, les unes réputées, les autres un peu moins connues des touristes.


Cette ville impériale du règne des Almohades, est la capitale administrative et politique du Royaume depuis 1912 (avec le protectorat français).

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RABAT - consulat de France et statue équestre de Lyautey


Après avoir montré patte blanche, nous accédons au quartier du Palais Royal, le Méchouar (nom donné à la grande place d'un palais ou d'une kasba), au sud de la ville. L'ensemble comporte des cabinets et bureaux de ministères (notamment du Premier Ministre).
Nous passons un moment sur la vaste esplanade située entre, d'un côté, le long alignement de l'enceinte du palais percée de plusieurs portes gardées et, de l'autre côté, face au palais, la mosquée "du vendredi", el Faeh, à l'usage du roi, et, plus proche du centre de la ville, la grande mosquée. En certaines occasions, le roi est visible sur l'une des terrasses dominant le palais.

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RABAT - Palais Royal, mosquée El Faeh et Grande Mosquée (au fond)

Nous passons au sud-est de la ville pour visiter la nécropole de Chellah** : lieu magique amputé par le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et qui se dissimule derrière ses remparts et une porte imposante (XIVe s.). Elle abrite depuis 1339 les tombes des sultans mérinides (XII-XVe s., dynastie au pouvoir entre celle des Almohades et celle des Saadiens) dans des mausolée ruinés, une mosquée dont subsiste le minaret et le bassin des ablutions (devenu le bassin des Anguilles, objet de diverses superstitions), des tombes et tombeaux de marabouts (saints hommes) et aussi les vestiges d'une medersa (souvent définie comme "école coranique" mais serait plutôt une sorte de cité universitaire).

Rabat - Chellah (cliché de Nadia)


Au milieu des remparts, une porte impressionnante nous accueille. Les créneaux ou merlons de la muraille sont ici de forme prismatique ce qui n'est pas sans rappeler les enceintes mauresques que l'on voit en Andalousie.
Après avoir pénétré dans l'enceinte, depuis les escaliers qui descendent vers le site, on voit à la fois la nécropole (et surtout le minaret garni d'un nid de cigognes), le site antique de Salah, l'autre côté des murs, la vallée de l'Oued Bou Regreg et, sur l'autre versant, la ville de Salé.

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RABAT - la nécropole de Chellah (porte et enceinte XIVe s.), Salé au fond (au-delà de l'O. Bou Regreg)

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RABAT - ruine de la mosquée de la nécropole de Chellah, tombeaux, ruines de la ville romaine de Salah (Ier s. av. J-C)

Sur la partie haute du site s'étend le site romain très ruiné de Salah... Le site fut occupé du milieu du Ier s. av. J-C jusqu'à la fin du IVe s. La cité antique comportait des boutiques, un arc de triomphe, un capitole, un bassin, un forum, des thermes et sans doute une basilique.



RABAT - tour Hassan
RABAT - Tour Hassan (XIIe s.)


Nouveau déplacement, cette fois au nord-est de la ville.

La Tour Hassan** est un minaret historique, symbole de la ville (il date de 1195 et est donc contemporain de ceux de Marrakech et de ...la Giralda de Séville!).
C'est le vestige d'une ébauche d'une vaste mosquée almohade à 16 portes, comptant près de 400 colonnes (marbre) et piliers découpant 19 nefs et devait être l'une des plus importantes de l'Islam.

Changement de souverain, abandon du projet dès 1199. Le chantier abandonné servi de carrière et le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 acheva sa ruine.
Le minaret se présente sous forme d'une tour carrée de 44 m. de haut et de 16 m. de côté. Par ses proportions, ce minaret aurait dû être deux fois plus élévé.
A l'intérieur, comme dans les deux autres minarets de cette période déjà cités, une rampe de 2 mètres de large, en pente douce permettait de la gravir avec des montures, chevaux, mulets et ânes, pour les besoins de la construction, selon les uns, ou pour faciliter la vie du muezzin (avant l'avènement de l'électronique, fidèle choisi pour la puissance et la "beauté" de sa voix et chargé de lancer les appels (adhan) à la prière 5 fois par jour) , selon les autres (!)...
Symboliquement, Mohammed V de retour de son exil, en 1956, lors de l'indépendance, dirigea d'ici la prière du vendredi.

Tout aussi symboliquement, c'est tout près de là que fut édifié le mausolée Mohammed V*, en hommage au père de l'indépendance. Achevé en 1971, c'est une débauche de l'art traditionnel marocain recouvrant une armature en béton, l'ensemble étant dû à un architecte d'origine vietnamienne: stucs, mosaïques formées de fins zelliges, bois peints, bronzes sculptés, coupole en cèdre selon les uns, en acajou selon les autres (!) et vitraux de Saint-Gobain, lustre en bronze doré de 1,5 tonne, toits en tuiles vertes (couleur de l'Islam)...
Des gardes royaux en burnous blanc et rouge se tiennent devant la porte monumentale. A l'intérieur, d'une galerie qui court sur le pourtour de l'édifice, on domine le niveau inférieur au centre duquel se trouve le sarcophage en onyx blanc du Pakistan, aux angles se trouvent aussi le tombeaux de ses deux fils (dont celle d'Hassan II, père du souverain actuel).

Changement de quartier. Sur les rives de l'Oued
Bou Regreg des investisseurs des Emirats construisent un grand complexe touristique, face à Salé tandis que la vue s'ouvre en direction du nord de la ville, vers la kasba des Oudaïas (avec la tour des pirates et le minaret de la mosquée el Atiqa).
La kasba se situe en dehors de la médina (le vrai coeur de la ville dont l'origine doit beaucoup aux moriscos, les musulmans chassés d'Andalousie par les rois chrétiens au début du XVIIe s.), à l'embouchure même de l'oued.

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RABAT - projets touristiques, vue sur Salé et sur la kasba des Oudaïas

Visite de la kasbah des Oudaïas**...

Le nom des Oudaïas associé à celui de cette kasba est tardif. Il découle du fait que la tribu arabe qui s'était installée à Fès et qui était souvent en conflit avec le sultan fut dispersée en divers points du royaume. Les Oudaïas de Rabat eurent la reconnaissance du sultan Moulay Ismaïl, fondateur de l'actuelle dynastie Allouite au XVIIe s. et il leur accorda certains privilèges...
L'enceinte de la kasba, haute de 10 m. remonte aux Almohades. Renforcée au XVIIe s., elle est en cours de rénovation.
La porte monumentale Bab Oudaïa, bâtie par les Almohades au XIIe s. pour compléter les fortifications, est originale avec son entrée en chicane ce qui fait penser à un rôle défensif (pour empêcher l'utilisaton de béliers) très étudié semble plutôt décorative.
Derrière cette porte se cachent des petites maisons blanches et bleues qui rappellent immanquablement les Cyclades ou ...l'Andalousie.
Un musée des Oudaïas, avec sa tour carrée, est installé dans un ancien palais de Moulay Ismaïl à l'extrémité du Jardin Andalou (créé en 1915 dans un esprit mauresque).
Etape rafraîchissante au Café Maure qui domine l'oued et fait face à Salé. Puis promenade dans les ruelles pentues (rue Bazzo...) de la kasba pour sortir par la Grande Porte des Oudaïas.

En sortant de la médina par le boulevard Mohammed V, coup d'oeil sur la Muraille des Andalous puis on rejoint la ville moderne qui vaut surtout par un ensemble harmonieux d'architecture des années 1930 : poste centrale, chambre des députés, gare ferroviaire et mosquée Sunna.

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RABAT - Muraille des Andalous de la médina, et ville moderne...


Malheureusement pour finir la soirée, notre hôtel ("Oumlil") se situe à l'écart du centre ville et offre peu de charme.



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