Iles Eoliennes



Panarea (1),
Stromboli (2),
Vulcano (3),
Lipari (4)
.

 

Vulcano  Syracuse

GASTRONOMIE...

Manger à l'italienne

La carte des restaurants se divise en cinq grands chapitres : gli antipasti, il primo, il secondo, i contorni et i dolci (c'est-à-dire les hors-d'œuvre, l'entrée, le plat principal, les garnitures et les desserts).
Il faut faire un choix en sachant que les Italiens eux-mêmes, en dehors de certains repas de fête, se contentent de deux ou trois chapitres.
Cette succession de plats permet de mieu
x se concentrer sur les saveurs, les textures.

- Antipasti : présentés sur une table, souvent à l'entrée du restaurant, ces hors-d'œuvre sont toujours très tentants. Charcuteries (saucissons, prosciutto, bressaola, etc.), salades diverses, crudités, fromages, fruits de mer et petits poissons marinés varient selon les régions et selon les saisons.

- Primi : la place d'honneur revient à la pasta. Le riz (risotto) et les soupes (minestre, minestrone) sont plutôt des plats servis en Italie du Nord.

- Secondi : étant donné l'importance du primo, le plat de viande ou de poisson ne joue pas le même rôle que dans nos menus. Le poisson est un mets de luxe, y compris sur les côtes. Goûtez à l'opulent farsumagru de veau farci et aux polpettoni variés ; on mange aussi pas mal de lapin et d'agneau.

- Contorni : les secondi sont toujours servis sans garniture. Il faut donc commander celle-ci à part et la payer en supplément. On vous proposera, selon la saison, des pommes de terre, des légumes ou des salades
.
- Dolci : les pâtisseries et confiseries sont innombrables et succulentes. La pâte d'amandes (pasta di mandorla) y occupe une place de choix, de même que les agrumes confits.Comment parler des dolci sans évoquer les glaces (gelati) si réputées ? Plutôt que de les consommer dans un restaurant, demandez l'adresse de la gelateria de la ville.

Les bases

La cuisine sicilienne est placée sous l'influence des traditions culinaires des peuples qui s'y sont succédé.

Riz
Le riz y trouve une place de choix, notamment avec le risotto aux fruits de mer et l'arancino (boulette de riz au fromage), tout comme les pâtes et les légumes (aubergines, brocolis, asperges...).
Le poisson est le roi de la table, des sardines à l'espadon en passant par le thon et les langoustes. Quant aux viandes, elles sont souvent relevées de sauces. Goûtez au farsumagru et aux polpettine, de succulentes paupiettes.

Pizza
Plat italien surtout consommé par les étrangers, Français notamment!
Il y aurait, d'après les spécialistes, 182 variantes dans sa préparation. Mais pour les puristes, la seule façon acceptable sur le plan historique est la margherita. À partir de la recette de base, toutes les variantes sont possibles.
Les pizzas sont servies non seulement dans les pizzerias, mais aussi dans la plupart des restaurants qui disposent d'un four à cet effet. Celui-ci n'est allumé, généralement, que pour le dîner.
Dans certaines boulangeries, on peut se procurer des parts de pizza à emporter.

Pasta (les pâtes)
Base de l'alimentation italienne, les pâtes auraient été inventées en Sicile, vers 1250, dans leur version macaroni (les maccheroni alla norma de la région de Catane (à la tomate et aux aubergines, avec un œuf dur et de la ricotta). La pasta est toujours servie comme primo piatto (entre les antipasti et le plat principal). Les pâtes sont toujours cuites al dente, c'est-à-dire fermes sous la dent. On sert la pasta dans une assiette creuse avec un pot de parmesan râpé (parmigiano). Les pâtes se mangent surtout à la sauce tomate, agrémentées de piments ou d'aubergines, alle sarte (sardines, raisins secs, safran, fenouil, oignons, huile (que l'on déguste du côté de Palerme), aux moules et aux coques ou bien encore à l'encre de sèche. Dans certains restaurants, il est possible d'obtenir un assortiment des différentes préparations de la maison et pour cela, il suffit de demander un misto per assagiare.

et la bruschetta?
Ce hors-d'œuvre d'origine italienne est généralement constitué d'une tartine de pain grillée frottée d'ail, arrosée l'huile d'olive et garnie de petits morceaux de tomates, assaisonnée de basilic.
Il en existe de nombreuses variantes car on y s'ajoute quelquefois poivre, sel, piments forts, poivrons et fromage.
La tartine elle-même, et, plus particulièrement, la préparation à la tomates qui la recouvre, sont appelées bruschetta

et les fromages ?
Ils ne sont qu'une composante de certains mets contrairement à la France où ils occupent une place à part entière dans un bon repas. Ici ils peuvent être présents dans les hors d'oeuvre (par exemple dans une bruschetta), dans les plats principaux (arancino, boulette de riz au fromage), dans un dessert de cannoli fourrés à la ricotta (sorte de fromage typiquement obtenu à partir du petit lait chauffé, re-cuit d'où ricotta).
On pense aussi au parmesan, très connu en France où on l'utilise râpé sur les pizzas, ce nom est le terme générique pour désigner les fromages italiens à pâte granuleuse de type grana, comme le parmigiano reggiano ou le grana padano et il entre dans la composition des recettes de pâtes, de tartes salées, de gratins de légumes Nous le retrouvons, avec les pâtes, avec les légumes (champignon, chicorée, roquette, pois gourmand...), avec les fruits(figues, noix, poires), avec les herbes aromatiques (basilic, échalote, ail), avec les huiles: olives, noix...
N'oublions surtout pas la mozzarella, fromage le plus consommé des Italiens, obtenu à partir de lait de bufflonne, entrant dans la compositon de salades, pâtes, pizzas.

Desserts
De son passé arabe, la Sicile a conservé une prédilection pour les pâtisseries .
Les desserts utilisent souvent la pâte d'amande (influence orientale). Il faut goûter aux
granite désaltérantes (mélange de glace pilée dans un verre et aromatisée à toutes sortes de parfums) et à la cassata, sorte de génoise et glace fourrée à la ricotta et aux fruits confits, les cannoli, tubes de pâte feuilletée garnis de lait de brebis, de pistaches, de pâte d'amande et de marsala, ou encore les fameux "seins de la vierge" ou "seins de Ste Agathe"en pâte d'amande, à l'origine spécialité cataniase..


Boissons
Vins
L'année de production a moins d'importance que chez nous, même pour les grands vins. L'Italie a mis de l'ordre dans ses vins en créant, en 1963, deux qualités qui correspondent à nos appellations contrôlées, fixées par décret: les DOC (denominazione di origine controllata) et les DOCG (denominazione di origine controllata e garantita). Les vins classés dans cette dernière catégorie sont rares, excellents mais coûteux.
Si on aime les vins moelleux (doux et sucrés), on le demande
amabile ; si on les veut nouveaux, giovane.
La Sicile est riche en vignobles. Les terres autour de l'Etna produisent des blancs secs et des rouges titrant parfois 15° (et même plus). Du côté de Palerme, on produit le corvo, un rouge solide qui accompagnera les viandes. Au centre et au sud de l'île, onpeut déguster le cerasolo et le nero d'Avola ou encore les blancs de Donnafugata. Enfin, le marsala fut inventé par un Anglais au XVIIIe siècle pour concurrencer le porto: il s'agit d'un vin très doux et liquoreux.

Café
I
l ne semble plus utile d'insister sur la renommée du café italien. Bien que les Italiens ne soient pas les plus gros consommateurs de café, ils se targuent de savoir l'apprécier. Forcément, quand on sait que la péninsule détient un nombre record d'établissements distribuant ce fameux breuvage : pas moins de 130 000 licences de bar et 200 000 points de vente.
Le capuccino
doit son nom à la couleur brun clair de la robe des capucins: café et quantité égale de lait très chaud, chauffé à la vapeur et parsemé de râpures de chocolat ou de cacao en poudre. C'est la boisson du matin pour y puiser l’énergie dont on a besoin pour travailler.
Dès 1895, les Italiens ont même inventé leur propre machine à café – la cafetière italienne – appelée aussi
moka qui prépare le café à plus de 100°C, pour un résultat corsé particulièrement apprécié.
En 1948, c'est un autre Italien, Achille Gaggia qui a inventé la machine à
expresso.
Les Italiens consomment aussi du café glacé ou frappé, granité ou encore le double-expresso, le caffè con latte, le moca, le latte macchiato, le corretto (corrigé par une goutte d'alcool), le lungo (allongé mais pour le goût français demander un caffé lungo ma non americano).
Les italiens du nord apprécient le café corsé tandis que ceux du sud sont plus enclins à le boire plus doux.

Chocolat
La cioccolata calda
est pour certains meilleure que le cappuccino qui, dans bien des endroits touristiques, se transforme, de plus en plus, en un banal café au lait. La cioccolata est tellement onctueuse qu'on dirait de la crème... Un vrai régal à déguster à la petite cuillère.

Chocolat et café furent considérées au départ comme des" boissons du diable" par le clergé!


 


MILAZZO -> PANAREA => STROMBOLI
=> VULCANO => LIPARI

Après une bonne nuit, à 8h30 nous quittons notre hôtel assez quelconque (La Sivanetta), dans cette ville de Milazzo, petite ville (35 000 habitants) dont la partie ancienne avec sa citadelle avait du charme avant qu'une zone industrielle dédiée à la pétrochimie vienne lui faire face.

Arrivés au port, à 9 heures nous embarquons à bord de l'Eolian Queen. La vue est superbe pendant le contournement du Capo Milazzo puis c'est déjà une vue des Iles Eoliennes dans la brume, de Vulcano à 30km jusqu'au Stromboli à 60km.

 Les Îles Éoliennes, également et abusivement appelées Îles Lipari, ont été déclarées Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en l’an 2000.

C’est un archipel d’origine volcanique, situé dans la mer Tyrrhénienne. L' Archipel des éoliennes, formé de 17 îles dont 7 sont habitées, est considéré comme faisant partie des plus belles îles de la Méditerranée, de par la richesse et la variété de leur faune et de leur flore marines et en raison des spectacles qu'offrent leurs rochers aux formes bizarres, leurs grottes naturelles et leurs criques pittoresques.

Les îles Eoliennes empruntent leur nom du dieu Éole, roi des vents dans la mythologie grecque. Éole se réfugia sur ces îles et leur donna son nom, grâce à sa réputation de dompteur des vents. Avec l'assentiment de Zeus, le maître de l'Olympe, il y retenait les vents prisonniers.

Les sept îles ont des caractéristiques complètement différentes, de la chic et mondaine Panarea, à la sauvage et la plus retirée Alicudi, mais toutes se trouvent enchâssées dans cette même mer extraordinaire. Une mer dont la profondeur peut atteindre 2000 m, offre une eau transparente aux couleurs allant du bleu cobalt au vert turquoise, pleine de vie et de témoignages du passé, avec des sites archéologiques cachant les épaves de bateaux riches de trésors.


Le bateau va longer les côtes des îles, de Vulcano jusqu'à l'extrémité nord de Lipari (au niveau des carrières de pierre ponce et près de l'île Salina), avant de venir faire escale à Lipari où nous allons être hébergés pendant deux nuit dans l'agréable hôtel La Filadelfia. Nous avons passé près de deux heures sur le bateau.

Au menu, pâtes au basilic, mérou, sorbet citron...


Notre croisière vers les îles les plus au nord reprend à 14h30.

C'est d'abord Panarea où le bateau entre dans quelques criques aux eaux émeraude et aux rochers colorés.
C'est la plus petite des 7 Iles Eoliennes, couvrant seulement 3,4 km², petite certes mais très charmante. Elle culmine à 421 m, au Pizzo del Corvo ou Timpone del Corvo. Près du port, le volcanisme ancien se manifeste par une source d'eau chaude et au nord de l'île par quelques fumerolles.

Puis nous faisons une courte escale d'une demi-heure dans le petit village de San Pietro (administrativement rattaché à la commune de Lipari) dont nous avons vite fait de parcourir les petites rues et escaliers. Relativement tranquille puisque les voitures n'y circulent pas, en revanche on peut rencontre des triporteurs Vespa ou Piaggio dans les ruelles. Les figuiers de Barbarie, les agaves, les genêts, les câpriers et de nombreux oliviers séculaires forment la végétation méditerranéenne.
Les eaux cristallines ont une infinité de tonalité de couleur. L’endroit le plus suggestif est la baie de Cala Junco, à la pointe méridionale de Panarea. La plage est entourée de parois qui se sont formées à partir de lave incandescente.

Criques de l'île de PANAREA

Panarea, avec les petites îles, îlots et rochers de Basiluzzo, Dattilo, Lisca Bianca, Bottaro, Lisca Nera, Panarelli, Spinazzola et Formiche, forme les vestiges d’un seul complexe volcanique. Ce sont les parties émergées d'une caldeira ("chaudière", "chaudron"), suite à l'effondrement de la chambre magmatique d'un cône volcanique.
Nous allons en côtoyer certains en nous dirigeant vers le Stromboli.

 

Parmi le merveilleux groupe de rochers, refuge des oiseaux de mer, Dattilo s'impose par sa forme pyramidale caractéristique et sa couleur rougeâtre.
Puis nous passons près de l'îlot Lisca Nera. Quant au rocher voisin, Bottaro, lorsque la mer est d’un calme plat, il est possible d’observer un phénomène causé par les fumerolles sous-marines. De nombreuses bulles de gaz, qui se dégagent du fond de la mer, paraissent à la surface en générant un gargouillement que l’on appelle "caldaia"(chaudière).
Effectivement, nous avons pu humer la pestilence des émanation de dioxyde de soufre (ou anhydride sulfureux), à l'odeur d'oeuf pourri bien caractéristique. Nous continuons avec Lisca Bianca puis nous poursuivons cap au nord-est. Avec ses falaise de 165, c'est enfin l'îlot de Basiluzzo que nous contournons par tribord (par la gauche) avec son rocher détaché Spinazzola.

L'air est limpide, ce qui nous permet de discerner la côte calabraise pourtant distant de 60 km mais il est vrai qu'à cette heure ci elle se trouve dans le soleil et que son relief est relativement élevé...


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Nous reprenons la mer, cap au nord-est. A l'approche du Stromboli, nous croisons la route d'un ferry se dirigeant vers le détroit de Messine avant de nous présenter sous le petit village de Ginostra au sud-ouest, accessible que par la mer et donc sans liaison terrestre avec le chef-lieu situé à l'opposé. Il ne compte qu'une trentaine d'habitants. Nous contournons l'île par la nord, en passant au pied de la zone éruptive, la Sciara del Fuoco.


Impossible de la confondre avec une autre. L'île de Stromboli (dont le nom dérive du mot grec strombos signifiant "toupie") est un volcan situé dans les îles Eoliennes (ou îles Lipari) à environ 60 kilomètres au Nord de la Sicile. Il forme une île d'une douzaine de kilomètres carré qui abrite deux villages : Ginostra et Villagio Stromboli.


L'île n'est rien d'autre qu'un volcan qui s'est formé il y a 15 000 ans. Une silhouette conique qui surgit des flots et s'élève à 923 mètres (d'autres sources donnent entre 918 et 926 m) d'altitude au point nommé "I Vancori" et couvre 12,6 km², ce qui en fait la quatrième des Iles Eoliennes en surface.
Sa base repose à 2 000 mètres sous la surface de la mer. Depuis plus de 3 000 ans, des explosions et parfois, des coulées de lave dévalent ses pentes. Le Stromboli est ainsi dénommé le phare de la Méditerranée. Pour les navigateurs de l'Antiquité, c'était une aide précieuse pour franchir le Détroit de Messine entre mers Ionienne et Tyrrhénienne.
Sa zone sommitale est constituée de deux cônes emboîtés.
Le cratère actif n'est pas dans la zone sommitale. Il se situe vers 750 mètres d'altitude dans une dépression en forme de fer à cheval ouverte vers le Nord Ouest. Cette dépression, cette pente lisse au nord-ouest du volcan appelée "Sciara del Fuoco ou Sciara del Fuego", est due à un glissement de terrain qui a eu lieu il y a 5 000 ans. Le cratère se présente comme une plate-forme dans laquelle s'ouvrent des bouches éruptives.

Mais quelle est la cause du volcanisme en Mer Thyrénienne ?
Le Stromboli, comme tous les volcans d'Italie ainsi que les chaînes de montagnes européennes telles que les Alpes, résulte d'un phénomène de subduction. La plaque africaine, au sud, s'enfonce sous la plaque eurasiatique. Le volcanisme associé à ce phénomène tectonique a commencé à l'Oligocène en Sardaigne. Il s'est ensuite déplacé vers le Sud et l'Est.

Vers 17h nous faisons escale au chef-lieu, à l'extrémité nord-est de l'île. Il comporte les quartiers de San Vincenzo (anciennement bourg des agriculteurs), Scari, San Bartolo, Ficogrande (anciennement bourg des armateurs) et Piscità près de la plage. Sa population permanente est de l'ordre de 350 habitants (500 administrativement) alors qu'elle en comptait 10 fois plus il y a un siècle (l'exode fut favorisé par des choses bien différentes les unes des autres: l'unification italienne, les éruptions et la mildiou dans les pommes de terre). Désormais, c'est avec les estivants qu'elle retrouve ce chiffre!

Pendant deux petites heures nous parcourons le village, ses ruelles, maisons colorées, son église au confessionnal indiscret et à la vierge poignardée.



Nous poussons jusqu'à "la maison d'Ingrid Bergman" (actrice suédoise 1915-1982). Le cinéaste Roberto Rosselini qui tourna ici en 1949 (sortie en 1950) son film "Stromboli terra di Dio" attira l'attention du public sur l'île et sur l'actrice vedette.
En effet, à l’origine, c’est Anna Magnani qui devait tenir le rôle de Karen (elle avait déjà travaillé avec Rossellini sur les films "Rome, ville ouverte" et "Amore") mais c'est Ingrid Bergman qui hérita du rôle, quand commença sa liaison avec le réalisateur alors qu'ils étaient encore mariés chacun de leur côté.

Pour les plus aventureux, des boutiques "vendent" des ascensions et des plaisantins avertissent qu'il faut aligner 57482 pas pour arriver au cratère. En fait, les guides qui accompagnent des groupes de 15 à 18 touristes partent du village à 17h et comptent 3 heures de montée. Les gens passent environ 2 heures à observer les explosions et redescendent en 2 heures... pour minuit!
Depuis le port, vers 18h30, nous pouvons apercevoir une cinquantaine d'ascensionnistes sur les pentes du volcan. Après les restrictions à la suite des épisodes éruptifs de 2002-2003, depuis mars 2005, l'ascension jusqu'au sommet est à nouveau possible mais la présence d'un guide est obligatoire.

Nous remontons sur le bateau à 19h, juste pour s'écarter un peu du rivage pendant le repas local typique. Après des gressins (ou grissini) ces petits pains allongés pas plus larges qu'un stylo et secs originaires de la région de Turin, servis en amuse-gueules, on attaque la "maccheronata", qui n'est rien d'autre qu'un plat de macaroni... sans même un dessert (notre programme inital prévoyait un reps de poisson grillé). Repas léger et donc vite expédié car il faut songer à aller se poster au pied de la Sciara del Fuoco.
Mais auparavant, à quelques centaines de mètres au nord de l'île, nous faisons le tour du Strombolicchio, reste d'une ancienne cheminée qui porte un phare.

Direction la Sciara del Fuoco au pied du Stromboli.

Le Stromboli est le plus actif de tous les volcans européens et il est en éruption constante depuis au minimum 2500 ans. Ses éruptions se produisent à la fréquence moyenne d'une toutes les heures et même, à certains moments, d'une toutes les 15 minutes.

 

Le cratère Nord-Est vers 750 m d'altitude produit une explosion toutes les 20 à 30 minutes (selon d'autres source, il y en aurait 12 par heure soit une toutes les cinq minutes?), avec une colonne de cendres et de bombes très verticales montant à une centaine de mètres de hauteur. Une recrudescence (+ 85%) de l'activité du Stromboli s'observe lors des phases de nouvelle et de pleine lunes qui provoquent une dilatation de la chambre magmatique et favorisent la remontée de la lave.
Dans un grondement de dragon, les grimpeurs peuvent parfois observer des gerbes incandescentes de 250 mètres de hauteur! Parfois, des coulés de lave sont émises qui dévalent le flanc Nord-Est : la Sciara del Fuoco.
Le terme d'éruption strombolienne, tirant son nom du Stromboli, est un type d'éruption volcanique effusive caractérisée par l'émission d'une lave relativement fluide formant facilement des coulées de lave, ce qui n'empêche pas l'émission de fontaines de lapilli et de cendres projetées à quelques dizaines de mètres de hauteur (voire à plusieurs kilomètres de hauteur lors d'éruptions paroxismiques), mais aussi de bombes volcaniques. L'Etna appartient aussi à cette catégorie.
Une éruption vulcanienne, tirant son nom du Vulcano, est un type d'éruption volcanique explosive caractérisée par l'émission d'une lave relativement fluide formant des coulées de lave de faible ampleur.

Quelques dates et évènements de son histoire récente: en septembre 1930 lors d'une explosion importante, l'île se souleva de 3 m, en décembre 2002, une énorme explosion est suivie (deux jours plus tard) de deux énormes glissements de terrain plongeant dans la mer et produisant un mini tsunami ou un plutôt un petit raz-de-marée ressenti jusqu'à Milazzo.

 

Il est plus de 20H maintenant. La nuit tombe avec un ciel bleu marin et heureusement sans lune.
Le spectacle peut donc commencer. 20h20, première explosion qui nous surprend. Un quart d'heure d'attente et deux belles explosions surviennent à seulement 5 minutes d'intervalle. A leur suite, on voit de petites coulées de laves dévaler sur la pente. Bien synchroniser tout cela! A croire que c'est le commandant qui déclanche lui-même les effets pyrotechniques!
On aperçoit les flashes des grimpeurs qui se sont postés au-dessus des cratères pour observer le spectacle de près mais nous avons moins de chance pour nos photos car, même si la mer est très calme, le bateau n'est pas tout à fait immobile.
Des explosions aussi rapprochées laissent peu d'espoir d'en voir une autre rapidement, c'est pourquoi le commandant remet le cap sur Lipari. Cependant, une demi-heure après notre départ, nous apercevrons de loin une quatrième explosion.

A 22 heures, nous débarquons à Lipari pour regagner notre hôtel Filadelfia...

 

 

 Stromboli, île et volcan

 


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Après une bonne nuit, à 10 heures, nous attaquons le "jour 2" dans les Iles Eoliennes...

Notre matinée va être consacrée à un tour de l'Ile Vulcano et à une escale d'une heure environ.

Cette île de 21 km² occupée par quelque 700 habitants culmine au Monte Aria, à 500 m (mais le cratère à 390 m). C'est la plus méridionale des Iles Eoliennes donc la plus proche de la Sicile. Du cratère s'échappent des fumerolles jaunes de sulfure d'hydrogène formant des cristaux jaunes à la sortie des bouches. Au Moyen Age, le cratère de Vulcano était considéré comme la bouche de l’Enfer.
Aux environs de 1850, un écossais, du nom de Stevenson, acheta toute l'île et améliora les installations d'extraction du soufre qui existaient depuis le début des années 1800. Mais la dernière éruption du volcan, en août 1888, mit fin tragiquement à l'exploitation en tuant les mineurs. Stevenson revendit son île qui est encore en grande partie privée.

 
Nous faisons le tour de Vulcano dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Nous passons par le petit détroit qui sépare le sud de Lipari de la presqu'île de Vulcanello, cratère surgit des flots seulement en 183 av. J-C. Nos passons près des trois rochers des Faraglioni émergeant devant la pointe sud de Lipari, dans la zone des Grotticelle ("Petites Grottes") avec la bien nommée Punta Perciata. Nous apercevons effectivement la "Grotte des Anges" tandis qu'au-dessus se dresse le rocher montrant le profil du "Pape Jean" avec sa crosse.
Le plus gros rocher, Pietralunga est également percé par une grotte.


En arrière-plan, nous distinguons les deux îles les plus orientales plus épargnées par le tourisme, Filicudi (avec 9,5 km², c'est la cinquième des îles par sa surface et administrativement elle est rattachée à la commune de Lipari) et Alicudi (5 km², c'est la sixième et donc avant-dernière des îles par sa surface et elle est administrativement rattachée également à la commune de Lipari).

Entre Vulcanello et Vulcano proprement dit, se niche le port ouest donc Porto di Ponente (du Ponant!). Nous avons une belle vue sur les fumerolles aux abords du cratère et on aperçoit même les lacets du sentier qui va au sommet dont l'ascension se fait en une heure environ.
La côte se fait plus sauvage et nous arrivons bientôt devant "il Bagno delle Verginei" ou "la Piscina di Venere" autrement dit "le Bain de la Vierge" ou la "Piscine de Vénus", une vasque naturelle propice aux bains de mer dans une eau émeraude et turquoise... Nous poursuivons avec "la Grotte des Chevaux" puis "le Rocher de la Tête de Lion". La côte se fait plus linéaire à la faveur d'une ancienne coulée qui semble protéger la falaise de l'érosion.
Dans la brume, nous apercevons le sommet enneigé de l'Etna à 70 km de là!
Nous passons un phare et nous arrivons dans une partie de l'île avec quelques plages de sable noir équipées de quelques paillotes. La partie sud de l'île, plus basse, est cultivée dans le secteur du hameau de pêcheurs de Gelso. On y cultive le câprier ainsi que la vigne qui produit "la Malavasia delle Lipari" (cépage Malvoisie qui donne un vin de dessert, vendangé à surmaturation). Puis nous remontons la côte orientale en passant près de la Vénus marine ou de la Petite Sirène avant de faire escale au Porto di Levante (du Levant! de l'est). Dès que l'on est débarqué, on peut voir des concrétions de cristaux de soufre dans certains endroits sur la roche grisâtre.


 

 Vulcano

Pendant l'escale, il y a largement le temps d'aller prendre un bain de boue chaude et sulfureuse dans une vasque naturelle, à la Pozza dei Fanghi. Attention à ne pas se brûler la plante des pieds en certains endroits autour de la "piscine"...
Accès payant, 1,80€ + 1€ si l'on veut prendre une douche après le bain. L'eau boueuse, grisâtre, est à environ 28° mais beaucoup plus en certains endroits, notamment là où des bulles se sulfure d'hydrogène se dégagent. Il est fortement conseillé de ne pas s'y plonger au-delà d'un quart d'heure et d'éviter le contact avec le visage. La puanteur du lieu laisse des traces olfactives tenaces sur le corps pendant plusieurs jours, malgré des douches quotidiennes avec emploi de gels parfumés!
Après le bain de boue, on peut aussi aller sur la plage de sable noir voisine où l'eau est également chaude ("Acque Calde").
Tout près de là, l'Institut de Géophysique et de Vulcanologie a installé des instruments de mesure.

Petite balade dans le port avec des boutiques qui vendent en souvenirs des échantillons de pierres volcaniques (ponce, obsidienne, soufre...).

Il est temps de rejoindre Lipari pour déjeuner...

Immanquable pasta, puis calamar et cannoli fourrés à la ricotta (sorte de fromage typiquement italien obtenu à partir du petit lait chauffé, re-cuit d'où ricotta).


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Après-midi consacré à la visite de l'Ile Lipari.

Le baroque en Sicile

Le baroque, omniprésent en Sicile, est l'aboutissement de l'œuvre de la congrégation des jésuites, la Compagnie de Jésus, fondée par le Basque Ignace de Loyola en 1540. Conséquence de la Réforme, l'Église catholique a vu ses lieux de culte désertés par une masse de plus en plus nombreuse de pratiquants.
La Contre-réforme fut une sorte de politique globale du genre campagne de marketing. Il s'agissait de prendre le contre-pied du dépouillement prôné par les protestants. Il fallait que dans ses lieux de culte, le fidèle soit comme dans un palais, qu'il ait un aperçu du Paradis.
De l'architecture à la peinture en passant par la musique et la sculpture, tout a dû être revu et réinventé pour attirer à nouveau les fidèles et les déserteurs de l'Église.
Suprême et incroyable coup de pouce du destin, ou de Dieu: le séisme de 1669 et surtout celui de 1693 ont obligé les autorités à repenser entièrement l'urbanisme des villes détruites; à l'est: de Noto à Raguse en passant par Avola, Sicli, Modica, Victoria, etc., et à l'ouest: de Palerme à Bagheria et Trapani.
Architectes, urbanistes, sculpteurs et peintres ne pouvaient que renforcer le développement de ce nouveau style dans l'île.

Le mouvement et la contorsion semblent être les éléments communs à tous les artistes de cette époque; fini le beau statique, hiératique, l'équilibre des formes; il faut plaire, attirer, étonner et non reposer l'esprit; les pilastres deviennent colonnes et vont jusqu'à se torsader; les vides se remplissent de statues de marbre en extase et de toiles qui font l'éloge de saints et de martyrs; les façades ne connaissent plus la ligne droite; tout devient jeux de perspective, présentation théâtrale ; le foisonnement du décor va jusqu'à l'extrême : angelots, têtes de sarrasins, grotesques, lions et sirènes se multiplient à tous les encorbellements et sur tous les encadrements; les balcons s'enflent tels des jabots d'oies, les grilles des fenêtres deviennent ventrues. Toute surface devient objet de sculptures

 

Elle a un passé mythologique puisque Ulysse au cours de son errance débarque sur l'île du roi Éole après avoir échappé au Cyclope. Homère situe aussi sur l'île du roi Eole l'ouverture par où s'échappent les vents. Pour certains philosophes Grecs comme Aristote, les vents provenaient des cratères des volcans.

Elle fut colonisée dès le VIes. av. J-C par les Grecs. Elle devint carthaginoise puis romaine... En 839, elle fut envahie par les Arabes, ses églises détruites et sa population déportée en esclavage. Au XIIe s., elle fut reconquise par les Normands tandis qu'au XVIe s. elle fut pillée par le cruel corsaire ottoman (d'origine albanaise) Ariadeno ou Arudg Barberousse.
De 1925 à 1940, Mussolini y fit détenir les opposants au fascisme.

C'est la plus grande des Iles Eoliennes avec 37,6 km². Elle culmine à 600 m. C'est aussi la plus peuplée avec environ 12000 habitants dont près de la moitié vivent au chef-lieu. Trop peuplée en fait car elle souffre du manque d'eau douce malgré l'aménagement traditionnel de citerne dans les habitations. Des bateaux-citernes doivent donc compléter son approvisionnement en eau potable.

Nous consacrons deux heures pour faire un "tour" de l'île en bus. Nous allons encore tourner dans le sens inverse des aiguilles.

 

Nous laissons à l'est l'avancée du cap de Monterossa et le bourg de Canneto pour arriver en dessous du Monte Pelato (Montagne Pelée, tout simplement), à niveau de Porticello, où des coulées de pierre ponce hautes de 200 m donnent au paysage une coloration blanche. Trois entreprises exploitaient le gisement et la dernière a mis la clef sous la porte en 2006, face à la concurrence grecques. Nous pouvons à loisir nous approvisionner dans les carrières. Attention à l'effet abrasif de la poussière pour les yeux et les appareils photos. Ce gisement explique la blancheur du sable de la plage située en contrebas, la Spiaggia Bianca, alors que dans ces îles on est plutôt habitué aux plages de sable noir.
On y trouve aussi des échantillons d'obsidienne (issus de la coulée Rocche Rosse), roche noire vitreuse qui contraste avec la blancheur de la pierre ponce. Ses gisements furent exploités aux temps préhistoriques pour la fabrication de pointes de flèches que l'on retrouvait dans une partie du bassin méditerranéen.
De composition chimique similaire, ce qui les différencie, c'est leur façon de se solidifier après une éruption.

L’obsidienne est une roche volcanique vitreuse et riche en silice. C'est un matériau de coulée. De couleur foncée, souvent noire, elle est issue d'une lave acide (type rhyolite). La vitrification en masse est due à un refroidissement rapide de la lave qui n'a pas pu cristalliser. C'est une roche dure utilisée pour la fabrication de tranchant pour les armes et les outils au cours de la Préhistoire

Les ponces ou pierres ponces sont des roches volcaniques très poreuses et d'une densité faible, fréquemment inférieure à 1, ce qui leur permet de pouvoir flotter à la surface de l'eau. Elle est considérée comme un verre car elle n'a pas de structure cristalline. La lave projetée en l'air se refroidit très vite et la chute de pression entraîne un dégazage qui forme des bulles, d'où la porosité et la faible densité.

 

Nous poursuivons par la petite station balnéaire d'Acquacalda face à l'île de Salina sur laquelle nous avons une autre vue depuis le promontoire de Puntazzea.
Du promontoire de Quattropani, vue panoramique, face à l'île de Salina, mais d'où l'on aperçoit à contre-jour les autres îles occidentales de l'archipel, Filicudi et Alicudi.

SALINA
Salina est l’une des sept îles habitées qui composent l’archipel des îles Éoliennes. C'est la plus haute mais ses volcans sont les mieux endormis. Avec une superficie de 27 km², c'est la deuxième île de l’archipel tant par sa superficie que par sa population. Divisée en trois communes, elle a une population totale de 2 300 habitants. Formée par six anciens volcans, elle possède les reliefs les plus élevés de l’archipel. le mont Fossa delle Felci qui culmine à 961 m d’altitude et le mont Monte dei Porri à 860 m qui ont conservé la typique forme conique. Leur ascension ne présente pas de difficulté.
De ces deux volcans éteints dérive l’ancien nom grec de l’île Didyme qui signifie jumeaux. Le nom actuel, en revanche, dérive d’un petit lac dont on extrayait le sel.
L'île est complètement couverte de végétation. On y produit un vin de dessert, ainsi que des câpres.

Nous poursuivons par le panorama sur la pointe percée (Punta Perciata) du nord de Lipari et sur l'île de Vulvano depuis le bien nommé Belvédère de Quattrocchi, c'est-à-dire "Quatre Yeux" (!).

 

Vue sur Vulcano depuis l'île de Lipari

Dans de petits enclos, on peut voir quelques pieds de vigne et des câpriers. Notre guide nous précise que c'est le bouton floral que l'on appelle câpre, utilisé comme condiment. Souvent confit dans du vinaigre (voire dans l'huile d'olive), en Sicile on le conserve dans le sel. Ses fruits de forme oblongue, les câprons (cucunci dans l'appellation locale) conservés selon les mêmes procédés, sont consommés comme les olives en apéritif, munis de leur queue. Les fleurs sont utilisées en tisane laxative et apéritive.
Quant aux figuiers de Barbarie, outre son fruit, on en consomme également la fleur en tisanes dépuratives.

Retour au chef-lieu de Lipari avec une fin d'après-midi libre que nous consacrons à la découverte de la petite ville.

Après un regard aux fouilles des thermes romains, juste à côté de notre hôtel Filadelfia, nous faisons un détour par le cimetière avec vue sur mer. C'est une sorte de Père Lachaise où l'on peut y voir de somptueuses sépultures et des chapelles privées, tandis que les morts plus modestes doivent se contenter de leur petite case.

 

Cimetière marin de Lipari

Puis nous remontons le corso Vittorio Emanuele III dans la ville basse avant de grimper vers la citadelle du Castello, ancienne acropole grecque, renforcée au 16 e s. après l'incursion du pirate Barberousse. Coup d'oeil aux étals où l'on se laisserait prendre aux imitations de fruits en massepain (pâte d'amande mélangée à du blanc d'œuf et du sucre et décorée).

 

 

Lipari, le Castello

Enfin, nous arrivons sur la hauteur, où l'Hôtel de Ville a intégré une ancienne église puis nous abordons une rampe qui monte à la citadelle bâtie sur un promontoire de lave séparant et dominant les deux baies.

La construction du château, remonte à des temps reculés, avec une tour grecque du IV-III siècle av. J-.C. encore intégrée aux fortifications, des tours médiévales du 13ème siècle et des murs d’enceinte d'époque espagnole du 16ème. Nous passons sous l'antique tour carrée, Torre di Gardia (IVes. av. J-C) puis c'est une première église, Santa Caterina.

Face à la cathédrale, s'étendent les fouilles archéologiques démarrées en 1950, révèlent une occupation qui remonte à l'époque néolithique et va jusqu'à la présence romaine. A côté et en arrière, de grandes bâtisses blanches surmontées de coupoles, les églises de l'Immacolata (église baroque devenue un musée où sont exposées sculptures et toiles religieuses) et de l'Addolorata.

L
a cathédrale normande est évidemment l'édifice le plus imposant. La Cattedrale di San Bartolomeo (St Barthélémy) remonte à 1084 mais elle a largement été reconstruite après le pillage ottoman de 1544 et modifiée à diverses époques, jusqu'en 1861, avec une façade en style baroque. Sur les cotés, les restes du cloître d'une abbaye normande dont un côté a disparu avec la construction de la cathédrale. Un accès direct à l'acropole depuis la rue Garibaldi a été percé dans la muraille, face à la cathédrale.

Quant au Musée Archéologique des Îles Éoliennes (que nous n'avons pas loisir de visiter), sur l’acropole de Lipari, il est réparti au sein de plusieurs bâtiments de l'acropole. Cest l’un des musées le plus intéressant dans l’absolu et l’un des plus importants de la Méditerranée. Il est le témoignage de plus de 5000 ans de civilisation de l'île et de l'archipel éolien.

En poursuivant plus avant, nous arrivons à l'église Santa Maria ou Madonna delle Grazie (début du XVIIIes.), entourée par le Parc archéologique planté de pins, agaves et eucalyptus et donnant sur la baie sud, la Marina Corta avec son église des Ames du Purgatoire. Des sarcophages dont certains remontant à l'époque grecque, sont exposés dans le parc (près d'un petit amphithéâtre moderne).


Vulcano  Syracuse

SICILE CathédraleEglise Sta CaterinaEglise de l'ImmacolataEglise de l'AddolorataEglise Sta Maria ou Madonna delle Grazie