UDAIPUR :
Temple de Jagdish (1),
City Palace (2),
Lac Pichola (3).

Ranakpur    Pushkar

 

ALIMENTATION ET REPAS...

La cuisine indienne est excellente bien qu'épicée (surtout dans le sud !).
La cuisine indienne est largement végétarienne, plus du quart (300 millions) de la population est adepte de cette façon de se nourrir. Ceci est largement ancré dans les pratiques religieuses nées dans ce pays: hindouisme, bouddhisme, sikhisme et jainisme. Dans les hautes castes hindoues, la viande est impure, en revanche les intouchables consomment du porc et même la viande de l'animal sacré, le boeuf. Quant aux sikhs, ils sont plutôt végétaliens et une partie d'entre eux refusent même la consommation de racines (pommes de terre, carottes...) car les cueillir, c'est tuer la plante.
Les lentilles occupent une grande place dans la cuisine indienne. Cette graine légumineuse très riche en éléments nutritifs et particulièrement en protéines, fibres et des sels minéraux (dont du fer) est originaire des régions tempérées chaudes allant de la Grèce à l’Asie centrale, en passant par le Proche-Orient et le Caucase. Les graines des variétés cultivées en Asie sont de couleur jaune, orange, rose ou rouge.

Cependant, avec le développement économique et l'internationalisation de la culture, dans les classes sociales supérieures, à ne pas confondre forcément avec caste supérieure (!), les traditions se diluent peu à peu, qu'il s'agisse de la pratique religieuse, du mariage ou même plus simplement de la nourriture. Un signe de réussite sociale, c'est aujourd'hui de consommer ostensiblement des mets carnés, y compris du sacro-saint boeuf voire même du porc, aliments qui dans la tradition n'étaient admis que pour les intouchables...


L'immensité du pays, du fait de la multiplicité de ses sols, de ses climats et de ses traditions, induit une grande diversité des ingrédients entrant dans la cuisine indienne, particulièrement connue pour les quelques 25 épices auxquels elle fait appel : piment, poivre, gingembre, cardamome, muscade, cannelle, cumin, ail, coriandre, safran, menthe, laurier, sésame, aneth…
Dans cette cuisine, on utilise également du beurre clarifié (ghee), l'huile de sésame, la noix de coco…

La cuisine indienne est si puissamment parfumée que l'air des rues embaume de son incroyable richesse. L'un des premiers contacts des sens avec ce pays, c'est un choc olfactif.


En attendant le plat de consistance, on peut grignoter des chips à base de farine de légumineuses (lentilles), les pappadam, à moins qu'un potage (plutôt clair) vous soit proposé.

On peut aussi se régaler de galettes de froment servies chaudes, les roti tandis que d'autres galettes, les chapati à la farine blanche délayée au lait sont cuites sur une plaque chauffante; elles sont appelées naan quand elles sont cuites au four d'argile et puri si elles sont frites et soufflées... Ces galettes accompagnent le repas ou enveloppent des omelettes.

Le dal (ou sambar) est une épaisse sauce aux lentilles pour accompagne le riz tandis que les idli sont des boulettes de farine de riz cuites à la vapeur.
Le meilleur riz indien, le basmati, est cultivé dans le nord du pays.

Dans la cuisine courante, on trouve aussi des légumes relevés enveloppés dans des galettes de farine de lentilles, les masala dosa, les beignets de légumes, les pokara ou encore des chaussons triangulaires fourrés aux légumes, les samosa.
La cuisine du sud fait également beaucoup appel aux oignons. De même nous avons souvent eu des plats cuisinés (poisson, légumes) avec une sauce épicée/sucrée au miel.

Qui dit cuisine indienne dit CURRY.
En fait, il s'agit de diverses préparations de ragoûts de viande, poissons, crustacés, légumes... assaisonnés avec un masala, mélange de piment, curcuma, paprika, clous de girofle et autres épices, mélange que chez nous, nous appelons injustement curry.
Plus doux au Kerala (noix de coco), les assaisonnements sont brûlants à Madras.

Evoquons ici trois cuisines célèbres du nord de l'Inde:
- Kashmiri douce (yaourt, amandes) et parfumée typique du Cachemire
- Tandoori venant du Penjab, avec souvent des cuissons au four au feu de bois (tandoor). Elles a profité des apports des divers envahisseurs (grecs, perses, huns, afghans, mongols) et s'est répandue dans le nord de l'Inde. On y consomme du poulet, de l'agneau, des gambas, des poissons accompagnés d'épices mariés et de yaourt…
- Mughlai : originaire de la vallée du Gange et le l'Indus (aujourd'hui au Pakistan). Les viandes sont essentiellement celles de poulet et d'agneau sous forme grillées, rôties, macérées, en ragoûts… Souvent on relève cette cuisine avec de nombreuses épices et il faut utiliser le yaourt ou ou le concombre pour adoucir les saveurs.

Une importante cuisine végétarienne
s'est également développée à base de lentilles, petits pois, pois chiches, oignons, fromages et, apport des ''Indes occidentales'', les pommes de terre !
Les végétariens sont particulièrement nombreux dans deux états indiens fort éloignés, le Penjab au nord-ouest et le Tamil Nadu au sud-est.
Du fait des pratiques religieuses existant en Inde, on ne peut s'étonner que les viandes de porc ou de bœuf ne trouvent pas place dans la cuisine de ce pays…. Plus de la moitié des Hindous sont végétariens et beaucoup sont même végétaliens (ni poissons, ni œufs) comme les Jaïns.

Sans doute par égard pour les Occidentaux que nous sommes, le buffet nous présentait presque toujours outre un plat de poisson ou de crustacés (calamars...), un plat de viande en sauce (poulet, agneau ou boeuf).
Les kofta (kefta en arbe et kofteh, köfte en version turque) sont des boulettes de viande hachée que l'on sert au Moyen-orient, au Machrek (Maghreb étendu), dans les Balkans et jusqu’au sous-continent indien. Généralement ces boulettes sont à base de viande de bœuf, d'agneau, voire de chèvre, mélangée avec des oignons, épices, aromates et autres condiments.

Les Indiens comme beaucoup d'Orientaux consomment peu de DESSERTS.
Ceux qu'ils ont sont à base de laitages ou de fromage frais 
: gulab jamun (lait, yaourt et amandes au sirop), rossogolla (boules de caséine cuites au sirop) à ne pas confondre avec les unniyappam (boules de farine de riz et de banane cuite dans la friture), les rasgulla (boulettes de fromage sucré et parfumé à l'eau de rose).
On rencontre aussi les jalebi (spirales de pâtes frites au sirop), les kheer (riz au lait), les bolé (crêpes sucrées pour que les Bretons que nous sommes ne se sentent pas dépaysés), les firni (crème de riz aux amandes, raisins et pistaches), les kufi (glace à la pistache et aux amandes qu'il vaut mieux éviter pour des raisons sanitaires) et les payasam (lait, ghee, riz vermicelle, lentilles, noix de cajou) que nous verrons souvent dans le choix des selfs…

Un bon repas traditionnel pourrait être complété par le pan ou paan, improprement appelé bétel lequel n'en est qu'un composant, combinant une tranche de noix d'arek, une pincée de chaux vive et quelques feuilles de plantes aromatiques à votre convenance, le tout enveloppé dans une feuille de bétel ….
Çà facilite la digestion et parfume l'haleine. Il ne reste plus qu'à mâchouiller le tout longuement et à cracher l'excédent de salive rouge vermillon !

A tout moment du jour, on peut aussi grignoter des namkin, graines grillées, épicées ou salées-sucrées.

Quand les Indiens reçoivent, ils ne prennent pas leur repas avec leur invité mais ils le servent. S'il n'y a pas de couvert, les aliments sont portés à la bouche avec la main droite. Le repas est servi sur un thali, un plateau.


QUELQUES PRECAUTIONS:

Une première précaution : manger léger le premier jour (et plutôt des légumes cuits) et n'intégrer les aliments très épicés que progressivement.
Seconde précaution : comme dans de nombreux pays, ne boire que de l'eau en bouteilles capsulées (en cas de doute vérifier son étanchéité!). Penser à utiliser aussi en boissons, les diverses sortes de chay ou tchay, le thé implanté par les Britanniques depuis la Chine au XIXe s., que les Indiens boivent très sucré et avec du lait (le tchai masala est un thé noir carrément bouilli dans du lait très sucré et aromatisé par des épices: cardamome, cannelle, gingembre, poivre). La version anglaise consiste en du thé noir infusé dans l'eau auquel on ajoute à la fin un nuage de lait), les lassi, yaourts battus sucrés, salés ou épicés, le thandaï, lait aromatisé aux amandes… ou encore la bière indienne Kingfisher.
Quant au café à l'indienne, il s'obtient par une longue macération (2 ou 3 heures) à froid dans l'eau du café moulu. Il n'est chauffé qu'au moment de le consommer.

Enfin, troisième précaution : prudence par rapport à la consommation de fruits et de légumes crus. Ne pas consommer de glaces et sorbets et refuser tout ajout de glaçons dans les boissons.

En cas d'ennuis intestinaux, consommer du riz et des yaourts (fréquents sur les tables indiennes), du thé rouge... Quant au Coca, son effet est contesté. A noter que dans notre groupe de 24, il n'y a que 2 ou 3 personnes à supporter ces désagréments...




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UDAIPUR (560 000 habitants), "la Cité de l'Aurore"

Udaipur, ancienne capitale du Mewar, "la perle du Rajasthan", "la ville des princes du soleil", "la Venise du Rajasthan" (avec 7 lacs dont 2 plus importants), à 577m d'altitude et avec 18° de température moyenne en hiver et 37° au printemps...

En 1559, le prince Udai Singh II de la dynastie Sisodyas (la plus ancienne du Rajasthan, descendant de "la race du soleil", suryavansh) installée dans cette région depuis le VIIe s. décida d'établir sa nouvelle capitale en ce lieu. Elle fut fondée en 1567 pour remplacer leur ancienne capitale de Chittaugarh (ou Chittorgarh ) qui elle-même remplaçait l'antique capitale de Nagda.

UDAIPUR - Lac Pichola

 
 


On l'a décrite comme la ville la plus romantique, d'un blanc éclatant au milieu de vertes collines. De plus, son climat est plus agréable car plus frais grâce à ses 577 m. d'altitude.

Son lac contribue largement à son charme comme nous avons eu l'occasion de l'apprécier tandis que certains voyageurs n'ont pas cette chance lorsque le lac est à sec et que l'on peut se rendre à pied au Lake Palace!

 

 

Le regard est irrésistiblement attiré par le miroir du Lac Pichola et par la tache blanche du Jag Niwas, le Lake Palace édifié au milieu.

C'est un lac artificiel très peu profond (on y aurait pied dans de nombreux endroits) qui couvre 12 km². Son origine remonte au XVe s. lorsqu'en digue avait été construite pour faciliter la circulation au-dessus d'une petite rivière. L'ouvrage fut étendu un siècle plus tard par le maharana (terme local pour maharajah) fondateur de la ville. Des crocodiles occuperaient certaines rives éloignées...

 

UDAIPUR - Jag Niwas (ou Lake Palace) sur le Lac Pichola

 

On n'y a vu ni jacinthes d'eau (a-t-il été nettoyé?), ni cormorans, ni crocodiles...

 

Comme jailli de l'eau ou, au contraire, comme s'il sombrait, le Jag Niwas ou Lake Palace est un ancien palais de réception pour les hôtes étrangers du maharana qui a totalement recouvert un îlot par cette construction de marbre blanc en 1746. C'est désormais un hôtel de luxe de la chaîne Taj (groupe Tata) qui ne se visite pas si l'on n'est pas client.


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Temple de Jagdish

Nous traversons les esplanades est et franchissons les portes du City Palace pour un petit tour dans le centre de la ville afin de visiter le temple hindou de Jagdish ("seigneur du monde"), dédié à Vishnou et bâti au XVIIe s. (1651).

Le sanctuaire principal est précédé par un pavillon dédié à Garuda (une sorte chimère, mi-aigle, mi-homme), la monture céleste de Vishnou.
C'est un temple très animé avec des chants où se pressent les pèlerins.
Des femmes se livrent à la puja (offrande) du matin en venant verser de l'eau tandis que le soir elles viennent y allumer leur lampe.
A noter que pendant leurs règles les femmes sont particulièrement impures et ne doivent pas se rendre au temple!

Frises de danseuses, d'acrobates, d'éléphants, de yogis, d'évocations érotiques...

Hélas, nous ne pousserons pas plus loin dans la ville, ni vers la british Tour de l'Horloge, ni vers les ghats, ces escaliers sur les berges du lac pourtant prévus au programme...


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City Palace

Nous revenons dans l'enceinte du City Palace...
Ce labyrinthe de marbre et de granit a été bâti au bord du Lac Pichola du XVIe au XXe s. C'est le plus vaste ensemble palatial du Rajasthan avec une façade de 500 m.! La cour principale est occupée par les préparatifs d'une réception en l'honneur d'un mariage de riches (portiques garnis d'une profusion d'orchidées). On bien pris l'habitude chez nous aussi d'aller célébrer ce genre d'évènement dans les châteaux de nos hobereaux désargentés...

Des arches situées à l'est de l'esplanade, on a une vue sur la ville blanche. Il était de tradition que chaque année, le maharana y suspende une balance afin de distribuer son poids en pièces d'or et d'argent à ses sujets!

 

 

Le gigantesque édifice garde une certaine cohérence et l'on peut apprécier l'astuce architecturale qui donne à croire que la partie nord comporte un jardin en terrasse alors qu'en réalité c'est le sommet d'une petite colline qui a été enveloppée par les murs de l'édifice.

 

 

Un portail à trois arches, le "Tripolia" constitue l'entrée principale et donne accès à une cours dont un coté est fermé par huit portiques de marbre donnat sur la ville. C'est là que chaque années les Maharanas étaient pesés sous la porte d'or et qu'ils distribuaient au peuple l'équivalent en or de leur poids!

Le palais comporte trois parties: au sud, les constructions les plus récentes avec une partie privée occupée le quart de l'année par le maharana actuel et une autre par un double hôtel de luxe (Shiv Niwas et Fateh Prakash avec un espace musée la Crystal Gallery) tandis qu'au nord la partie principale est un musée dont le principal intérêt est celui des miniatures (palais Chitran ki Burj) mais il en coûte 200 roupies si l'on veut faire des photos (qui sont malgré tout interdites dans certaines salles).

La lignée royale se réclamant de "la race du soleil", on n'est donc pas surpris de voir un soleil doré et radieux sur la façade. On peut y admirer aussi les balcons et loggia habillés de faïences bleutées. Par ailleurs la façade blanche à l'origine apparaît un peu crasseuse voire lépreuse, tout comme certaines salles.

 
 

Sur le plan de la création artistique, il faut apprendre les règles de représentation dans l'art des miniatures.

Il n'y a pas de perspective et les sujets sont figurés comme dans une sorte de BD unique où ils occupent différentes positions en fonction du déroulement de la scène. Ainsi sur une miniature on peut voir cinq tigres alors que cela ne représente qu'un seul tigre à différents moments de la scène de chasse. Des scènes peuvent même être représentées comme retournées de 90°. On y observe la minutie des détails et les couleurs utilisées sont extrêmement vives.

Des miroirs de couleurs décorent murs et plafonds du Moti Mahal ou du Kanch ki Burj tandis que le Chini Chitran Mahal est habillé de carreaux de faïence de Delft décorés de thèmes européens et mêmes chrétiens. A l'extrémité nord, on arrive au sommet de la colline qui est aussi le sommet du palais, dans le ardin moghol de Bari Mahal. De là, belles vues sur le lac et sur le Jag Niwas...

A midi, nous quittons le palais.
Traversée de la ville et images de pauvreté et de mendicité (bidonvilles de réfugiés du Bangladesh?). Beaucoup d'échoppes sont très étroites sur rue, de l'ordre de 3 mètres (comme en Thaïilande, au Vietnam ou en Chine), mais parfois d'à peine la moitié. La boutique d'un petit couturier fait même à peine 80 cm de large!

Circulation anarchique en cette heure de midi. Les conducteurs motorisés semblent à la limite plus attentifs aux vaches ou aux chiens qu'aux personnes (on se sent moins respecté qu'au Vietnam).
Véhicules de marques purement indiennes ou construits sous licence: outre les nombreux modèles Tata, on voit beaucoup de Suzuli (Maruti), Honda, Ford, Toyota... et beaucoup de petites motos Hero Honda.
Au passage à une station-service on a un aperçu du coût des carburants: 52 INR (roupies indiennes) le litre d'essence (soit 0,75€) et 35 INR pour le gas-oil (0,50€), c'est-à-dire qu'ils sont très coûteux mis en rapport avec les revenus des Indiens (salaire mensuel moyen de l'ordre de 2000 INR).

Avant de déjeuner, nous allons visiter un atelier de miniatures.
Les artisans utilisent des couleurs minérales pour leurs aquarelles vives, ce qui rend les vraies miniatures inaltérables (donc se méfier des faux en vente un peu partout). Les minéraux finement broyés sont dilués dans l'eau. Le blanc est obtenu à partir de zinc, le noir simplement avec du charbon, le rouge avec de l'oxyde de fer, le jaune avec du soufre... on utilise aussi la poudre d'or.

Les pinceaux les plus fins sont en poil d'écureuil et les plus gros en sourcils de dromadaire. Pour se rendre compte de la minutie du travail, on peut examiner des détails à la loupe.

Outre les miniatures sur soie, il existait aussi des miniatures sur ivoire mais compte tenu de la protection des éléphants celle-ci n'est plus autorisée. On lui a substitué un ersatz fait à partir d'os de dromadaire reconstitués.


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Lac Pichola

Nous quittons l'hôtel Paras Mahal seulement à 16h30 pour aller faire une croisière au crépuscule sur le Lac Pichola.



UDAIPUR - Jag Niwas (ou Lake Palace) sur le Lac Pichola


UDAIPUR - Lac Pichola, Jag Niwas, City Palace

 

 

Notre embarcation partie de l'extrémité sud du palais va longer toute la façade du City Palace, côté lac. A la lumière de fin d'après-midi, le palais prend des teintes dorées et ocrées. Nous arrivons bientôt aux ghâts (Gangaur Ghât) occupés par du bétail, des gens qui y lavent leur linge ou qui y font leur toilette...

Nous rebroussons chemin afin de contourner le Jag Niwas puis de nous diriger au sud, vers un autre îlot-palais, le Jag Mandir, plus modeste. Il fut construit par le Maharana Karan Singh pour servir de repaire au fils de l'empereur Jehangir, le prince Kurram, futur Shah Jahan qui y séjourna en 1623-24. L'architecture du lieu pourr it lui avoir inspiré quelques éléments du Taj Mahal.
Au bout d'une demi-heure de navigation, nous y accostons pour y passer près de trois quarts d'heure. Une réception (en l'honneur de fiançailles ?) s'y prépare avec installation de tentures, de podium... On s'y sent bien, on peut même y oublier son sac à dos!

A 18 heures, nous réembarquons en direction du City Palace. Au bout de 10 minutes nous remettons pied à terre et ...il reste à attendre qu'un vigile du Jag Mandir rapporte très aimablement le sac oublié (anecdote pour avoir une bonne estime des Indiens: un touriste a reçu quelques semaines après son retour en France, les papiers qu'il avait perdu et la somme intacte de 1000€!)...

Au-dessus de nos têtes, dans la lueur diffuse des lampadaires, c'est le ballets des grandes chauve-souris (de la taille des corbeaux), genre roussettes (s'il s'agit bien de cette espèce, elle se nourrit de fruits mûrs dans les arbres, si c'est en revanche une espèce insectivore, ses représentants locaux ont fort à faire car les moustiques pullulent à cette heure ci).

 

A l'hôtel Paras Mahal, spectacle de musique et danses gitanes...

Dilip à mal à la gorge... Espérons qu'il n'a pas contracté la grippe AH1N1 d'autant qu'il se soigne à l'indienne, seulement en buvant de l'eau chaude très poivrée et infusée de gingembre!

 

POUR CEUX QUI DISPOSERAIENT DE PLUS DE TEMPS, ILS POURRAIENT ALLER VISITER


Ranakpur    Pushkar

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