Haiphong (1) et la Baie d'Halong (2),
paysages et croisière...
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PETIT MODE D'EMPLOI DES VIETNAMIENS...

Face "yin" ou "yang"?

Gentils, les Vietnamiens peuvent être collants comme on s'en rend vite compte et ils peuvent aussi être roublards. Par exemple si un touriste veut se faire véhiculer par un cyclo-pousse ou par un taxi-moto, il ne suffit pas de discuter l'objet et le prix de la course avant le départ. Encore ne faut-il régler la course qu'à destination ou au retour et n'avoir sur soi que des moyens de paiement limités car il est arrivé que des touristes se retrouvent loin de leur but, contraints de verser une rallonge. Cela n'est pas sans rappeler la triste réputation des chameliers des pyramides en Egypte.

Dans les magasins la marge de marchandage (mac ca) est faible (10 à 20%), en revanche sur la rue, si on a l'envie et le temps, le marchandage est de règle et l'on peut voir le prix divisé par 2 ou 3 (exemple, un album de 200 timbres de collection annoncé à 10$ peut être obtenu à 3 ou 4$).

Autre précaution pour les touristes européens, ne pas se laisser prendre à une assimilation 1$ (15000 dongs)= 1€ (18000 dongs) ou à une équivalence arrondie 20000 dongs=1€ lors de change inverse...


...ET QUELQUES REGLES DE SAVOIR-VIVRE

Face "yang" ou "yin"?

Bien que les Vietnamiens s'habillent à l'occidentale, en général ils ne portent pas de bermudas ou de shorts et les Vietnamiennes encore moins car c’est considéré comme indécent. Cependant les Vietnamiens sont tolérants et ne s’offusquent pas de les voir porter par des Occidentaux (sauf dans les lieux de culte).

Les Vietnamiens sont calmes et patients en toutes circonstances car il ne faut jamais "perdre la face". Ils ne se mettent donc pas en colère ni même n'élèvent la voix. En plus, ils ajoutent généralement le sourire, ce qui est bien agréable mais celui-ci peut recouvrir des sentiments aussi divers que la joie, la satisfaction, la peine, la gêne voire la douleur.
Les Occidentaux traduisent souvent cela par de l'hypocrisie ou par de la fausseté alors que le conditionnement confucéen de ces Orientaux n'a pour but que de ne pas perturber l'ordre. Par contre, j'aimerais connaître l'opinion des psychanalystes sur les conséquences de ce comportement qui amène à refouler tant de sentiments tout bêtement humains.

Quant à ceux qui auraient la chance d'être invité chez l'habitant, sachez qu'au Vietnam on aime les cadeaux même si on ne se lance pas dans de grandes démonstrations lorsque l'on en reçoit. De plus, le cadeau est rangé sans être ouvert devant celui qui l'a offert, non par dédain mais pour éviter que celui-ci soit embarrassé s'il venait à percevoir une éventuelle déception.
Si vous mangez chez un Vietnamien, il faut connaître quelques usages. Tous les mets sont disposés sur la table en même temps et il n'y a pas d'ordre pour y goûter. On se sert d'un seul morceau à la fois que l'on saisit à l'aide des baguettes (toujours inclinées et non pas verticales) pour le déposer dans son bol avant de le porter à la bouche (au besoin en le trempant dans un bol de sauce).


Les "bons livres" nous recommandent encore des petites choses...
Saluer avec une inclinaison de la tête mais sans joindre des mains en prière comme cela se fait en Thaïlande (ce geste est réservé aux dévotions religieuses).
Se déchausser en entrant dans les maisons. Ce n'est pas nécessaire dans les temples mais devrait être le cas dans les pagodes car les bouddhistes l'exigent en principe afin de ne pas souiller le sanctuaire. Cependant, contrairement à la Thaïlande où cette règle est rigoureuse, ici cela ne nous a été imposé qu'à la Pagode de la Vieille Dame Céleste (Thien Mu) à Hué.
Encore pour la théorie, ne pas montrer du doigt, l'index pointé, mais avec en tendant le bras, main tournée vers le bas. En pratique, j'ai vu de nombreux Vietnamiens pointer l'index... Il est vrai qu'ils avaient moins de 40 ans.

Cette fois nous quittons Hanoi par la Nationale 5, vers Haiphong, à 120 km environ à l'est de Hanoi.


Spectacle toujours renouvelé sur les trottoirs: vendeurs de billets de tombola, écrivaines publiques, propagande, collégiens, charmantes petites bourgades et dépôts d'ordures sauvages dans lesquels des vaches cherchent leur pitance, étals d'alcool de serpent (sa dégustation est une surprise dans la mesure où l'on ne perçoit pas de goût très particulier sinon celui de l'alcool à 45°)...

La circulation est toujours aussi hasardeuse et notre guide précise qu'à Haiphong le rétroviseur est utilisé uniquement comme "accessoire de courtoisie" !

Nous avons plaisir à voir le beau temps qui s'affirme alors que nous traversons l'une des régions les plus peuplées du Vietnam, en plein coeur du delta du Fleuve Rouge. La circulation est particulièrement dense: camions, bus locaux, vélos et motos...

Une fois encore nous verrons beaucoup de chantiers aux abords de cette route.



Nous arrivons pour déjeuner à HAIPHONG, "la ville aux flamboyants et aux 16 cours d’eau" dont le plus célèbre, le Bach Dang se jette dans la baie d'Halong. C'est dans son embouchure que les flottes chinoises puis mongoles furent prises au piège par les Vietnamiens aux Xe et XIIIe s.

Ce grand port développé par les Français dès 1874 est la troisième ville du pays avec près de 1,5 million d'habitants. Sur les rivières traversant la ville, on voit aussi bien des cargos que d'humbles sampans.

Des troubles survenus à la suite des accords de Fontainebleau avec la France entraînèrent un bombardement naval de la ville par la flotte française en 1946.
Pendant la guerre du Vietnam, la Ville fut pilonnée sous les bombes américaines entre 1964 et 1975.

Après le déjeuner, nous profitons d'un petit moment pour nous promener dans le centre ville, faire du lèche-vitrine et nous rendre au marché tout proche.

Nous passons au superbe marché aux fleurs près d'une place où est érigée une statue en l'honneur d'une héroïne de l'ancien Vietnam puis nous parcourons le marché particulièrement calme car c'est l'heure creuse (ce qui est aussi le cas pour les conducteurs de cyclopousse au casque vert). Certains se reposent donc pendant que d'autres en profitent pour dépiauter des grenouilles vivantes tandis que des crapauds attendent sagement les acheteurs au fond de leur panier.
Des décorations rappellent que la Fête du Têt s'est déroulée il n'y a pas si longtemps dans le pays (et au-delà puisqu'il s'agit du Nouvel An lunaire des Chinois).


Une boutique de porcelaine à Haiphong.


Vues d'HAIPHONG...




Nous reprenons la route sur environ 50 km en direction de la BAIE D'HALONG. Sur le trajet, nous avons des aperçus sur le littoral et l'embouchure de différentes rivières.

De Haiphong à la Baie d'Halong.             De Haiphong à la Baie d'Halong.
Paysages entre Haiphong et la Baie d'Halong.

Halong signifie "Dragon descendant" car selon une légende, le dragon depuis sa montagne aurait jeté des monceaux de rochers de jade dans la baie pour en chasser des envahisseurs..., tandis qu'une autre légende dit que ce serait le dragon lui-même qui aurait plongé dans l'océan en y provoquant des crevasses...
Dans un registre beaucoup moins lyrique, il faut dire que la première attaque de l'aviation américaine sur le Nord-Vietnam, en août 1964, fut lancée sur Halong où se trouvait la petite flotte vietnamienne.

Arrivée à Bai Chay (face à Hong Gai), la Baie d'Halong se présente plein sud, un peu brumeuse. Il ne faut toutefois pas se tourner ni vers le littoral assez lépreux avec de grands hôtels modernes qui poussent au milieu de no man's land, ses plages de galets grisâtres aux eaux douteuses, ni vers la ville avec son paysage ravagé et ses commerces aux prestations tout aussi douteuses voire carrément louches.
Moralité, il vaudrait mieux embarquer le soir pour une croisière avec coucher de soleil au large et nuit à bord...

Bai Chay sur la Baie d'Halong.             HOA LU - temple consacré à Dinh Tien Hoang.
Bai Chay sur la Baie d'Halong.


Pour passer le temps, séance de massage à l'hôtel. Jeune et jolie masseuse en mini-jupe (pas en kimono type arts martiaux comme en Thaïlande) qui grimpe avec vous sur la table de massage... là s'arrête les illusions et fantasmes car pendant une heure (à 12$), elle se livre à un massage énergique ou pour tout dire martial, disons plus souvent à un malaxage et à un véritable écrasement de votre musculature, des pieds à la tête. Un régal pour masochiste profond! Par exemple, lorsque vous êtes sur le ventre, elle vous remonte le dos, à genou, le long de la colonne. Rétrospectivement les massages thaïlandais semblaient bien doux! Pourtant on se sent plutôt bien après la séance: ni bleus, ni courbatures en tout cas...

Pour une fois, repas sans grand intérêt servi dans une vaste salle de l'hôtel, sans baguettes et uniquement avec des couverts occidentaux en inox!


 


La Baie d'HALONG

Le lendemain, par beau temps brumeux, nous embarquons pour 5 heures de croisière dans la Baie d'Halong aux eaux calmes émeraude ou plutôt couleur de jade (ici c'est forcément la seule couleur qui convienne!) qui servent d'écrin à "la huitième merveille du monde" qui s'étend sur 1550 km².

 Le classement de ce site au Patrimoine mondial de l'UNESCO date de 1994 .



Pour certains, la baie compte trois mille îlots et pitons calcaires qui peuvent atteindre 400 m de haut. D'autres dénombrent 1969 îles dont 989 sont habitées.
La profondeur moyenne est de 20 m et l'amplitude des marées ne dépasse pas 1,5 m.
Ce relief karstique trouve son origine dans l'érosion chimique du calcaire et dans érosion mécanique due à la mer (vagues de 30 m lors de typhons). Cela a donné naissance à des rochers éparpillés dans l’eau du Golfe du Tonkin aux formes fantastiques (tortue, voile de sampan...) et aux noms magiques (grottes des Merveilles, de la Vierge, de la Surprise... îles ou rochers du Chien, du Coq de combat, de la Tortue, de l’Homme, du Pigeon…).  Une o=érosion qui non seulement sculpte mais qui finit par détruire comme cela a été le cas pour deux rochers en 2006...



Après environ 7 ou 8 km de navigation sur une jonque à moteur, nous abordons un île pour visiter la Grotte de Dau Go, "Grotte des Bouts de Bois" pendant environ une demi-heure. Les bouts de bois en question sont ceux qui avaient été dissimulés ici par les soldats du général Tran Hung Dao (dont nous visiterons le temple à Hanoi, le jour suivant) avant d'être plantés dans la baie à marée basse afin de prendre au piège la flotte du Mongol Kubilaï Khan en 1288. C'est une superbe grotte qui rappelle beaucoup l'Aven Armand dans nos Causses. Elle comporte trois grandes salles aménagées avec des éclairages mettant parfaitement en valeur les concrétions.

La promenade se poursuit parmi les îlots où l'on rencontre des bateaux de pêche en mouillage (ils pêchent la nuit au lamparo) ou de petites embarcations en tressage de bambou de petits vendeurs tandis que dans le lointain on peut apercevoir des cargos minéraliers transportant l'anthracite (un charbon de haute qualité) extrait dans la région. A l'abri des gros îlots, des parcs pour l'élevage de poissons (ou crustacés) sont installés aux abords de pontons flottants qui servent également d'habitations.
Vers la côte, nous apercevons aussi le pont à la réalisation duquel des sociétés françaises participent (Freyssinet notamment) et qui reliera prochainement Bai Chay à Hong Gai.
L'option baignade, indiquée dans nos programmes, est peu réaliste sur une aussi courte croisière et personne n'a pensé à se munir d'une combinaison de plongée car l'eau doit être un peu fraîche en cette fin d'hiver...
En revanche, déception ! On ne voit aucune voile typique à la couleur rouille (voiles constituées de panneaux horizontaux étroits, tissés ou tressés à déploiement rapide) sur les sampans (petite embarcations non pontées) ou sur les jonques.
Mais où est donc l'image de carte postale tant attendue, avec les voiles des jonques aux formes si caractéristiques qu'à nos yeux d'Occidentaux on les qualifierait vite d'ailes de chauves-souris mais que dans le contexte local il vaudrait sans doute mieux qualifier d'ailes de dragons ?

Tout est calme, on n'entend même pas d'oiseaux marins. On en apercevra pas plus d'une demi-douzaine...
Le bateau s'est arrêté pendant le temps du déjeuner puis reprend déjà sa route vers le port. C'est à ce moment qu'ENFIN LA CARTE POSTALE SE REALISE SOUS NOS YEUX INCREDULES avec deux bateaux qui ont hissé leurs voiles en quittant le port vers lequel nous nous dirigeons. Peut-être notre chance vient-elle d'une légère bise qui se serait levée sur la baie.
En fait, nous n'aurons été partis que pendant 4 heures et demie et la navigation aura duré tout au plus 3 heures.


En Baie d'Halong...


Sur la route du retour vers HANOI, nous traversons d'abord sur plusieurs kilomètres la région des mines d'anthracite à ciel ouvert. C'est horrible de pollution. Tout est noir, les façades ont du mal à garder leurs couleurs, les feuilles des arbres sont recouvertes de poussière noire. Quant au sol des rues, il n'est pas difficile d'imaginer à quoi il ressemble après l'averse qui a dû tomber pendant la nuit. Il ne doit pas faire bon travailler ici ni même y vivre.

Nous profitons de ce dernier trajet dans le paysage aquatique du delta du Fleuve Rouge pour observer le travail dans les rizières. Il est bien dommage qu'un tel circuit ne permette pas une approche plus directe des paysans. En marchant sur les diguettes qui bordent les rigoles d'irrigation et les rizières nous aurions pu mieux apprécier leur labeur. Nous en sommes donc réduits à "voler" des photos bien médiocres (à cause du temps, de l'heure, de la distance et du mouvement du bus!).

Un dicton populaire vietnamien dit assez méchamment pour les Laos et les Thaïs:
"le Cambodgien sème le riz, le Laotien le regarde pousser, le Vietnamien le cultive et le Thaïlandais le mange".!

Une fois encore nous constatons qu'il n'y a pratiquement aucune mécanisation au stade de la préparation du sol (à la main avec la houe ou, le plus souvent, à l'aide d'un buffle d'eau tirant l'araire ou une sorte de grosse herse dans la terre boueuse, l'utilisation de motoculteurs étant très rare). Aucune mécanisation non plus au stade de l'irrigation (il ne s'agit pas de systèmes hydrauliques à noria mais de systèmes archaïques à balancier ou pendulaire actionnés manuellement) ni à celui du repiquage.
Ainsi, on travaille ici presque encore comme il y a plus de mille ans, à l'époque où le Chinois dominaient le pays. Mais combien de temps cela durera-t-il encore? Quel sera le bilan de l'inéluctable "progrès"? Mais ne soyons pas péjoratifs à propos de ce peuple courageux. Comme dans bien d'autres pays du Tiers-Monde, la mécanisation ou, d'une manière plus générale, la modernisation va être l'affaire d'une voire deux générations. Pour ceux d'entre nous dont les parents ou les grands-parents étaient agriculteurs, il suffit de chercher quelques souvenirs de ce qu'étaient encore les campagnes françaises au sortir de la Seconde Guerre Mondiale pour revenir à une attitude plus modeste.
Les femmes portent toujours le chapeau conique (et même pour certaines un voile sur le visage malgré le temps peu lumineux). Ce chapeau ne semble plus guère porté par les hommes qui lui préfèrent le "casque vert" (dit "colonial" ? ou "de l'armée viet-cong" ?)...
Ici donc, tout se passe donc comme il y a mille ans et davantage, avec des parcelles parfois minuscules (4x15 mètres). On est tenté de comparer avec la Thaïlande où l'on voit beaucoup de moto-pompes et de canalisations d'irrigation ainsi que des tracteurs dans des parcelles bien plus étendues.

Les jeunes plants de riz ("ma") passent quinze jours en pépinière puis sont repiqués dans une parcelle jusqu'à maturité, trois mois plus tard. Les champs sont inondés avant le labour et l'eau y est apportée jusqu'avant la récolte.
Dans les rizières on observe l’utilisation d’un peu d’engrais épandu à la main. Des pesticides sont également employés, en particulier pour lutter contre l’invasion d’escargots à coquille noire, d’origine américaine. Ils sont parfois ramassés pour servir de nourriture aux canards qui mangent directement les petits tandis que les gros sont d'abord réduits en bouillie.

Ici, la "Culture" est influencée par la "culture du riz". On en compte plus de 300 variétés et n'y a-t-il pas sept mots différents dans la langue vietnamienne pour le désigner en fonction du stade végétatif ou de sa préparation culinaire.
Le riz n'est pas utilisé seulement qu'en tant que céréale, en grain, en nouilles ou en farine. Le riz gluant peut être soumis à fermentation où il se transforme en une sorte de vin titrant de 6 à 9°. Par distillation, on en tire le ruou nêp, un alcool titrant de 15 à 45° (qu'en raison de l'influence soviétique on qualifie de vodka et non pas de saké!).


La collectivisation des terres avait conduit à la famine au milieu des années 80. La réforme qui intervint alors fit que les paysans bénéficient maintenant de baux à long terme (66 ans) et leur permit de vendre leur récolte au prix du marché. Si bien que, dès 1989, le pays est redevenu exportateur de riz (le second, derrière la Thaïlande).
Près des rizières, on aperçoit assez souvent des élevages de canards et des piscicultures.

Gageons que bien des choses auront changé dans le paysage et dans le mode de vie paysan à l'horizon d'une quinzaine d'années (2015-2020)...

Dans les rizières du delta du Fleuve Rouge...


Puis nous approchons de la capitale en passant auprès de centrales électriques très polluantes car fonctionnant évidemment au charbon, et auprès du chantier de la nouvelle Assemblée Nationale (lors des terrassements on a découvert des vestiges de l'ancienne citadelle). Puis, en rentrant dans Hanoi, nous empruntons le pont Cau Chuong Dong construit par les Soviétiques, parallèlement au vieux pont français "Paul Doumer" (du nom du gouverneur de l'Indochine de 1897 à 1902) réalisé sur les plans de G. Eiffel et rebaptisé pont "Long Bien" en 1954. De ce pont qui a subi l'outrage des ans et des guerres, il reste quelque chose comme à peine un tiers des éléments d'origine... Enfin nous retrouvons les maisons de style colonial et notre rue La Thanh...


Retour à Hanoi...
Hanoi - Pont Paul Doumert (réalisé sur les plans de Eiffel, long de 2,5km  et large de 13,5m, inauguré en 1902, baptisé pont Long Bien en 1954, bombardé entre 1967 et 1972, réparé à l'identique mais reste 1/3 de pièces d'origine, remis en service en 1984, permet le passage des cyclistes, piétons et trains).
Hanoi - Pont Paul Doumer
(Passez la souris sur la photo ci-dessus).

Demain, dernière journée à Hanoi et au Vietnam... Déjà!



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