TURQUIE du sud-ouest
autour de la Lycie

avril-mai 2011

AUTRES VOYAGES...

Survol historique...

De l'Antiquité à l'Empire Ottoman

Le territoire de l'actuelle Turquie fut occupé au IIe millénaire av. JC par des peuples indo-européens, les Hittites puis par les Phrygiens et les Grecs (Achéens de Troie).
Les Kurdes forment un peuple iranisé d’Asie occidentale, d’origine indo-européenne, habitant, pour la majorité, les montagnes du Taurus oriental et le mont Zagros. Ils se seraient installés dans cette région charnière d'Asie Mineure dès le VIIe s. av. JC. Leur territoire a constamment été conquis ou dépecé par ses voisins ou par de puissants empires (Perse, Grec, Romain, Mongol, Ottoman). Mais ils ne font parler d'eux qu'à partir des Xe et XIe s. Convertis à l'islam, ils sont majoritairement sunnites chafiites cependant que l'on y rencontre aussi des chiites et des membres de sectes: alevis et yezidis (qui gardent des croyance anté islamistes). On compte aujourd'hui environ 16 millions de Kurdes dont 7 vivant en Turquie et 6 en Iran.

Après l'invasion des nomades Cimmériens (-700), le territoire de l'actuelle Turquie fut occupé par les Perses (-546) puis conquis par Alexandre le Grand au IVe s. av. JC. tandis que le peuple celte des Galates s'installait sur le plateau central, autour de la région d'Ankara.
Le pays finit par passer sous le contrôle de l'empire romain. L'empereur Constantin le Grand fonda Constantinople (l’actuelle Istanbul) en 324 et elle devint la capitale de l’Empire romain d’Orient en 395, puis de l’Empire byzantin en 476.
Il fut par la suite assailli par les Perses et les Arabes (ces dernier étaient partis à la conquête du Proche-Orient, du Maghreb, de l’Espagne et de l'Asie centrale dès l'avènement de l'Islam au VIIe s.).

Finalement l'Anatolie fut envahie par les Turcs Seldjoukides. Ceux-ci descendent d'une tribu turkmène (des Oghuz ou Oghouzs), un peuple vivant en Mongolie au VIIe s.
Ils se convertirent à l' islam sunnite au Xe s. lorsqu'ils se fixèrent entre l’Aral et la Caspienne dans leur migration vers l'ouest. De Boukhara (Ouzbékistan), ils arrivèrent en Iran (alors Transoxiane). Ils soumirent vers 1050 les territoires de l'Irak et de l'Iran actuels. Puis ce fut au tour de la Syrie, de la Palestine et de l'Anatolie (Turquie) de passer sous leur contrôle qui devient total sur l'Asie Mineure à partir de leur victoire sur l'Empire byzantin (bataille de Manzikert en 1071). Ils se fixent à Konya (nous y passerons).
Après l'invasion mongole de 1303, les Seldjoukides ont été supplantés par une autre branche des oghouzs, repoussés vers l'ouest par les Mongols. Ils prennent le nom de leur chef Osman (Othman ou Uthman) et sont freinés dans leur expansion par l'invasion mongole de 1402.
Restait la partie européenne... En 1453, Constantinople tombe aux mains des Turcs ottomans et ceux-ci en font leur capitale.

La question des Croisades
De la fin du XIe s. au début du XVIIIe s., l'Empire Ottoman va se confronter violemment aux puissances chrétiennes d'Europe.
Il y eu d'abord les 8 "grandes croisades" afin de délivrer la Terre Sainte tombées aux mains des "infidèles" (les musulmans) à la suite de la défaite de Mantzikert, infligée par les Turcs seldjoukides aux Byzantins en 1071.
Ces expéditions coûteuses, à l'origine initiées par la papauté, mêlaient pèlerins et chevaliers en armes, de même que les buts réellement poursuivis étaient mêlés.
D'autres croisades dont l'objectif n'était plus la délivrance de la Terre Sainte virent le jour à partir de 1241.
De nombreuses croisades furent encore organisées du XIVe au début du XVIIIe s. contre les Turcs et les Barbaresques.


A son apogée, au XVIIe S., l'Empire Ottoman va bien au-delà de l'Anatolie.
- Dans la péninsule arabo-persique il englobe presque tout le Proche-Orient et les pays du Caucase, : une partie de l'Iran, l'Irak, la Syrie, le Liban, la Jordanie, la Palestine, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Georgie, le sud de l'Ukraine.
-Dans les Balkans: de la Grèce jusqu'à lla Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie (Vienne fut même assiégée en 1683).
- Dans le bassin méditerranéen, outre les pays cités, toute la côte africaine, de l'Egypte à l'Algérie.

Le plus célèbre sultan est Soliman le Magnifique, qui a régné au XVIe siècle sur un empire où la puissance politique allait de pair avec une certaine tolérance.

Au XIXe s., l'Empire Ottoman que l'on surnomme "l'homme malade de l'Europe", est menacé de toutes parts, dans les Balkans (Grèce...), en Syrie, en Egypte... jusqu'à être défait par les Russes en 1878.
La mise en place d'un régime parlementaire échoue et face à un retour d'autoritarisme apparaît, en 1908, le mouvement des "jeunes Turcs" adeptes d'un empire libéral. Pendant ce temps, l'empire continue de se déliter sous la pression des Français (Tunisie), des Italiens (Libye)..

La question de l'émancipation de l'Arménie chrétienne va être une grosse épine pour la fin de l'empire ottoman et pour la jeune république turque. Des pogroms dont plus de 1 500 000 Arméniens furent victimes en 1895 et 1896 se déroulèrent dans des villes de Turquie (y compris 7000 à Istanbul). En 1909, c'est à Adana (nous y passerons) que 20 000 Arméniens furent massacrés.
Mais les tourments de ce peuple ne se sont pas arrêtés là...

Avec les guerres balkaniques (1912-1913), la Turquie connaît une grande période de conflits avec la Grèce qui permettent à la Grèce de doubler son territoire (Macédoine, Thessalie, Crête et îles Égéennes).

La question arménienne
et la Première Guerre Mondiale

Avec la Première Guerre Mondiale, les Turcs alliés des Allemands doivent faire face aux armées Russes (jusqu'à la révolution de 1917), aux Français et Anglais qui cependant ne réussissent pas à franchir les Dardanelles, tandis que les Arabes de Syrie et de Palestine se révoltent contre la domination ottomane.

Dans ce conflit mondial, les Arméniens déjà malmenés en Turquie depuis 1895 (cf. ci-avant) se trouvent tiraillés entre les forces adverses (russes et ottomanes) du fait de l'éclatement de leur territoire national. 180 000 Arméniens font le choix de s'enrôler dans l'armée russe tandis que le 7 avril 1915, la ville de Van (dans l'est de la Turquie actuelle) se révolte et crée un gouvernement provisoire arménien. En réaction, les dirigeants jeunes-turcs décident de déporter l’ensemble de la population arménienne dans les déserts de Mésopotamie. Environ un million et demi d'Arméniens périrent (la moitié des Arméniens de Turquie, laquelle ne reconnaît que 300 000 victimes), ce qui est qualifié de génocide.


En mai 1919, les forces alliées débarquent à Smyrne. Se situant dans le camp des vaincus, la Turquie perd son empire et risque alors le démembrement de son territoire anatolien.
Face à cela, un officier, Mustafa Kemal Pacha (née à Salonique, en Grèce) organise la lutte pour l’intégrité et l’indépendance de la Turquie. De 1920 à 1922, Mustafa Kemal Pacha appuyé par les Soviétiques (et officieusement par les Français et les Italiens) mène la guerre d’indépendance contre les Grecs soutenus par les Anglais.


La République turque

La chute de l'Empire Ottoman en 1922 conduit à un nouveau conflit victorieux pour la jeune République turque, la Grèce doit restituer la Thrace orientale dont Istanbul (qui perdra son rôle de capitale avec la chute de l'empire). La paix est enfin signée en 1923 avec la jeune république de Turquie avec à sa tête Mustafa Kemal Pacha désormais plus connu sous le nom de "Kemal Atatürk". Cela amène des transferts de populations: 400 000 Turcs de Grèce émigrent vers la Turquie tandis que un million de Grecs de Turquie font le chemin inverse.
La république, et pas seulement dans sa jeunesse, n'est donc pas exempte de tares s'exprimant par des pratiques intolérantes et xénophobes à l'égard de ses minorités religieuses et ethniques qui n'avaient pas cours dans l'ancien Empire Ottoman: expulsion des Juifs de Thrace en 1934, massacres (10 000) et déportation (13 000) de kurdes alévis (secte musulmane) en 1937-39 dans la région de Dersim, impôt discriminatoire(varlik vergisi) sur les non-musulmans en 1942, pogroms d'Istanbul visant Grecs, Arméniens et Juifs en 1955, spoliations des biens grecs en 1963....

Si la jeune république n'est donc pas un parfait exemple de démocratie, d'importantes réformes sont entreprises par le héros de la guerre d'indépendance maintenant à la tête du pays afin de le moderniser:

  • Politiques: régime parlementaire à chambre unique, émanation d'un parti unique, cumulant pouvoirs législatif et exécutif élue pour quatre ans au suffrage direct mais en réalité, le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République, lui aussi élu tous les quatre ans par l’Assemblée et des ministres. Cependant le pluripartisme n'a été autorisé que depuis 1946.

  • Sociales: lois antireligieuses avec la suppression des établissements d’enseignement religieux, des tribunaux musulmans, de la reconnaissance du mariage religieux, obligation pour chacun de porter un nom de famille, interdiction des ordres, des confréries, de tout costume religieux, adoption de codes juridiques inspirés de codes occidentaux, du calendrier grégorien, de l’alphabet latin (à la place de l’alphabet arabe), remplacement de nombreux mots arabes et persans, scolarisation (uniforme).
    Les femmes y obtiennent même le droit de vote en 1934, 10 ans avant la France mais après les Etats-Unis (1920) et le Royaume-Uni (1928).

  • Economiques: les entreprises non turques furent peu à peu rachetées, les banques nationales prirent le contrôle de l’exploitation des ressources minières et des matières premières, l'Etat pour sa part pris le contrôle l’industrie, les chemins de fer furent nationalisés, les autres réseaux de communication développés, l’agriculture encouragée avec même l'amorce d'une réforme agraire. Ces réformes radicales devaient constituer le socle sur lequel s’appuieraient plus tard une classe d’entrepreneurs et un secteur privé de plus en plus dynamiques.

    Ces réformes radicales, révolutionnaires, avaient pour but de rompre avec le cadre politique, social et culturel ottoman qui était considéré comme totalement dépassé au regard de la puissances des empires que représentaient alors les différents pays d'Europe occidentale.

    Ayant su gérer une sorte de neutralité pendant la Seconde Guerre Mondiale, la Turquie devint membre de l'Organisation des Nations-Unies depuis 1945 et de l'OTAN depuis 1954 (bases américaines depuis 1947 pour faire obstacle aux visées de Staline).

    Le multipartisme est admis à partir de 1946 ce qui devait se traduire par l'accès au pouvoir du Parti Démocrate en 1950. Mais la démocratie restait fragile comme en témoignent les coups d'état militaires de 1960, 1971 et 1980. La démocratie s'est rétablie de manière plus stable depuis 1983 (constitution de 1982) .

    Au cours des années 1970, un terrorisme d'extrême droite fut mené à l'encontre des forces de gauche (politiques et syndicales) par les commandos du Front national.

    La question chypriote
    Un conflit oppose Grèce et Turquie depuis 1963 au sujet de l'île de Chypre.
    L’île est divisée en deux, depuis que le Nord a été occupé par la Turquie, en 1974. La situation a pourri jusqu'à l’été de 1999, dans les semaines qui ont suivi le tremblement de terre en Turquie s'est amorcé un dégel entre Athènes et Ankara au sujet de la question chypriote.

    Des pourparlers se sont engagés entre les leaders chypriotes grecs et turcs, en décembre 1999 à New York, sous l’égide des Nations unies, dans la perspective de faire de l'île un État fédéral, avec deux zones et deux communautés.


    La question Kurde
    Depuis l'avènement de la république turque en 1923 se pose la question de l’autonomie des Kurdes (un peuple partagé principalement entre la Turquie, l’Iran et l’Irak) mais qui représente 20% de la population turque...
    En 1925 et en 1938, l’État turc avait eu à faire face à deux soulèvements importants dans les provinces orientales de l’Anatolie, et les mouvements nationalistes kurdes sont redevenus très actifs à partir des années soixante-dix, tout particulièrement dans l'est du pays.
    L’extrême droite s’est servie dans cette région des tensions ethniques et religieuses pour semer la terreur. Par exemple des groupes fascistes ont massacré à Kahramanmaras près de deux cents personnes d'origine kurde (la plupart de confession shiite).
    L’État turc n’a jamais voulu reconnaître ouvertement l’existence de ce problème, ni essayé sérieusement de développer ces régions, hormis quelques mesures dans le cadre d’une politique régionale visant à atténuer les déséquilibres entre l’est et l’ouest du pays.

    Les Kurdes s'organisent au cours des années 1990, la guerre du Golfe contre l'Irak ayant donné un espace de liberté à leurs frères irakiens. A côté d'une mouvance terroriste avec le PKK (dont le chef Abdullah Öcalan sera arrêté grâce à la CIA en 1999 et toujours en prison en 2011), un courant politique peine à s'exprimer (des députés kurdes sont élus dans les partis démocratiques et le municipalités des villes du sud-est du pays sont conquises par les partis kurdes en 1999.
    Le Parti pour la Paix et la Démocratie fondé en 2008 est la vitrine légale du PKK. Il détient 20 sièges sur les 550 députés et prône l'autonomie.

    Une voie étroite vers une vraie démocratisation se présente au travers de la reconnaissance progressive des droits des Kurdes et et d'une forme d’autonomie locale.




    La Turquie est caractérisée par une économie ouverte, mais comportant des déséquilibres structurels sources de grandes inégalités.
    Les problèmes politiques et la crise économique persistante des années 1990 ont contribué à l'accession au pouvoir d'un parti à la coloration islamiste, le Parti pour la justice et du développement (AKP) qui a évincé le Parti Républicain du Peuple (CHP), le parti kémaliste historique et parti unique jusqu'en 1946..

    Depuis, à la faveur des problèmes politiques et de la crise économique des années 1990, Erdogan est devenu Premier Ministre en mars 2003, suite au succès législatif de son parti en 2002 (34% des voix et les 2/3 des sièges pour l'AKP). Cette année là, contrairement à ses prédécesseurs, il a refusé de s'aligner sur la position des Etats-Unis en refusant de s'engager dans la guerre en Irak.
    Le srcutin de 2007, confirme l'AKP avec 47% des voix et toujours près des 2/3 des sièges. Recep Tayyip Erdogan est toujours premier ministre tandis que Abdullah Gül est élu président de la République. L'AKPse considère comme un parti "musulman démocrate" n'aspirant pas à un état islamique mais a plus de liberté d'expression de l'islam dans la société.
    Les législatives qui se sont déroulées le 12 juin 2011, vont toujours dans le même sens, l'AKP obtenant 46,6% des voix pour près de 60% des sièges.

    Le référendum constitutionnel du 12 septembre 2010 a réduit le pouvoir de l'armée, a renforcé le droit des personnes et vise (mais n'atteint pas!) à la mise en conformité avec les exigences de l'Union européenne en matière de droits de l'homme et de reconnaissance du droit international. Toutefois la nouvelle constitution soumet trop étroitement le pouvoir judiciaire au pouvoir exécutif. C'est pourquoi des journalistes de l'opposition se retrouvent injustement emprisonnés pour avoir dénoncé le fait que le pouvoir serait instrumentalisé par l'imam Fethullah Gülen qui vit aux Etats Unis.
    Membre associé de la Communauté Européenne depuis 1964, ce pays obtient le statut de pays candidat à l’intégration dans l’Union européenne en 1999.
    Malgré des progrès dans les domaines de l'organisation politique, des droits de l'homme (et de la femme), sur les questions kurde et arménienne, la crainte de l'islamisme qui s'exprime en Occident, condamne probablement la Turquie à en rester à ce stade.

    Passée une période de mécontentement puis de résignation devant cette situation de rejet, le gouvernement et l'opinion turcs ont fini par s'en accommoder et l'on sent une évolution vers des positions de plus en plus nationalistes. Le pays a pris ses distances avec les Etats-Unis (sur la guerre en Irak) et avec Israël (accrochage avec le président israëlien à Davos en 2009), tout en se positionnant comme un intermédiaire entre l'Occident et le monde arabe dans une stratégie diplomatique du "zéro problème" , position très favorable pour ses échanges commerciaux a tel point que l'on parle de "modèle turc"...
    mais d'où aussi l'ambiguïté des positions turques dans le contextes des révolutions du Jasmin et autres de ce Printemps Arabe de 2011. Le gouvernement turc a été lent et timoré dans ses condamnations des dictateurs en Tunisie, Libye (où le BTP turc est très présent) Egypte (bien que le président turc Abdullah Gül se soit rendu au Caire après la chute d'Hosni Moubarak suivi un peu plus tard par le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan qui a poursuivi par un passage en Libye) ou en Syrie...


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    Circuit en LYCIE, CARIE, IONIE et PAMPHYLIE
    Adapté d'après extrait de "World Factbook" © 2002 - CIA

    Survol géographique...


    La Turquie fait partie du Proche-Orient. Une petite partie du pays (située dans l’ouest) se trouve toutefois en Europe.
    Istanbul, la plus grande ville du pays avec près de 10 millions d'habitants, s'étendant de part et d'autre du détroit du Bosphore, n'est cependant pas la capitale du pays depuis la chute de l'Empire Ottoman. Ankara, la capitale est la seconde ville avec 3 millions d'habitants.

    Relief et climat
    C'est un vaste pays de 780 000 km² (1 fois et demi la France), comportant 7200 km de côtes et 2600 km de frontière terrestres.

    Le relief de la Turquie est très diversifié et dominé dans l'est du pays par les monts Ararat (ils culminent à 5 165 , lieu mythique où se serait échouée l’arche de Noé selon la Bible).
    Sur environ 400 km (de la région d'Antalya à celle d'Adana), les littoraux égéen et méditerranéen sont dominés par le Taurus, la deuxième chaîne de montagnes du pays culminant dans l'est, à l' Aladag (3 756 m).
    La Turquie est soumise à une forte sismicité (Izmit en 1999, Van en 2011) en raison du fait qu'elle se trouve pratiquement à la jonction d'une zone d'affrontement entre trois plaques tectoniques: l'Eurasie qui glisse vers l'est à l'allure d'un centimètre par an, la plaque arabique qui l'affronte à la vitesse de 3 cm/an et enfin la vaste plaque africaine qui se glisse sous l'Europe à la vitesse de 2cm/an.

    Démographie
    La Turquie compte 77 millions d'habitants (et rattrapera rapidement l'Allemagne et ses 82 millions d'habitants) et son taux de fécondité s'établit à 2,1 enfants par femme (1,4 en Allemagne).
    Pour les trois quarts, la population turque est urbaine. L'espérance de vie s'établit à 72 ans pour les hommes et à 76 ans pour les femmes. Près de 90% de la population est alphabétisée (80% des femmes).
    L’essentiel de la population turque descend de peuples turkmènes, originaire d’Asie centrale. Le pays compte toutefois de nombreuses communautés ethniques : Kurdes, Arabes, Grecs, Arméniens et Juifs. L’islam est la religion de plus de 98 % de la population turque.

    Economie
    Ce pays est caractérisé par une économie ouverte, mais comportant des déséquilibres structurels sources de grandes inégalités.
    En 1999, comme en 1990 et en 1994, la Turquie a dû signer des accords de stabilisation avec le F.M.I. et engager une cure d’austérité économique et des réformes structurelles.

    Dans les années 1990, la croissance du P.I.B. par habitant est passée à 3,5 p. 100 par an contre 2,8 dans les décennies précédentes. Au cours des années 2000, le taux de croissance du PIB a varié entre 5 et 9%. Il s'est établi à 8,9% en 2010 contre 1,5% pour toute l'Union européenne.
    Le PIB par habitant a augmenté de 50% entre 2005 et 2010 et s'y établit à 15000$ soit la moitié du chiffre pour les Grecs...

    L'inflation est maîtrisée et l'introduction de la Nouvelle Livre Turque en 2005 en témoigne (elle vaut 1 million des anciennes livres!).
    Aujourd'hui avec son économie assainie, la Turquie est la 15e économie mondiale, le 7e partenaire commercial de l'Union européenne. Les échanges croisés portent sur environ 100 milliards d'€uros, avec un léger excédent commercial en faveur des pays de l'Union.

    Le secteur agricole (notamment la production de blé et la pêche) est le secteur le plus important de l’économie de la Turquie en termes d'emplois.
    Pays d'agriculture méditerranéenne (production d'olives, agrumes, vigne, noisettes...) restée très familiale puisque l'emploi agricole représente encore plus de 35% pour une contribution de seulement 10% au PNB. Pourtant 70% de la production est exportée (par exemple, c'est le premier exportateur d'huile d'olive) notamment vers le Canada, les USA ou la Russie. Par ailleurs, les Turcs consomment peu de viande rouge.

    La croissance industrielle (textile, agro-alimentaire, sidérurgie et mécanique, mines (bore) et pétrole...) est très forte. Sa contribution est de 30% au PNB. La Turquie est le second producteur mondial de verre plat et le second exportateur de bijoux. Au niveau européen la Turquie est le premier pays fabricant de téléviseurs et d'engrais et le premier exportateur de marbre...
    Mais le secteur aujourd'hui le plus lourd est celui des services qui contribuent à 60% à la formation du PNB. 15 millions de Turcs se pressent le week-end dans les somptueuse galeries marchandes (on le verra dans la banlieue d'Antalya).
    Sur le plan énergétique, la Turquie envisage la construction d'une centrale nucléaire dans le nord du pays où s'était produit un tremblement de terre (à Izmit) qui avait occasionné 17500 morts en 1999 (la même région vient d'en connaître un nouveau, moins dramatique, le 19 mai 2011). Ce projet rencontre l'opposition des jeunes (avec Green Peace notamment) surtout depuis le drame japonais de Fukushima.



    Intégration problématique à l'UE...
    En 1999, la Turquie obtient le statut de pays candidat à l’intégration dans l’Union européenne

    Ce pays est membre associé de la Communauté Européenne depuis 1964.
    Dès cette époque la possibilité d'une adhésion pleine et entière lui est laissée entrevoir alors même que certains pays de l'Europe méridionale étaient encore des dictatures et que l'Europe centrale se trouvait derrière le rideau de fer:
    - salazarisme au Portugal jusqu'en 1968 et franquisme en Espagne jusqu'en 1969, pays entrés dans la communauté en 1986
    - régime des colonels en Grèce jusqu'en 1975, pays entré dans la communauté en 1981.
    - états d'Europe centrale entrés en 2004 dans l'Union Européenne (qui a remplacé la communauté en 1993) à la suite de la chute du mur de Berlin en 1989.

    Le 1er janvier 2005 le pays mettait en place sa nouvelle monnaie dans un contexte d'inflation enfin maîtrisée et le 3 octobre de la même année débutaient les laborieuses et infructueuses négociations d'adhésion avec l'Union européenne.


    Au moment de l'adhésion de la Grèce, au début des années 1980, la Turquie avait déjà un niveau de développement sensiblement supérieur à cette dernière. Du fait de l'intégration et des aides octroyées à la Grèce, ce ne devrait plus être le cas...
    Or c'est tout l'inverse qui se produit. La Grèce, mal gérée (dette publique), s'enfonce dans une crise qui met à mal jusqu'aux institutions de l'Union Européenne et en particulier de l'Euroland tandis que la Turquie qui est maintenue en marge de l'Union prospère! Rappelons qu'en 2010, on y a enregistré 9% de croissance (pendant ce temps, la décroissance de la Grèce est de l'ordre de 4%!) pour une inflation de 4%. Le chômage y est honorablement de 9%...

    Mais la menace islamiste plane depuis une dizaine d'années comme en témoignent les nouvelles mosquées et le port du voile.
    Le parti au gouvernement, l'AKP (le Parti pour la justice et le développement ou Adalet ve Kalkinma Partisi est un parti islamo-conservateur) tient une position ambiguë depuis longtemps. Rappelons les propos que tenait Recep Tayyip Erdogan en 1997 "Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles sont nos casques et les croyants, notre armée".

    MALGRE TOUT, LA TURQUIE EST UN PAYS QUI SE TOURNE RESOLUMENT VERS L'AVENIR...

    C'est le reflet de la lune et d'une étoile dans la flaque de sang des soldats morts

    Ce drapeau a remplacé l'ancien drapeau de l'empire ottoman qui comportait en son centre une éllipse à fond vert et trois croissants de lune dorés.

    ARNAQUE OU VOYAGE PROMOTIONNEL...

    Nous voici donc embarqués dans ce que certains (voyagistes ou tours operators notamment) qualifient parfois de "voyage-casserole" avec sans doute le plus important de ces voyagistes spécialisés dans la Turquie et dits "à très bas coût"...
    Un circuit de 8 jours pour 398 €uros par personne (chambre double) tout compris: vol AR avec taxes d'aéroport, bus, guide, visites de sites, hébergement et restauration (petits-déjeuners, déjeuner et dîners). Soit environ 3 fois moins chers que des circuits de même ampleur (Corse, Sicile, Sardaigne, Cappadoce) vendus par des voyagistes traditionnels. Si cette formule peut parfois tourner au fiasco d'après certains (cf. forums), en ce qui nous concerne cela a donné un voyage avec un remarquable rapport qualité/prix d'où l'émoticone souriante attribuée à ce voyage dans la page d'accueil générale. La qualité du guide (de la guide en l'occurrence) et l'ambiance du groupe y sont sans doute pour une part.
    Le Carnet de Voyage que nous avions reçu faisait allusion à une enquête de satisfaction dont nous n'avons jamais vu la couleur. Dommage pour notre TO car elle aurait été tout à fait à son avantage...

    ...avec quelques étoiles en trop et quelques prix cachés...

    Bien sûr, la publicité laudative pour ce genre de circuit a un côté exagération et même tromperie: on essaie de nous faire croire qu'en tant que lecteur de telle revue ou magasine ou client de tel catalogue, nous bénéficions d'un privilège "offre réservée aux lecteurs de...", ensuite il y a le prix d'appel "pour vous seulement 149€", autocar climatisé Deluxe (en fait un bus Mercedes qui a un peu vécu!), hébergement (petit-déjeuner inclus) en hôtels 4* ou 5* mais à Fethiye l'hôtel Mendos n'a que 3* ...et il s'agit de normes turques. Nous échappons à l'argument "avec les services d'un guide conférencier francophone" des concurrents de notre TO puisque ce voyagiste se contente de "guide francophone diplômé" (notre guide est jeune dans le métier puisqu'elle était juste avant encore animatrice accompagnatrice d'excursions dans des hôtels de séjour de la côte). "La tromperie" porte essentiellement sur le côté logistique mais le programme des visites de sites et de monuments, l'essentiel à mes yeux, a été parfaitement respecté.
    Bref, il ne faut pas être naïf, il faut d'abord bien lire le prospectus: ajouter un supplément éventuel selon le mois (50€ en avril, 100€ en mai), ajouter les taxes d'aéroport (40€) et le fameux forfait de base "Culture et gastronomie"de
    159€ qui signifie seulement entrées dans les sites et musées et repas, à régler sur place... Il n'y a pas eu de débat dans notre groupe sur le principe de ce forfait alors que cela alimente des polémiques sur les blogs dans la mesure où certains voyageurs croient qu'il leur serait possible de gérer directement leurs repas (voire de ne pas effectuer telle ou telle visite). Or cela s'avère en pratique impossible car les arrêts du midi ou l'emplacement des hôtels sont le plus souvent isolés ou à l'écart d'agglomérations (sauf à Myra).
    Ajoutons toutefois que ce forfait peut, sur place, devenir carrément "impérial" en ajoutant 60€ pour quelques prestations optionnelles: excursion à l'île de Kekova, visite du village "grec" de Sirince et spectacle de musique, chants et danses traditionnels. Notre guide, contrairement à d'autres n'a pas fait le forcing et a permis de dissocier les options: 20€ pour Kekova, 25€ pour Sirince et 35€ pour le spectacle folklorique (nous n'avons personnellement pas retenu cette dernière option).

    Autre sujet de polémique, le programme prévoit la visite de trois magasins nommés "centre artisanal de tapis", "atelier de joaillerie artisanale" ou "manufacture de cuir". Certes, il y a bien peu d'artisanat dans tout ça mais personne n'est obligé d'entrer dans les salles de vente, ni d'y acheter. De plus, il faut savoir que pour certaines personnes la perspective d'achats dans ces magasins a fait partie de leur motivation pour ce voyage. J'ajoute que bien rares doivent être les touristes qui dans des circuits vendus 2 ou 3 fois plus chers ne se sont pas trouvés tout autant conduits par leur guide sur le seuil de tels établissements.

    Ayant passé sur ces "petits travers", j'en viens à la question clef "Où est le truc pour produire des prestations à si bas coût?". Avec un esprit suspicieux, certains pourraient penser que c'est une filière de blanchiment d'argent sale... Heureusement, les choses doivent être d'une autre nature.
    On est là dans des filière turco-turques: gérant du TO d'origine turque, compagnie charter turque, grands hôtels sur des lieux de séjour balnéaire qu'il faut remplir en morte saison, grands halls de restauration (et non pas "Grands restaurants" au sens où on l'entend communément), participation des magasins de vente (selon la guide) ou subventions du Ministère turc du tourisme (logo indiquant "Ass. de soutien touristique Turquie")... cela pourrait expliquer pourquoi la liberté de parole de la guide était quelque peu entravée. Il y a sans doute aussi un petit tour de passe-passe monétaire avec le forfait pour les visites et les repas à régler sur place (en Euros).

    Il faut remarquer aussi que les prix peuvent être tirés en raison du remplissage des hôtels et restaurants que le TO est en mesure de garantir du fait qu'il assure pratiquement tous les jours des départs (sauf hiver et haute saison estivale) de l'une ou l'autre des villes françaises dont les aéroports desservent la Turquie.

    Bref, ne vous jetez pas comme des affamés sur la première offre promotionnelle qui se présente mais ne soyez pas forcément dédaigneux. Examinez-la attentivement. Sachez que les prix d'appel ont tendance à devenir de plus en plus agressifs. Après les 149 ou 199, on peut voir des offres à 99€ voire à 0€ ("invitation", "cadeau...") mais additionnez bien tout et regardez le programme (attention aux journées dites "libres" notamment si c'est l'aspect circuit qui vous intéresse)...

    Notre avion Boeing 737 de la compagnie charter turque Sky Airlines décolle au complet (environ 190 passagers) et à l'horaire prévu (10h30) de l'aéroport de Nantes.
    Après un survol de Lyon et de Chambéry, nous avons une superbe vue sur les Alpes (le Mont Blanc).


    Puis le paysage disparaît sous les nuages jusqu'à notre arrivée en Turquie, au dessus de la partie occidentale de la chaîne des Taurus, avant notre atterrissage à Antalya, quatre heures plus tard. Il est 15h30, heure locale, compte tenu d'un décalage horaire d'une heure (14h30 à Paris).
    La petite collation servie en vol (sandwich et pâtisserie) permettra de tenir jusqu'au soir.


    Organisation remarquable, "à la prussienne", pour la prise en charge des différents groupes similaires par le réceptif ITM -International Travel Marketing à l'arrivée à Antalya.
    Toutefois, face à une organisation aussi remarquable, on est surpris que le Carnet de Voyage reçu une dizaine de jours avant le départ soit incapable de donner les coordonnées des hôtels avec comme argument "Pour des raisons organisationnelles, le nom de votre hôtel vous sera donné une fois sur place" (nous avions plus d'un hôtel!).
    Quelques mots sur le groupe très agréable malgré un effectif assez important (41). Ages allant de 30 à 75 ans pour une moyenne aux environs de 45-50 ans. Plus du tiers sont des enseignants (vacances scolaires de l'Ouest de la France), professeurs des écoles principalement. La majorité du groupe n'était jamais venu en Turquie.
    Notre groupe embarque dans un bus Mercedes (qui a peut être déjà eu une vie?) de la compagnie Emek Tur, conduit par notre toujours souriant chauffeur Memet (ou Mehmet).
    N'oublions pas notre dynamique guide trentenaire NURCAN (prononcer [nurdjan']). Seul bémol, contrairement à notre guide Kémal lors de notre circuit dans le centre et l'est de la Turquie (Mont Nemrut) en 2001, elle a refusé d'aborder les sujets sensibles tels que la division de Chypre, les questions kurdes et arméniennes, les rapports avec la Grèce et Israël. En revanche, elle n'a pas hésité à exprimer son hostilité à la poussée islamiste et à ironiser sur le dédain manifesté par l'Union Européenne à l'égard de son pays. "Maintenant, allez vous faire voir chez les Grecs!"... elle ne l'a pas dit sous cette forme mais c'était dans l'esprit de ce qu'elle exprimait en évoquant l'impéritie du gouvernement grec dans sa gestion budgétaire avec la menace que cela fait planer sur l'Euro.

    Petite présentation de Nurcan: ses grands-parents avaient été chassés de Crète suite aux conflits intercommunautaires entre chrétiens et musulmans (possession ottomane de 1715 à 1913 et désormais grecque) en 1929, son père avait émigré en Allemagne avant de s'installer
    en France, à Sarrebourg, où elle-même est née. Elle est revenue tardivement en Turquie, laissant une partie de sa fratrie en France, et elle reconnaît que sa réadaptation n'a pas été facile mais désormais elle ne regrette pas son choix tant elle aime sa Turquie...

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    Voici les 4 étapes de ce "petit circuit" de 1000km (!) autour de la Lycie:


  • Côte sud-ouest: Myra, Kekova*, Lagune de Dalyan* (Kaunos, plage d'Iztuzu)
    de Lycie en Carie puis en Lydie

    Conditions de vie

  • Site antique d'Ephèse***, Selçuk, Sirince
    de Lydie en Ionie

    Ecoles et scolarité

  • Laodicée**, Hierapolis** , Pamukkale***
    d'Ionie à nouveau en Lydie (et Phrygie)

    Protection sociale

  • Antalya*, site antique de Pergé**
    de Lydie en Pamphylie

    Us et coutumes


    Site et paysage classé au Patrimoine Mondial de l'humanité de l'UNESCO
    repéré par le logo .



    Documentation et crédits

  • mes notes de voyage

  • "TURQUIE" Collection le Guide du Routard 1998-99 aux Editions Hachette - Paris 1998

  • "TURQUIE de l'ouest et Mer Noire" par Astrid Lorber dans la collection Guides Bleus Evasion aux Editions HACHETTE - Paris 2004

  • "TURQUIE" par Dominique de LA TOUR aux Editions Guides Mondeos - Paris 2011

  • "La grande histoire des peuples arabes" " magazine L'Express n°3155-3156 21 décembre 2011

  • ainsi que, en ligne, les fiches et cartes libres du "World Factbook"

  • les nombreux articles consacrés à la Turquie par Courrier International

  • et surtout la fabuleuse encyclopédie libre en ligne Wikipédia (open GNU)

  • ainsi que de nombreux autres sites sur la toile...



     

     


    BON A SAVOIR

    QUAND PARTIR ?
    La configuration climatique du pays par sa diversité rend la réponse difficile à donner. Pour une réponse globale, on peut dire qu'avril-mai sont des mois favorables, échappant aux rigueurs de l'hiver, à la canicule estivale et aux pluies d'automne...

    SANTE :

    Boire plutôt de l'eau en bouteille encapsulée et limiter la consommation des crudités

    Décalage de +1 heure.

    Voltage 250 volts 50 HZ mais il faut parfois un adaptateur si les prises de nos équipements comportent une terre.

    ACHATS ET SOUVENIRS :
    Copies d'antiquités (attention à ne pas emporter d'antiquités authentiques), bijoux, pipes en écume de mer (minéral blanc, tendre et très léger, typique de Turquie), tapis, vêtements de cuir...


    MONNAIE ET CHANGE :
    Pour ce genre de circuit organisé, il n'est pas nécessaire de changer de l'argent. Dans les établissements (hôtels, magasins) en relation avec le circuit, l'Euro est pratiquement la monnaie commune! De plus les droits d'entrée pour les visites sont réglés directement par le guide...

    En 2005, la nouvelle livre ou lire turque (YTL) a été mise en place .
    1 YTL ("Yeni Türk Lirasi") = 1 000 000 TL (l'ancienne "türk lirasi")
    1 YTL = 100 kurus (mais "pauvres" touristes que nous sommes: on n'en verra pas la couleur!)
    1 YTL = environ 0,50 euro

    FORMALITES, SECURITE
    Une simple carte d'identité (encore valable trois mois après la date d'entrée) suffit pour séjourner en Turquie pour une durée n'excédant pas 90 jours.
    Concernant la sécurité, rien de particulier dans cette région touristique du sud-ouest du pays.


    L'Antiquité en Anatolie|L'Empire Ottoman|La question des Croisades|La question arménienne|La République turque|La question de Chypre|La question kurde





    Il semble que le sp&eacute;cialistes des ces circuits &agrave; tr&egrave;s bas co&ucirc;t en Turquie soit MDM autrement dit la SARL Moza&iuml;que du Monde (on le trouve parfois cit&eacute; avec d&eacute;formation sous le nom Mosa&iuml;que ou Moza&iuml;ques) -Services Investissements Touristiques- dont le si&egrave;ge est &agrave; 35, Rue de la Plaine des Bouchers 67100 Strasbourg et le service Comptabilit&eacute; est au 7, Boulevard Saint Marcel 75013 &agrave; Paris qui propose trois circuits dans l'ouest de la Turquie: la c&ocirc;te de la mer Eg&eacute;e (avec option d'une journ&eacute;e &agrave; Istanbul), le sud-ouest avec la Lycie et ses environs, et, plus central, la Cappadoce. Le premier s'effectue &agrave; partir d'Izmir et les deux autres depuis Antalya (donc 500km pour le retour &agrave; Antalya!). Son g&eacute;rant d'origine turque est M. ARIF AKBAS et l'offre commerciale est sign&eacute;e d'un Monsieur Eric EUZET, directeur commercial. Oz Air . Pour un d&eacute;part en avril, il en co&ucirc;tait de base par personne, en chambre double: 149&euro; + 0&euro; ou 50&euro; ou 100&euro; selon mois de d&eacute;part + 40&euro; de taxe d'a&eacute;roport et le forfait restauration et visites &agrave; 159&euro; &agrave; r&eacute;gler sur place soit 398&euro; par personne, hors excursions optionnelles propos&eacute;es par le guide.<BR> Des offres concurrentes existent, diffus&eacute;es par le m&ecirc;me type de canal (abonnements &agrave; des magasines en particulier comme l'Express ou Courrier International..., catalogues comme celui d'Atlas for men, France Loisirs...). C'est le cas de TDS - Travel Development Services (www.laturquielaplusbelle.com) qui propose deux circuits plus l&eacute;gers et plus chers (par personne, en chambre double: d&eacute;part en avril &agrave; 158&euro; taxes a&eacute;roport comprises + 24&euro; de frais de dossier + 19&euro; de taxe de s&eacute;jour et un forfait repas et visites de 179&euro; &agrave; r&eacute;gler sur place, hors excursions optionnelles propos&eacute;es par le guide.). Autre offre pour un circuit en Cappadoce, celle de Bey Tours ou voyagesexclusifs.com avec a&eacute;roports d'arriv&eacute;e et de d&eacute;part diff&eacute;rents (&eacute;vitant le retour sur Antalya) pour un prix comparable &agrave; MDM (par personne, en chambre double: base 149&euro; + 0&euro; ou 50&euro; ou 100&euro; selon mois de d&eacute;part + taxes d'a&eacute;roport et forfait repas et visites de 179&euro; &agrave; r&eacute;gler sur place, hors excursions optionnelles propos&eacute;es par le guide.).<BR> <p align=justify><FONT SIZE="4" FACE="arial" COLOR="#6600FF">2001 TURQUIE orientale (capitale Ankara, voir aussi Istanbul ex Byzance ex Constantinople), hiérothésion Karakus statues géantes collines d'Arsameia sur Nymphaios, tumulus de Karakus, tumulus de Sesonk Samosata Darius satrape Séleucos Séleucides royaume Pompée Marc-Antoine Cléopâtre Empire romain Rome Octave Grèce Grecs héllénistique bataille Magnésie Assyriens Chypre, funéraire, Chypriotes, Kurdes, Kurdistan carnet de voyage, récit de voyage, carnet de bord, carnet de route, patrimoine mondial humanité universel UNESCO, Antalya, souks ou plutôt bazars, les Hittites puis par les Phrygiens et les Grecs (Achéens de Troie), Perses, Arabes, les Kurdes, les Turcs Seldjoukides. Ceux-ci descendent d'une tribu turkmène (des Oghuz ou Oghouzs), un peuple vivant en Mongolie au VIIe s., musulmans de l'islam sunnite , l'Empire Ottoman face à l'Empire byzantin puis aux Croisades catholiques et vaticanes, célèbre sultan est Soliman le Magnifique, türbe l'Empire Ottoman que l'on surnomme l'homme malade de l'Europe, mouvement des Jeunes Turcs, génocide arménien (Arménie), Mustafa Kemal Pacha connu sous le nom de Kemal Atatürk crée la République turque et laïque en 1992, Les enfants qui fréquentent les écoles publiques portent des uniformes , la ville d'Antalya, l'une des plus jolies villes de Turquie (La Porte d'Hadrien (IIIe s.), la vieille ville Kaleiçi), le sud: de la Côte d'Or à Antioche sur 700 km. (Anamur, Mamure Kalesi,Grottes (ou gouffres) du Paradis et de l'Enfer, Kiz Kalesi,Tarsus, la ville d'où naquit St Paul, port d'Adana, terminal pétrolier sur golfe d'Iskenderun paralysé depuis la Guerre du Golfe, ANTIOCHE (Antakya), ville rendue célèbre par St Paul, bazar, Grotte de St Pierre), d'Antioche à Adiyaman, nous parcourons une contrée aride, à la frontière de la Syrie, Adiyaman (campement turkmène), maison de briques crue (adobe) et terrasses de terre, présence camps militaires américains non loin de la Syrie, le Mont Nemrout ou Nemrut Dag ou Nemrut Dagi (Commanège: Antiochos Ier), tumulus à trois terrasses, politique arts artisanat artisans architecture culture civilisation coutumes traditions histoire historiques géographie géographiques sites monuments paysages costumes langues linguistique dialectes folklore folkloriques traditionnelles habitat habitations statues monumentales: un lion et un aigle protecteurs, Antiochos Ier, la déesse Commanège, Zeus-Oromasdès, Apollon-Mithras, Héraclès-Artagnès-Arès, des bas-reliefs, grands feux au sommet de la montagne en l'honneur du roi-dieu, le barrage Atatürk sur l'Euphrate, Karhaman Maras , Cappadoce: s'y sont succédés Hittites, Perses, Grecs, Romains (christianisme), Arabes et Ottomans, ville de Kayseri (tuf roche poreuse constituée de cendres volcaniques, 256 villes souterraines), la Cappadoce (randonnée dans le vallon de Zelvé, troglodytes sites semi-troglodytiques d'Uçhisar et d'Ortahisar, vallon de Derbent, cheminées de fées du vallon de Pasabag, musée de plein air de Göreme, avec ses fabuleuses églises rupestres byzantines ou orthodoxes par la suite), à Avanos, un atelier de tissage de tapis orientaux en soie, Konya, la première capitale turque, la capitale du Royaume de Roum, mosquée Alaeddin Camii, mamelouk madrasas (anciennes écoles coraniques), Büyük Karatay Medresesi et Ince Minare Medresesi , caravansérails (ou khans) sur la Route de la Soie autour d'Aksaray et de Sultanhani, visite du Mevlana Türbesi ou Tekke Mevlana, autrement dit le Couvent des Derviches Tourneurs disciples de Mevlana (le soufisme est un courant issu des origines de l'islam sunnite), mausolée des disciples de Mevlana : le turbe ou cénotaphe, minorité alevis (courant issu de l'islam chiite), LES CINQ PILIERS DE L’ISLAM 2001 TURQUIE orientale capitale Ankara voir aussi Istanbul ex Byzance ex Constantinople hiérothésion Karakus statues géantes collines d'Arsameia Nymphaios Karakus Sesonk Samosata Darius satrape Séleucos Séleucides royaume Pompée Marc-Antoine Cléopâtre Empire romain Rome Octave Grèce Grecs hellénistique bataille Magnésie Assyriens Chypre funéraire Chypriotes Kurdes Kurdistan carnet récit bord voyage gastronomie cuisine nourriture climat patrimoine mondial humanité universel UNESCO Antalya souks bazars bazaars Kurdes colonies grecques Turcs Seldjoukides musulmans Perses Arabes islam sunnite Empire Ottoman Empire byzantin Croisades mouvement Jeunes Turcs génocide arménien Arménie Avanos Konya Mustafa Kemal Pacha connu sous nom Kemal Atatürk Kemal Atatürk sultan sultanat ville Kaleiçi Anamur Mamure Kalesi Kiz Kalesi,Tarsus ville où naquit St Paul port Adana Antioche Adiyaman campement turkmène mamelouk türbe le Mont Nemrout Nemrut Dag Nemrut Dagi Commanège Antiochos Ier tumulus statue monumentales déesse Commanège Zeus-Oromasdès Apollon-Mithras Héraclès-Artagnès-Arès barrage Atatürk Euphrate Karhaman Maras Cappadoce Kayseri villes souterraines vallon Zelvé sites semi-troglodytiques Uçhisar Ortahisar politique arts artisanat artisans architecture culture civilisation coutumes traditions histoire historiques géographie géographiques sites monuments paysages costumes langues linguistique dialectes folklore folkloriques traditionnelles habitat habitations vallon Derbent cheminées fées mausolée vallon Pasabag musée plein air Göreme troglodytes cénotaphe églises rupestres Konya première capitale turque capitale Royaume Roum mosquée Alaeddin Camii madrasas Büyük Karatay Medresesi Ince Minare Medresesi caravansérails khans Route Soie Aksaray visite Mevlana Türbesi Tekke Mevlana Couvent Derviches Tourneurs <a href=http://polyglots.free.fr/habitat_populaire/rennes/index.htm>Evolution et problèmes de l'habitat populaire dans la région rennaise (thèse sur Rennes)</a> <a href=http://polyglots.free.fr/logement_social_rennes_franc/index.htm>Le logement social à Rennes et en France</a> foulard, voile, al jazira, Al Jazeera, islamisme radical, Révolution du jasmin, printemps arabe, révolte des jeunes arabes, révolte de la jeunesse, mouvement des indignés, indigneros "Maintenant, allez vous faire voir chez les Grecs"... elle ne l'a pas dit sous cette forme mais c'&eacute;tait dans l'esprit de ce qu'elle exprimait en &eacute;voquant l'imp&eacute;ritie du gouvernement grec dans sa gestion budg&eacute;taire avec la menace que cela fait planer sur l'Euro.