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A une dizaine de kilomètres en aval de Québec, s'offrent au regard (et à l'ouïe)
les chutes Montmorency, hautes de 84 m (30 de plus que celles de Niagara).
Il faut s'armer de courage pour gravir les volées d'escalier qui mènent au niveau
supérieur d'où il est possible d'emprunter une passerelle franchissant les chutes.
Le trajet se poursuit en passant du côté de St Nicolas et de Ste Anne-de-Beaupré.
La basilique construite en 1923 (en remplacement d'une ancienne chapelle)
n'est pas sans rappeler par son nom et par ses matériaux (granit gris) les origines
bretonnes de nombreux québécois.
Elle rappelle aussi Lourdes par ses pélerinages
qui drainent deux millions de pélerins.
Sur un plan plus profane, cette
région est animée par des activités de sports d'hiver (mont Ste Anne, St Ferréol-les-Neiges).
Encore un peu plus en aval, nous arrivons dans la région de Charlevoix
où l'on peut voir un autre "château-casino-hôtel" du Canadien Pacifique...
La région est classée "réserve mondiale de la biosphère" par l'UNESCO
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Notre descente du Saint Laurent s'arrêtera au niveau de Tadoussac, là où
la rivière Sagennay vient confluer avec le grand fleuve par une sorte de fjord.
Le St Laurent, né dans les 5 Grands Lacs nord-américains, parcourt plus de
4000 jusqu'à son embouchure sur l'Atantique Nord.
A Tadousssac, le
fleuve est déjà très large (25 à 30 km).
Ce qui nous conduit ici
est l'observation des baleines... Dommage que le beau soleil du milieu
de journée est remplacé par un ciel gris, un air très frais et même quelques grains.
Compte tenu des conditions météo, nous considérons comme un avantage de naviguer
sur un bateau ponté plutôt que sur un zodiac (désolé, c'est une marque!).
On nous explique que selon les saisons et selon les circonstances, un
certain nombre d'espèces de cétacés remontent l'embouchure du fleuve (eaux douces
et salées s'y mêlent): baleines (jusqu'à 30 m et 135 T) et différents
rorquals (jusqu'à 20 m et 80 T)!
Sous les embruns glacés et les
rares éclaircies, nous n'aurons droit qu'à des rorquals mais ce n'est déjà
pas si mal, surtout qu'ils sont nombreux. Dans les secteurs où se trouvent de
nombreux rorquals, le bateau circule au ralenti voire s'arrête pour ne pas les
effrayer... Mais l'observation et encore plus la photographie en sont mal aisées.
Le pilote-guide annonce leur apparition comme dans il est d'usage en navigation:
"rorqual à 3 heures" (carrément à droite), "rorqual à 6 heures"
(carrément derrière)... Le problème avec ces mammifères marins c'est qu'il n'émergent
leur dos que pour le temps de leur buyante respiration et ne prolongent pas ce
mouvement par la gracieuse émersion de leur queue comme le font si bien les baleines.
Il faut rappeler que les cétacés ne sont pas des poissons
mais des mammifères marins. Ils ont conservé quelques caractères (outre les mamelles)
essentiels de cet ordre biologique telle la respiration pulmonaire aérienne.
De telle sorte que juste avant l'émersion qui correspond au temps de l'inspiration,
ils expulsent violemment l’air contenu dans leurs poumons en formant un jet d'air
vicié mêlé d'eau, ce qui permet de repérer leur position. Mais ils restent peu
de temps en surface pour le temps de inspiration. Selon les espèces de grands
cétacés, ils peuvent rester en plongée pendant 30 à 75 minutes et ce à des profondeurs
considérables (500 à 3000 m).
Leur système respiratoire/circulatoire
est particulièrement performant: respiration lente et totale (renouvellement de
90% de l'air de leur poumons), cpacité de diriger le flux sanguin vers les organes
vitaux (cerveau et coeur).
Le pilote-guide nous précise que ces animaux marins
ont même la capacité de mettre en sommeil à tour de rôle chacun de leur hémisphère
cérébraux ce que les protège de tout risque de ...noyade!