La Ville de MEXICO


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Civilisations méso-américaines...

Les civilisations méso-américaines partagent un important patrimoine commun : économie fondée sur le maïs et certains autres végétaux (calebasse, haricot, tomate, piment) ; passage de la vie paysanne à la vie urbaine ; construction de centres cérémoniels et gouvernementaux riches en monuments, sculptures, peintures murales ; structures sociales et politiques complexes et hiérarchisées ; religions polythéistes dotées d’une cosmologie très élaborée et d’un rituel foisonnant, avec un clergé investi de larges pouvoirs ; extrême importance de l’observation des astres et du calcul du temps (originalité du calendrier), utilisation de systèmes d’écriture pictographiques et idéographiques, en quelque sorte comme chez les anciens Egyptiens mais malheureusement il n'y avait pas de Pierre de Rosette pour fournir une clé de traduction, de sorte que l'on a parlé de "code maya" comme l'on parle d'un code secret !


ECRITURE ET CIVILISATIONS HISTORIQUES...

Les critères définis par les spécialistes à partir de l’étude des civilisations du bassin méditerranéen font appartenir à l’Histoire les seules civilisations qui ont laissé des documents écrits.

La Mésopotamie d'abord puis l’Egypte Antique ont été les premières civilisations à utiliser une écriture hiéroglyphique (des mots grecs Hiero –sacré- et Gluphein -gravé) à partir d’environ 3400 av. J-C. Cette écriture mêlait des idéogrammes dans lesquels à un signe correspond un mot, des phonogrammes (symboles phonétiques syllabiques) désignant un son et des déterminatifs précisant la catégorie du mot en cas d’homophonie. Dans l’Ancien Monde, la première écriture alphabétique, de type cunéiforme, dite ougaritique, apparut dans l’actuel Liban vers 1300 av. J-C.


Les civilisations Aztèque (ou Mexica) et Maya appartiendraient à l’Histoire car si, pas plus que les civilisations andines, elles ne maîtrisaient le fer ou la roue, en revanche elles avaient un système d’écriture hiéroglyphique. Leurs logogrammes appelés plus couramment glyphes combinaient des éléments pictographiques ayant le sens soit d’idéogrammes soit de phonogrammes.
Chez les Mayas, les premières traces d’écriture remonteraient à 36 av. J-C (d'autres sources donnent une origine plus lointaine, le IIIe siècle avant J-C) tandis que les Aztèques utilisant la langue nahuatl ont utilisé ce type d'’écriture au XIIe siècle de notre ère.
Malheureusement des milliers de ces manuscrits (les codex) précolombiens de Mésomamérique furent détruits au XVIes siècle par les missionnaires espagnols au moment de la Conquête et de la période coloniale.

En revanche, les civilisations andines, malgré leur grand développement, appartenaient donc toujours à la Préhistoire lors de la Découverte de l’Amérique et de la Conquête, à la fin du XVe s. et au début du XVIe s. puisque n'utilisant pas l'écriture. La dernière civilisation, celle des Incas, est de type Protohistorique dans la mesure où ce sont des textes écrits en espagnol la décrive dans sa fin...

 

Le déchiffrage d'un peu plus de 2000 glyphes mayas recensés a commencé dans les années 1930 par le Britannique Eric Thompson qui s'est intéressé au calendrier maya. Les soviétiques Youri Knorozov et Tatiana Proskouriakoff ont entrepris le décryptage des stèles royales en 1958. Mais de grands progrès ont été réalisés depuis 1975 et la presque totalité (90%) des glyphes mayas est aujourd'hui déchiffrée. L'écriture maya est un système mixte, combinant des éléments sémantiques, les logogrammes, et phonétiques, les phonogrammes syllabiques (donc comme dans les hiéroglyphes égyptiens et même avec les idéogrammes chinois). Un même mot peut s'écrire de façon purement logographique, mais est souvent aussi écrit de manière purement syllabique. Généralement les blocs glyphiques carrés se présentent par groupes de deux colonnes, qu'on lit de gauche à droite et de haut en bas.


Les croyances amérindiennes reposent sur l’harmonie, la communion et l’interaction entre l’humain, la vie animale, la nature et la Terre. Elles se fondent sur un monde et sur une pensée circulaires où tout est sacré et indivisible. L'esprit meut l'individu et la collectivité et demeure au centre de la compréhension de la culture et de l'histoire du peuple. Chaque être humain ou animal, chaque chose est un esprit.
Le dualisme est au cœur des religions précolombiennes de la Méso-Amérique. La lutte entre les forces de la nature, les dieux bienfaisants (pluie, tonnerre, foudre) et les divinités malfaisantes (sécheresse, tempête, guerre), entre le Soleil et la Lune, le Jour et la Nuit, ainsi que la destruction des quatre mondes régissent la mythologie méso-américaine (comme en Méso-Amérique, la plupart des mythes et légendes des Indiens d’Amérique du Sud sont associés aux cycles agricoles, mais aussi à la dualité: opposition entre les forces divines, les saisons, les sexes, etc).
Ainsi, chez les Toltèques et les Aztèques, les deux grands adversaires divins sont les frères Quetzalcoatl (roi légendaire et principale divinité créatrice, dieu du Vent, de la Vie, de la fertilité, associé à la végétation et à la planète Vénus) et Tezcatlipoca (dieu suprême de la nuit, de la lune, de la sécheresse et de la guerre), qui détruisent chacun à leur tour le monde créé par l’autre. Le principe fondamental de ces croyances est la dualité nécessaire à l’unité universelle. La civilisation maya, possède un panthéon particulièrement riche et une cosmogonie très étudiée. Les Mayas croient en un Créateur suprême, Hunab, dont le fils Itzamna — sorte de dieu civilisateur, seigneur des Cieux, de la Nuit et du Jour — offre aux Hommes l’écriture, le codex et peut-être le calendrier.


Il a existé entre les civilisations pré-colombiennes plusieurs liens et elles ont partagé certaines divinités — comme le serpent à plumes, la déesse de l’eau ou le dieu du feu Les symboles méso-américains de la puissance et du savoir étaient l’aigle, dieu des Cieux, le jaguar, dieu de la Terre et le serpent à sonnettes, associé à la sagesse, à la paix et aux arts.
Pour se concilier les divinités, ces cultures ont aussi partagé le rituel des sacrifices humains particulièrement sanguinaires (souvent au détriment d'adversaire vaincus) comme l'arrachement du coeur de la victime.

La plus ancienne des hautes civilisations du Mexique que l’on connaisse, celle des Olmèques sur le golfe du Mexique, fut à ses débuts (1300 av. JC), contemporaine de la XXIIe dynastie d’Égypte, de Salomon et de la Grèce homérique, alors que l’âge d’or maya se situe à l’époque où Mahomet fonda l’Islam, et l’ascension impériale aztèque commence au moment où se déroule la Guerre de Cent Ans (XVe s.).

La culture des Olmèques a influencé l’ensemble des civilisations précolombiennes postérieures. Ils sont connus pour le jeu de balle et leur calendrier original de 260 jours (que l'on retrouvera plus tard dans le calendrier sacré des Mayas). Leur système d’écriture a joué un rôle précurseur dans l’élaboration des hiéroglyphes mayas.
On leur doit aussi le culte du jaguar obsédant dans l’art olmèque : il correspondait sans doute aux mythes d’une religion centrée sur le culte d’un dieu-félin (à noter que l’art de la civilisation péruvienne Chavin, contemporaine des Olmèques, abonde en représentations d’un dieu-félin, le jaguar ou le puma mais avait encore l'aigle ou le serpents parmi ses symboles religieux).

Quetzalcóatl désigne le Serpent à plumes, l’une des principales divinités du panthéon de l’ancien Mexique. On en trouve des représentations dès la civilisation de Teotihuacán (IIIe-VIIIe s.). Il est repris (et transformé) par les Toltèques jusqu'aux Aztèques et aux Mayas (qui le renomment Kukulkan).

Ténochtitlan à l’époque des Aztèques (des années 1300 à 1520, la grande époque d'un empire prospère érigé au terme de 150 années de la migration d'un peuple venu du plateau central) était alors une citée lacustre de 200 000 hab. qui est devenue Mexico après la défaite de Moctezuma II face à l'Espagnol Hernán CORTÈS le 13 août 1521.

C'est l'une des plus grandes villes du monde (27 M. d'habitants dont 12 dans la ville même) et l’une des plus élevée avec 2240 m. Elle s'étale à l'infini, ses banlieues montant en rues droites à l'assaut des collines. Les petites maisons semblent parfois inachevées d'autant qu'elles sont surmontées de peu esthétiques réservoirs d'eau.

Dans la circulation très dense, le flots de taxis verts et blancs s'impose au regard. Il s'agit des "antiques" (lancées en 1938) fameuses Coccinelles de la firme allemande Volkswagen ("la voiture du peuple"), tout un programme que cette marque née en plein nazisme) qui survivent ici après l'arrêt de la production en Europe en 1978. Ici on les surnomme affectueusement Vochos (cette voiture en forme de scarabée, c'est pour les Allemands Käfer, pour les Anglais Beetle ou Bug, pour les Brésiliens Fusca, pour les Espagnols Escarabajo...). Après la conquête des Etats-Unis, son succès en Amérique latine a permis de prolonger la production jusqu'en 2003 à l'usine de Puebla.

En 1985, la ville a été ravagée par un tremblement de terre qui a fait 30 000 victimes et laissé près de 500 000 personnes sans abri.


Selon le mythe de la fondation de Mexico-Tenochtitlan, c'est en 1325 que les Mexicas, les derniers arrivés dans la vallée, virent se réaliser la prédiction pour fonder leur ville sur un îlot au milieu du lac Texcoco. Il la nommèrent Tenochtitlan. La traduction de ce nom signifie "le lieu du figuier de Barbarie" ou le "le lieu du figuier de Barbarie sur la pierre" ou encore "l'endroit des figues de Barbarie de la pierre".
Ancienne citée lacustre sur le lac Texcoco, asséchée, on peut dire que la ville rencontre des conditions géologiques difficiles (enfoncement lent de la ville, volcans à proximité, tremblements de terre fréquents). A cela, s’ajoutent des problèmes liés à la surpopulation : réservoirs géants de gaz et aéroport en centre-ville, pollution, tous phénomènes qui concourent à faire de Mexico un cauchemar.
Malgré l'interdiction de circulation chaque jour pour 1 million d’automobiles (sur les 3 millions que compte Mexico), la pollution atmosphérique est considérable, aggravée par la raréfaction de l'air due à l'altitude. La ville qui a longtemps pompé l'eau dans son sous-sol lacustre manque de plus en plus d’eau d'autant que les réseaux sont vétustes (un litre d’eau sur quatre ou cinq se perd avant d’arriver au consommateur). Ce captage d'eau dans la nappe phréatique accélère l'enfoncement des bâtiments. Le rejet dans la nature des eaux usées qui vont polluer les nappes aquifères entraîne une recrudescence du choléra.

On parle aussi beaucoup d'insécurité au Mexique et plus particulièrement dans sa capitale. Est-ce pure inconscience, pour ma part, je n'ai ressenti aucun danger dans le centre de la ville où nous avons vaqué tout un après-midi ? Il est vrai que des mesures ont paraît-il été prises en ce sens mais il n'en serait pas de même dans d'autres quartiers et d'autres secteurs du pays. De même la corruption est une plaie de ce pays où elle gangrène l'administration, de l'enseignant au policier.


Notre visite commence par l'Ancienne basilique (1709) de N-D de la Guadalupe commémorant les apparitions (3 fois) de la Vierge Marie à l’indien Juan DIEGO en 1531 et du miracle de son manteau (tilma) où s'est miraculeusement peinte une représentation de la Vierge.
Des mesures ont été prises pour entraver l’enfoncement de l'édifice dans le sol meuble de l’ancien lac et pour la maintenir debout (grosses gaines de béton armé coulées autour des anciens piliers et divers arceaux et barres métalliques de maintien).

La nouvelle basilique due à Pedro Ramirez VASQUEZ (2nd au concours du Louvre) et à Jose Luis BENLLIURE date de 1976. Y est placée la relique sacrée dont la commémoration a lieu le 12 décembre. Elle peut accueillir 10 000 personnes.

MEXICO - Ancienne basilique (1709) de N-D de la Guadalupe
Ce n'est pas le photographe (amateur) qui a un problème !
Elle penche vraiment à gauche !

MEXICO - La nouvelle basilique due à Pedro Ramirez VASQUEZ  et à Jose Luis BENLLIURE MEXICO - Dans la nouvelle basilique de N-D de la Guadalupe MEXICO - Dans la nouvelle basilique de N-D de la Guadalupe
La nouvelle cathédrale Pélerins se déplaçant en priant à genou. L'image vénérée.
Les visiteurs sont convoyés sur un tapis roulant pour éviter les "bouchons".

Cependant des pèlerinages (perigrinaciones), très festifs, ont lieu en toutes saisons : groupes de cyclistes portant un tee-shirt de pèlerin (des convois de camionnettes se forment aussi pour venir de plus loin), nous en avons croisés plusieurs. Le pape Jean-Paul II s'est rendu 5 fois en ce lieu (une statue à son effigie en témoigne).

Le centre de Mexico est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987 .

Au centre de Mexico : le Zocalo (rappel du "socle" d’un monument commémoratif de l’indépendance commencé en 1843 puis abandonné, le terme a été généralisé aux places centrales des villes mexicaines), ou Plazza de la Constitucion, vaste espace minéral (240 m de côté, c'est l’une des plus vastes places du monde) autrefois espace ombragé.
On y rencontre des manifestants de tous ordres : grévistes, opposition politique extrémiste (irrévérencieuse voire outrageante, en tout cas, virulente à l'encontre des présidents Fox et Bush !), badauds et le mât sur lequel flotte un gigantesque drapeau qui est abaissé solennellement à 18 h (salut des nombreux spectateurs mexicains, bras droit ramené contre la poitrine) et emporté par l’armée à l’intérieur du Palais National.

MEXICO, au Zocalo,le drapeau est amené à 18 h.
Le drapeau est amené à 18 h et salué par de nombreux Mexicains patriotes.
MEXICO, au Zocalo, les fameuses ''coccinelles'' sont largement utilisées comme taxis.
Les fameuses ''coccinelles'' sont largement utilisées comme taxis.

Des "concheros", danseurs aztèques costumés y effectuent des rites chamaniques de purification (fumée) et des danses (non vues).

Sur un côté nord de la place, la cathédrale métropolitaine (Catedral Metropolitana des XVI-XIXe s.) souffre d'enfoncement comme N-D de la Guadalupe (2,42 m au point le plus bas) et se lézarde. C'est le plus grand édifice religieux du continent américain. Sa façade baroque construite en pierres rouges et blanches voisine avec celle du Sagrario ("Tabernacle").

MEXICO, au Zocalo, un ''conchero''
Un ''conchero'' en discussion avec un Mexicain".
MEXICO, au Zocalo, le ''Sagrario'' édifice follement baroque proche de la cathédrale métropolitaine.
Le ''Sagrario'' ("Tabernacle") édifice follement baroque jouxtant à l'est la cathédrale métropolitaine.


Par la Calle Seminario, rue piétonne occupée par un marché forain fréquentés par les Mexicains et où l’on voit toutes sortes de produits à l’aspect parfois étrange (comme des tortillas de couleur brune, sans doute à base de maïs bleu-noir), on arrive aux ruines du Templo Mayor (dommage que le temps manque pour en visiter le musée). C'est là qu'avaient lieu des rituels sanguinaires avec des sacrifices humains comme en 1487 lors de l'une des inaugurations impériales où 24 000 personnes furent immolées. Cruauté du rituel, avec le coeur des victimes arraché à cru à l'aide d'une lame d'obsidienne et le corps démembré et sanglant précipité dans l'escalier principal, face à la foule... Rites sanguinaires empruntés aux Toltèque.

C'est là aussi qu'eut lieu la rencontre du conquistador Cortès et de l'empereur Moctezuma.

ILe Templo Mayor comportait 2 pyramides de 40 m au moment de la conquête, situées dans une aire sacrée de 500 m de côté dédiées aux dieux de la guerre-soleil et de la pluie. Différents souverains procédèrent à 7 constructions-surélévations de plus en plus importantes, emboîtant les précédentes comme des poupées russes. Cette construction pourtant récente (XIVe s.) fut détruite par les conquistadores et ses vestiges ont été mis à jour en 1978.

MEXICO, au Zocalo, le ''Sagrario'' édifice follement baroque proche de la cathédrale métropolitaine.




Sur le côté est du Zocalo, le Palais National (Palacio National) qui héberge la présidence de la république est intéressant pour les fresques réalistes dues à Diego RIVERA (1886-1957), créées de 1929 à 1935 et retraçant l’épopée du Mexique.





Quartier Alameda-Madero : Parc agréable d’Alameda, Palais des Beaux-Arts du début XXe s. en marbre de Carrare dû à l’Italien Adamo BOARI, également architecte de la poste centrale voisine ou "Palacio de Correos". Non loin de là, "la Casa de los Azuleros" du XVIIIe s.

MEXICO - Le Palais des Beaux-Arts MEXICO - La poste centrale ou Palacio de Correos MEXICO - La Casa de los Azuleros
Le Palais des Beaux-Arts La poste centrale ou Palacio de Correos. La Casa de los Azuleros.


On peut être surpris de ne pas voir quantité de cireurs de chaussures et d'écrivains publics dans ces secteurs centraux de la grande capitale...

Au nord, non loin du Paseo de la Reforma (longue avenue de 15 km créée par l'empereur Maximilien), la Place des 3 cultures (haut lieu de la résistance Aztèque, répression sanglante des manifestations estudiantines en 1968 et terriblement affectée par le grand tremblement de terre de 1985). Au premier plan, vestige de pyramide aztèque, au second plan, une église coloniale construite avec les matériaux tirés de la pyramide, et enfin, en dernier plan, la barre d'un immeuble contemporain très quelconque! Voilà une symbolique des trois cultures...
...sculpture moderne du carrefour Bucareli, Fontaine de Diane Chasseresse, Monument à la Révolution (non loin de notre bruyant hôtel Jena place de la République).

Le Musée d’Anthropologie remarquable édifice bâti en 1964 par Pedro Ramirez VASQUEZ (auquel on doit aussi la nouvelle basilique de la Guadalupe comme indiqué plus haut) : une colonne de bronze soutient un vaste toit en parapluie retourné (formant réservoir pour l’eau qui tombe autour en pluie) au-dessus d’une cours patio autour de laquelle sont disposés les divers pavillons (nous n'avons pas visité l’étage qui taite d'ethnologie) :
MEXICO - Le Palais des Beaux-Arts MEXICO - La poste centrale ou Palacio de Correos MEXICO - La Casa de los Azuleros
Musée d’Anthropologie: le toit en parapluie retourné couvrant le patio du musée bâti en 1964 par Pedro Ramirez VASQUEZ. Musée d’Anthropologie: reproduction de temple maya. Musée d’Anthropologie: la Pierre du Soleil, sculpture votive au dieu du Soleil et calendrier aztèque. Elle a été découverte à la fin du XVIIIe s.


Une regret, notre programme de visite comporte une lacune : le quartier aquatique de Xochimilco ("lieu du champ de fleurs" en langue Nahuatl) avec ses barques "trajineras" très décorées où l’on déjeune accompagné par des mariachis. C'est la seule partie témoignant de l'ancienne cité aztèque de Tenochtitlan, établie sur le lac Texcoco peu profond où ses fondateurs créèrent un réseau de canaux et, avec la boue qui en était retirée, ils édifièrent des jardins flottants appelés chinampas.
Ce site est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987 .



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