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...avant un trajet d'environ 340 km
au départ d'Essaouira...
Première
étape d'environ 120 km...
En direction
du nord, la route court
parallèlement à la côte, en traversant des forêts de
thuyas (variété dite "du Japon" !) et en laissant à
sa droite le Jbel Hadid (la montagne de fer) puis elle traverse l'oued Tensift
venant de Marrakech.
Les sols sont souvent rocailleux et desséchés.
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Safi
fut longtemps portugaise avant d'être, dès 1577, résidence
du consul de France au Maroc.
Nous nous contentons de traverser cette
ville.
L'arrivée
vers la ville en venant du sud est assez peu engageante avec l'importance de grands
sites industriels de chimie (fumées, odeurs et rejets en mer): pétrochimie
(des pétroliers sont en attente au large) et phosphates (immenses trains).
Le pays dispose des trois quarts des réserves mondiales de phosphates
et c'est sa seconde ressource (après les devises rapportées par
les travailleurs émigrés).
C'est aussi un important port
de pêche industrielle à la sardine et aux anchois. Mais cette activité
décline depuis le naufrage d'un pétrolier au large du port.
La fabrication de poteries en argile rouge (tajines
notamment) d'El Jadida tend à disparaître, concurrencée par
celle en glaise grise de Fès qui ont la réputation de mieux supporter
la cuisson (les autres étant réservées à la présentation)
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Seconde étape
d'environ 230 km.
La
route côtière qui offre de beaux points de vue sur la mer.
Nous
passons près de Oualidia, charmante
petite station balnéaire sur une lagune. Activités d'ostréiculture
et de mytiliculture.
Des
cultures maraîchères intensives le plus souvent sous serres font
leur apparition: tomates, carottes, potirons... qu'il faut parfois protéger
de l'ardeur du soleil.
D'autres cultures en pleine terre sont curieusement
installées tout près du rivage, abritées par des petits rideaux
coupe-vent. Ailleurs, elles font place à de salines.
A l'approche
de El Jadida, nous rencontrons à nouveaux des complexes chimiques, notamment
à base de phosphates avec d'interminables trains stationnés en gare.
Nous déjeunons à Sidi Bouzid, la banlieue balnéaire
de El Jadida, créée dans les années 1970.
El Jadida* ("la nouvelle").
EL
JADIDA.
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Les
Portugais établirent ici une ville nouvelle au tout début du XVIe s.
qu'ils baptisèrent "Mazagan".
Ce fut leur principal établissement
sur la côte atlantique jusqu'au XVIIIe s. lorsque le sultan s'en empara.
En
entrant dans la ville ancienne au plan carré, on peut apercevoir le minaret
de la mosquée et l'église de l'Assomption (XVIIe s.). On emprunte
la rue principale qui est bordée de jolies maisons et échoppes.
Notre étape à EL JADIDA se poursuit par la
visite
de la "Citerne portugaise". Cet étrange édifice
fut à l'origine une salle d'armes avant d'être utilisé comme
citerne pour les besoins de la ville. Il s'agit d'une salle carrée de 34m
de côté et soutenue par 5 rangées de piliers trapus. Mais
l'édifice s'avéra mal adapté à ce nouvel usage car
la citerne perdait beaucoup du précieux liquide.
Une rampe conduit sur le chemin de ronde des fortifications renforcées
aux quatre angle de bastions (sur le bastion St-Sébastien se découpe
le fronton blanc de la chapelle de l'Inquisition).
En suivant les remparts
qui joignent les bastions de l'Ange et du St-Esprit, des charpentiers de marine
s'affèrent à la construction de bateaux de pêche.
La
ville ancienne garde cependant un charme authentique et sa médina a été
classée au patrimoine mondial par l'UNESCO
en 2004 .
Ironie, c'est dans
ce cadre que furent tournées des scènes du film "Othello"
(ôtez l'eau!)...
EL
JADIDA - la "citerne" portugaise
Il nous reste environ 100 km de route (plus exactement d'autoroute) pour atteindre Casablanca dans un paysage de grande plaine céréalière (blés tendres et blés durs qui ont été récoltés dès le mois de mai)
MAROC