Trichy (Tiruchirapalli) (1)
Tanjore (Thanjavur) (2),
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LANGUES :

La langue officielle de l'INDE est le hindi, dérivé du sanskrit (langue indo-aryenne apparentée à l'iranien) parlé par 40% de la population (ou 30% ?).

Le sanskrit est une langue de culture, une sorte de langue morte pratiquée par une élite, notamment dans un contexte religieux. Longtemps langue orale, sa transcription la plus fréquente utilise la même écriture que celle de l'hindi, l'alpha syllabaire devanagari.

A côté de cette langue, on dénombre 21 autres langues officielles (au départ seulement 15 étaient reconnues) dont l'ourdou (peu différent de l'hindi sauf qu'il s'écrit à l'aide de l'alphabet arabe
donc de droite à gauche) au nord-ouest (langue du Pakistan), le punjabi, le bengali à l'est et, dans le sud, le tamoul au Tamil Nadu, le kannada au Karnataka, le malayalam au Kerala… et l'anglais !
Qui dit langues différentes dit aussi écritures différentes, ce qui n'arrange rien à l'affaire!

A cela, s'ajoutent quelques 3000 dialectes (1600 selon d'autres sources !). Compte tenu de cette diversité linguistique, l'anglais, langue de l'ancien colonisateur, s'avère souvent d'un usage commode pour la communication entre les Indiens ! Par ailleurs le découpage en états a été adapté à ce patchwork ethnolinguistique.


Le hindi est une langue indo-aryenne appartenant au groupe occidental des dialectes parlés dans la vallée Indo-Gangétique et dans l'Inde centrale : sa forme moderne dérive du dialecte sirhindi ou bangaru, parlé dans la région de Mirat et Delhi. Cette langue dans laquelle domine le vocabulaire dérivé du sanskrit n'a acquis un caractère littéraire qu'à partir du XVe s.

Son écriture est de type alpha syllabaire (dont le prototype appelé brahmi remonte au IIIe siècle avant J.-C.) et utilise des caractères devanagari (sanskrits), ''l'écriture de dieux'' qui comporte 35 consonnes et 11 voyelles.
C'est une graphie bien particulière qui se distingue par une ligne guide horizontale supérieure et par des tracés verticaux agrémentés de quelques boucles.

Exemple décriture du nombre 48:


Il en découle que les transcriptions de mots indiens à l'aide de notre alphabet latin, notées ici en italiques, ne peuvent rendre que de façon très approximative les sons de cette langue.
Selon le contexte de la transcription latine, on peut rencontrer des variantes. Par exemple, pour l'oreille anglo-saxonne, on se contente de guru alors que les francophones se tireront mieux d'affaires avec la graphie gourou.


Nos langues occidentales sont des rameaux d'un même fonds linguistique indo-européen d'où provient également le hindi.

Quelques correspondances entre hindi et français :
" Mai, men : moi (je)
" Tum : tu
" Do : deux
" Nau : neuf
" Das : dix
" Kya ?: quoi ?
" Nam : nom
" Raja : roi (latin rex, regis)
" Vish (communauté) : on pense à vicinal !
" Maar : mort, meurtre
" Manushya : main, manuel (latin manus), manouche (du tsigane).

On remarquera aussi les pronoms interrogatifs hindi commençant par "K" qui phonétiquement correspondent avec nos "Qu"...

Et dans d'autre langues occidentales, on trouve par exemple admi : homme et humain donnent adam en Hébreu, admi en arabe, man en anglais et Mann en allemand (rappelons le manus en latin).

L'Inde a inspiré d'étranges expressions telles que

  • "je n'ai pas 4 bras" (référence aux dieux)
  • "c'est de la roupie de sansonnet"
  • "avatar" (qui a pris un sens péjoratif)

En revanche "marcher en file indienne" fait référence aux Indiens d'Amérique...


QUELQUES MOTS SUR LES LANGUES DRAVIDIENNES...

Du TAMOUL nous viennent des mots tels que

  • "catamaran" (kattu, lien, et maram, bois)
  • "véranda" (de varanda)
  • "mangue"
  • "paria"
  • "curry"...

    Ce n'est qu'au fil des siècles que cette langue a emprunté au sanskrit.

Son écriture est plus ronde que celle de l'hindi.

Exemple d'écriture tamoule:

Tamoul

Les écritures du kannada, langue du Karnataka, et du malayalam, langue du Kerala, sont encore différentes et de plus en plus rondes.



Le telugu, langue de l'Andhra Pradesh (Etat situé au nord du Tamil Nadu) est la quatrième langue dravidienne.

Départ matinal pour un aller-retour pour Trichy, ville distante d'une cinquantaine de kilomètres.

Scènes classiques de maisons avec une hutte en surélévation, des branchements éclectiques, excusez le lapsus calami, des branchements électriques problématique avec des isolants en osselets séparant les fils et un raccordement sur une crosse (cela empêche la pluie d'y pénétrer) et l'arrivée dans une ville avec sa transition campagnarde (matériel agricole en pied d'immeuble!)...

TRICHY (ou Tiruchirapalli)

TRICHY est une ville de 800 000 habitants (1,5 million en considérant l'agglomération). C'est la capitale religieuse du Tamil Nadu.
De Madurai, les Nayaks transférèrent ici leur capitale au début du XVIIe s.

La ville est dominée par Rock Fort
(443 marches) où sont édifiés des temples rupestres ainsi que des grottes gardés par un énorme taureau Nandi.

Ce nom associé à des grottes incite les Français à se livrer à un lourd jeu de mots...

TRICHY - Rock Fort
TRICHY - Rock Fort.

Visite d'un temple dédié à Vishnu, le Temple de Ranganath Swami (autre nom de Vishnu) sur une île de la Kaveri, l'île de Srirangam (cf. CHRONOLOGIE).

Ce temple fut mentionné dès le VIIe s. mais trouve plus probablement son origine à la grande époque des Cholas au Xe s. (nous en reparlerons plus loin à propos de Tanjore).
Dans sa forme actuelle, il remonte aux XVe-XVIe s., époque de la grande dynastie de Vijayanagars qui dominaient alors l'Inde du sud.

TRICHY - Temple de Ranganath Swami.
TRICHY - temple de Ranganath Swami TRICHY - temple de Ranganath Swami
TRICHY - temple de Ranganath Swami 
TRICHY - temple de Ranganath Swami 
TRICHY - temple de Ranganath Swami

C'est une véritable ville-temple de 63 ha, le plus grand de toute l'Inde.

Dans un labyrinthe de ruelles et de sanctuaires aux incroyables sculptures bariolées où sont installés des marchands et où vont pèlerins, mendiants et infirmes, pauvres vendant leurs cheveux et quelques touristes.


C'est un temple qui a de grandes ressources (notre guide signale qu'en guise d'offrandes on y a trouvé des lingots d'or!) qui permettent son entretien et le financement d'école et d'hôpitaux et la distribution de nourriture aux indigents.

La fonction de prêtre nécessite d'appartenir à la caste des brahmanes (mais tous les brahmanes ne sont pas prêtres, il y en a même qui sont agriculteurs), n'impose pas le célibat mais exige des études particulières: maîtrise de trois langues indiennes, mathématiques, astronomie et astrologie. Ces brahmanes exercent dans les grands temples publics.
Dans leur fonction d'astrologues, ils sont consultés lors du choix du prénom qui n'est donné que 40 jours après la naissance, pour le choix de fiancés, l'emplacement d'une construction ou des dates importantes (mariage). Ils utilisent diverses techniques dont la lecture des lignes de la main.
Dans les temples plus modestes ou de village, les fonctions rituelles appartiennent souvent à un lignage et est dévolue à l'aîné de la famille qui est possédé par la divinité tutélaire.


Il est protégé par 7 enceintes rectangulaires percées de 21 gopurams (portes d'enceinte) dont le plus élevé, au sud de l'enceinte extérieure, atteint 71 m de haut et qui est recouvert de plus de 1000 statues polychromes. A noter qu'il n'a été achevé qu'en 1987 !...
Les non Hindous n'accèdent pas au-delà de la troisième enceinte.

La vue est impressionnante depuis une terrasse d'un bâtiment du temple (avec des fils électriques très accessibles!). Au milieu des gopurams, on aperçoit plus modeste mais néanmoins recouvert d'or le vimana du sanctuaire. Quant au sanctuaire, il abrite une représentation du dieu couché sur son serpent de 6 m de long.

Outre la particularité du fait qu'il soit dédié à Vishnu, les sculptures de ses gopurams sont polychromes (sauf celui de l'est qui doit rester blanc), ce qui nécessite qu'ils soient repeints tous les cinq ans!


Dans la troisième enceinte, on rencontre des pèlerins qui prient ou font des offrandes. La face extérieure de la quatrième enceinte offre le spectacle de sculptures représentant des jeunes filles à leur toilette.

Dans une partie accessible de la quatrième enceinte, se situe le Sheshiyar mandapa aux piliers en forme de chevaux cabrés. De même, on peut admirer une série de piliers représentants les différents avatars, autrement dit incarnations de Vishnu

TRICHY - temple de Ranganath 
    Swami   TRICHY - temple de Ranganath 
    Swami
TRICHY - Temple de Ranganath Swami: cercle à 3 acrobates, chevaux cabrés du Sheshiyar mandapa.

Avant de passer la dernière enceinte du temple, arrêt dans une boutique de bibelots pour Indiens. Achats typiques de tampons en bois pour étaler l'huile sur les tuiles à galettes ou les crêpières... ou encore des fameux dés indiens qui ont la forme de courtes tiges à section carrée. A propos de ceux-ci, il faut préciser que l'on se sert de 2 dés, chacun n'ayant que 4 faces (les extrémités ne comptent pas) avec des valeurs de 3 à ...0!.
En effet, souvenons nous que les Indiens sont les inventeurs du zéro que nous ont ensuite transmis les Arabes! Ils sont aussi à l'origine du jeu d'échecs.
Les Indiens ont en effet la réputation d'être des génies mathématiques (d'où leur "production" d'ingénieurs et d'informaticiens!)...

TRICHY - temple de Ranganath 
    Swami   TRICHY - temple de Ranganath 
    Swami
TRICHY - dans les boutiques du Temple de Ranganath Swami:
petit nécessaire pour la cuisine
dés indiens, on a fait le double zéro!

Dans cette île de Srinagam, nous n'aurons pas le temps de visiter le grand temple consacré à Vishnu dont les points d'intérêt sont le Mandapa aux 1000 Piliers et la Cour des Chevaux.


Puis nous reprenons la route de Tanjore.


Nouveau point de vue sur Rock Fort. Promenade matinale d'éléphant. Chapelle chrétienne. Cet itinéraire est un axe important entre les deux ville et c'est pourquoi de nombreux chantiers de mise à 4 voies ralentissent le trafic.
Des femmes participent activement au terrassement ou au concassage des cailloux destinés à l'empierrement. Parfois même, au milieu des terrassements, subsistent des tombes de chrétiens ou de musulmans...

Le long de la route, nous sommes intrigués par des vastes terrains où sont entreposés d'énormes tuyaux. Il s'agit des chantiers de très nombreux ateliers de construction d'éoliennes (mâts et hélices) dans le cadre d'un consortium sino-indien (les Chinois fournissent les alternateurs) dont la production est largement exportée dans le monde entier.

De nombreux lycées et universités techniques, centres de recherche et instituts de management émaillent le trajet. La région se développe fortement dans le secteur informatique, entre les pôles de Chennai (Madras) et Madurai.




TANJORE (ou Thanjavur)

Tanjore est l'ancienne capitale de l'empire Cola située dans le delta de la Kaveri. Elle fut fondée par Vijayalaya vers l'an 860. Le royaume Colas disparut au milieu du XIIIe s. et la ville fut dévastée par les Musulmans au siècle suivant.

Les Marathes

Ils ont formé un royaume hindou qui domina la majeure partie de l'Inde au milieu du XVIIIe siècle. Le royaume des Marathes, nom donné à la population du Maharashtra (Etat situé au nord de celui de Karnataka soit à plus de 1000 km de Tanjore!), fut fondé par Shivaji au milieu du XVIIe siècle.
Temporairement assujettie par l'empereur moghol Aurangzeb dans les années 1680, la puissance des Marathes fut rétablie après la mort d'Aurangzeb (en 1707). L'influence des Marathes s'étendit alors jusqu'à Mysore et Tanjore (Thanjavur), au sud, et Delhi, Agra et Rohilkhand (Bareilly), au nord, transformant les possessions de l'Empire moghol déclinant, en protectorats.

En 1758, les forces marâthes occupèrent la ville de Lahore (aujourd'hui au Pakistan), éveillant la crainte des musulmans du nord de l'Inde. Ceux-ci demandèrent l'aide du roi d'Afghanistan, qui mena une expédition victorieuse contre les Marathes en 1761.
La défaite divisa la confédération des Marathes en cinq États indépendants qui se battaient fréquemment entre eux et qui finirent ainsi par perdre leur indépendance à l'issue de trois conflits avec les Britanniques à la fin du XVIIIe  s.

Retrouvant vite son indépendance, elle devint la capitale des Nayaks jusqu'au XVIIIe s., époque où elle passa aux mains des Marathes.

C'est aujourd'hui une ville de 220 000 habitants et qui compte 70 temples ! Ville artistique d'une richesse exceptionnelle notamment rendue célèbre par son artisanat de peinture sur verre... C'est aussi une capitale de la danse et de la musique traditionnelles.


Le temple de Brihadishvara (cf. CHRONOLOGIE) en granit doré qui date du tout début du XIe s. possède une architecture équilibrée marquant l'apogée de l'art Cola classique avec son impressionnant vimana, bâti autour d'un lingam géant. C'est une chef d'oeuvre de l'art indien.
C'est un monument classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987.

TANJORE - temple de Brihadishwara   
TANJORE - Temple de Brihadishwara.


Ce fut l'oeuvre extraordinaire du Roi des rois, Rajaraja Ier, le véritable fondateur de l'empire Chola (qui s'étendait même sur Ceylan). Ce temple du Xe s. fut restauré au 16ème siècle. Quelque 1 800 taureaux Nandi décorent la muraille de l’enceinte. Au mât de cuivre, on attache un tissu blanc lors des fêtes de septembre. En bas du temple, des inscriptions racontent l’histoire de sa construction, en vingt ans par 10 000 ouvriers comme celui de Gangakocholapuram vu hier.

Quantité de problèmes techniques durent être résolus.

Le granit utilisé provenait de carrières situées à plus de 90 km!
Par ailleurs, le vimana de 14 étages et de 70 m de haut est surmonté d'une coupole monolithe de 81 tonnes (selon certains il s'agit de deux blocs) de 9 m de haut et 12 m de diamètre, qui aurait été hissée grâce à une rampe de 6 km selon les uns, de 2 selon les autres. Mais quand même! Ces gros blocs ne pouvaient être acheminés par voie d'eau sur les petites embarcations circulaires faite en lattes tressées.
Il y a quelques années, un passage secret a été découvert dans le temple. Ses murs sont recouverts de fresques illustrant la vie de Rajaraja Ier.

La finesse de certaines sculptures est époustouflante. Le granit est travaillé comme une véritable dentelle avec des jours même dans des parties cachées.

Une des fresques, à l’entrée du temple raconte que Krishna (9ème réincarnation de Vishnou, marié à Lakshmi) avait 18 000 femmes (on comprend mieux le fait en se basant sur la taille du lingam). Coquin, il avait piqué les vêtements de celles qui se baignaient. C'est pourquoi, depuis, méfiantes, les Indiennes se baignent tout habillées.
En effet, le sanctuaire dédié à Vishnou renferme un lingam de 4 m de haut, 1,5 m de diamètre dressé sur un yoni de 15 m de diamètre. Quelles mensurations!

  Définitions...

- Vimana : tour-sanctuaire de forme pyramidale équivalente au shikhara, évocation du Mont Meru (séjour mythique des dieux et axe de l'univers) au sommet duquel Shiva a médité

- Linga ou lingam : pierre dressée symbolisant Shiva, dieu destructeur et régénérateur qui est souvent adoré sous la forme d'un pilier phallique reposant sur une base qui représente les organes génitaux féminins (yoni). A l'origine ce symbole était associé à l'érotisme et à la fertilité.

Autrefois, le temple abritait 400 danseuses (ou de prostituées) sacrées appelées devadasis. En fait il s'agissait de femmes lettrées pratiquant de nombreux arts (peinture, poésie, musique, danse...).

On peut aussi admirer un Taureau Nandi, monolithe de 25 Tonnes, en granit noir, ainsi que 250 lingams disposés dans de petites chapelles dont le fond est décorés de fresques très abimées… et une collection de bronzes. 20 000 manuscrits sanskrits sont par ailleurs conservés dans le temple.


Dans l'enceinte du temple, des femmes se livrent à des cultes plus populaires au pied d'un arbre déifié dans l'espoir d'enfants (berceaux naïfs accrochés aux branches).

TANJORE - temple de Brihadishwara   
TANJORE - l'arbre aux berceaux (temple de Brihadishwara).



La journée s'achève par la visite du musée gouvernemental des bronzes, l'Art Gallery, qui se trouve dans le Palais des Nayaks (XVI-XVIIe s.) dont les descendants vivent encore dans une partie du palais.

Nous ne nous intéressons pas à la Bibliothèque Saraswati Mahal rassamblant une collection de quelque 20 000 manuscrits sur papier et feuilles de palmier, rédigés en plusieurs langues.
En revanche, nous visitons la galerie d'art indien. Les bronzes admirables qui y sont présentés pour la plupart ont été créés entre le VIIIe et le XIIe s. On peut y observer de près des détails curieux telle la déformation des lobes des oreilles, de Shiva en particulier, due au port de lourdes boucles d'oreilles (on retrouve cela dans la représentation classique du Bouddha) et on voit même un Shiva à "plateaux" d'oreilles tels qu'en portent encore des femmes des tribus karens de Birmanie (influence de l'Inde ancienne).

Si nous en avions eu le temps, de la tour voisine, nous aurions pu jouir d'un superbe panorama .

A noter que lors des invasions musulmanes, beaucoup de bronzes furent dissimulés dans des cachettes ménagées dans ou sous les temples. Les bronzes recouverts de sable ne furent découverts su'en 1965.


Petite indication pratique, pour téléphoner il est très avantageux de se rendre dans les petites boutiques STD-ISD que l'on trouve à tous les coins de rue dans les villes (et même certains villages) d'où l'on peut avoir l'international pour environ 20 Roupies la minutes (35cts d'€).

La soirée se termine par un dîner-spectacle de danses Bharatya-Natyam dont l'origine est millénaire et évoque les mythes fondateurs de l'hindouisme. Avec l'accompagnement musical de quelques instruments ces danses sacrées sont aussi exécutées lors des cérémonies dans les temples. La gestuelle et les regards y sont essentiels.

TANJORE - danse Bharatya-Natyam   
TANJORE - danse Bharatya-Natyam.            
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