INDE
du sud
Tamil Nadu, Kerala et Karnataka 15 au 28 mars 2007 |
AUTRES VOYAGES... |
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RELIEF : La superficie de l'Inde
est de l'ordre de 3,3
millions de km² ( 6,5 fois la France). Sur
les contreforts de l'Himalaya sont nichés deux petits états, le
Népal et le Bhoutan. CLIMAT
:
La population de l'Inde est
de l'ordre de 1,1
milliard d'habitants avec une densité de 360 hab/km² (110 en France)
en moyenne mais qui atteint 1500 hab/km² dans la vallée du Gange et
sur le littoral. La population s'accroît à un rythme annuel proche
de 1,5% en particulier en raison d'une fécondité encore élevée
avec 2,8 enfants par femme (P.M. 2,1 en France) contre 9 en 1947. La population
indienne s'accroît de plus de 1 million de personnes par mois! RESSOURCES ET PRODUCTIONS (cf. ''Informatique, la ruée vers l'Inde'' dans l'Express du 07/12/2006 et ''Infosys importe des étudiants occidentaux'' dans Courrier International du 07-13/12/2006): Agriculture Dans un pays qui compte 72% de population rurale, les ressources sont d'abord constituées par l'agriculture : riz (2ème producteur mondial), blé cultures industrielles : coton (3ème producteur mondial), thé (1er producteur mondial) . N'oublions pas que l'Inde est le grand pays des épices (nous en reparlerons à Cochin, en évoquant la cuisine). Par ailleurs, l'Inde est riche de produits du sous-sol (houille, fer, pétrole ). Dans une région comme le Rajasthan, seulement 20% des terres sont cultivées malgré la création du canal Indira Gandhi (créé lors de la Révolution verte lancée à la fin des années 60) apportant à cette région aride des eaux himalayennes. L'exploitation moyenne a une surface de 2 ha et procure une revenu annuel de l'ordre de 600€uros ! On comprend ce chiffre quand on sait qu'un bon tiers des Indiens vit avec à peine 1$ par jour... Industrie L'industrie est en plein développement dans des secteurs tels que la sidérurgie, (pensons au recyclage des navires ou à la récente prise de contrôle du groupe Arcelor par l'Indien Mittal, l'un des grands sidérurgistes indiens (avec Tata et Birla), la métallurgie (automobile), le textile, la chimie avec des secteurs de pointe comme le spatial et le nucléaire (essais dès 1974) ! Autre secteur pionnier, l'industrie pharmaceutique qui devient l'une des plus importante au monde avec une production de qualité à bas prix dont beaucoup des pays du Tiers-Monde ne pourraient se passer. Mais le comble, c'est que 65% des Indiens n'ont pas accès aux médicaments essentiels (c'est le cas de 30% de la population mondiale mais de seulement 15% des Chinois). Ce fait illustre bien le paradoxe d'une Inde à deux vitesses... Tertiaire Le secteur tertiaire indien est surtout connu par les fameux centres d'appel (leur importance est telle que leurs employés peuvent basculer les scores en faveur de leur compatriote dans des émissions du genre de la Star Academy anglaise!). Quant à l'informatique, il ne faut pas seulement y voir l'externalisation de services occidentaux de saisie et traitement mais, de plus en plus, on assiste à une explosion de centres de génie logiciel (Infosys par exemple, avec reflux depuis la Silicon Valley d'ingénieurs indiens et même ''importation'' d'ingénieurs occidentaux ). Le tourisme est actuellement en plein développement en Inde, notamment vers le sud du pays méconnu puisque seulement 10% de la fréquentation touristique le concerne. Une forme particulière de tourisme se développe, le tourisme médical notamment pour la chirurgie oculaire (Madras, Pondichéry). C'est également le cinéma avec le célèbre Bollywood (contraction de Bombay et Hollywood) ! Mais le cinéma n'est-il pas plutôt à classer dans l'industrie ?
L'Inde
est une république fédérale laïque et, malgré
cela, membre du Commonwealth britannique tout comme le Pakistan (avec des éclipse
pour ce dernier) et tout comme l'île voisine de Ceylan devenue indépendante en
1948 sous le nom de Sri Lanka. Le Commonwealth est une institution qui réunit
actuellement 54 états à travers le monde. Si
des femmes ont eu accès aux plus hautes fonctions gouvernementales comme
Indira Gandhi (fille de Nehru, mère
Rajiv Gandhi et belle-mère de Sonia) devenue Premier Ministre en 1966 ou
Pratibha Patil élue Présidente de la République en juillet
2007, ce sont des exceptions. Certes depuis une loi de 1993, le tiers des sièges
des conseils communaux (panchayat) et des postes de chefs de village (sarpanch)
leurs sont réservées.
Elles s'acquittent de ces tâches à
la satisfaction générale mais la généralisation de
la mesure aux instances politiques supérieures se fait attendre (elles
ne sont que 11% au Parlement et le plus souvent appartiennent aux castes supérieures). |
Sites, paysages, villes ou monuments classés au Patrimoine Mondial de l'humanité de l'UNESCO repérés par le logo .
et c'est parti
pour un circuit de plus de 2000 km dont 220 en chemins de fer... avec notre
guide SANJAY MANDIEKAR.
Pour schématiser, disons qu'un tel circuit
correspondrait en gros à un parcours en "U" qui irait seulement
de Strasbourg à Marseille puis à Toulouse pour finir à Lille.
Donc à ce rythme une visite touristique de l'Inde prendrait environ les
trois quarts d'une année !
De cet extraordinaire circuit, c'est incontestablement la première partie qui nous a le plus séduits, notre périple au Tamil Nadu. Vient en second le Karnataka dont on n'a découvert que la partie méridionale. Le Kerala nous a nettement moins enthousiasmés même si l'on a apprécié la journée sur les backwaters de la région d'Allepey !
mes notes de voyage
"Le dessous des cartes", atlas géopolitique en 2 volumes de Jean-Christophe VICTOR, Virginie Raisson et Frank Tétard aux Editions Tallandier/ARTE Editions - Paris 2006 et 2007
et surtout la fabuleuse encyclopédie libre en ligne Wikipédia (open GNU)
ainsi que, en ligne, les fiches et cartes libres du "World Factbook"
et de nombreux autres sites sur la toile...
Pour
bien se pénétrer des mystères de l'Inde, il est bon aussi
de l'aborder par les romans. Par exemple
''Le Nabab'' d'Irène
FRAIN,
''La vingtième épouse'' d'Indu SUNDARESAN,
"Taj" de T.N. MURARI,
"Fière et intouchable"
de Lyane GUILLAUME, la célèbre
''La Cité de la joie''
de Dominique LAPIERRE,
"L'Inde, un million de révoltes" de V.S. NAIPAUL
ou le livre déjà ancien
"L'Inde" de Maurice PERCHERON (1941 aux Editions
F. Nathan).
Dans un registre plus austère, on peut lire les extraits
des écrits de GANDHI tirés de ''Tous les hommes sont frères''
et publiés sous le titre ''La voie de la non-violence'' (Ed. Gallimard,
collection Folio).
De même, concernant l'histoire de l'indépendance
et l'action de Gandhi, on peut lire "Pour l'amour de l'Inde"
de Catherine CLEMENT ou "Cette nuit la liberté" de Dominique
LAPIERRE et Larry COLLINS.
Ce
projet de voyage n'a pas été une mince affaire à mettre sur
pied. Déjà une véritable aventure ubuesque bien avant de
partir.
Notre projet était un circuit de 15 jours associant
le Rajasthan et la vallée du Gange. A
noter que les
tours operators proposant ce circuit ne sont pas encore très nombreux.
Nous pensions qu'il ne fallait pas rester sur notre échec de 2005
dans la recherche d'une solution de voyage par INTERNET.
Nous étions
encore en automne et pensions à un voyage pour la fin de l'hiver. Nous
ne recherchions donc pas un voyage à tarif bradé.
Effectivement,
une offre semblait présenter un rapport qualité/prix correct à
1885€ (pour 15 jours) mais avec un coût d'assurances très lourd
(89€ au plus bas tarif soit 4,7% alors que des concurrents classiques sont
à 2,5 ou 3%) et une organisation bien complexe (services internes et prestataires).
Eh bien ! A défaut de nous faire voyager, on nous a bien baladés
par méls et messages téléphoniques.
Tout
d'abord, fin novembre, nous pré-réservons pour un couple et on nous
allèche par la remise des frais de dossier (14€ par personne) si l'on
confirme la réservation sous 3 ou 4 jours. Finalement après avoir
parler de notre projet, nous associons une troisième personne mais il faut
reprendre à zéro la procédure de pré-réservation
et la remise n'est plus valide (délai écoulé). Déjà
fort de café !
Quelques jours plus tard, on nous fait savoir qu'il
n'y aurait plus de place sur le vol de la compagnie annoncée, British Airways.
On nous en proposait une autre, Lufthansa, 10€ plus chère et il fallait
recommencer l'enregistrement de commande.
Encore un autre jour, après
que nous ayons fourni les différentes informations demandées sur
nos passeports, on nous indiquait que la réservation était restée
en suspend parce qu'il manquait une information qui n'avait encore jamais été
demandée et du coup, le lendemain, on nous annonçait une majoration
de 45€ (par passager) intervenue dans l'intervalle en raison de hausse du
prix du carburant. Curieusement, d'autres tours operator consultés le jour
même n'avaient pas connaissance de cette hausse (normal, puisque les cours
du pétrole se sont assagis). Bien sûr, toujours aucun engagement
sur la disponibilité du côté du prestataire indien... et de
14 nuits, nous serions probablement passés à 13.
Trop, c'est trop. Nous avons donc arrêté là nos mésaventures
avec ce cyber tour operator.
D'ailleurs si nous avions poursuivis,
qu'aurait-il pu bien nous arriver encore ? Pour la délivrance du visa (par
un prestataire extérieur), parmi les pièces demandées, on
nous indiquait une photo alors qu'il en faut deux. Ce problème aurait encore
retardé le dossier voire l'aurait compromis. On aurait sans doute encore
eu à subir divers changements de dates (groupe insuffisant ou complet)
et de prix et si, finalement, nous étions parvenus en Inde, par malchance,
il y aurait eu moins de 10 participants et nous n'aurions donc pas eu de guide-accompagnateur
mais des guides locaux sur divers sites...
Vous voudriez bien
savoir qui je vise ! Je n'ai pas coutume de faire de la publicité aux voyagistes
et tours-operators et je n'ai pas plus envie de les citer pour les critiquer,
car les entreprises et les marques sont comme les personnes du show-business ou
de la politique, elles préfèrent qu'on parle d'elles en mal plutôt que de taire
leur nom.
Piteux, nous avons fini par nous adresser à une agence classique, ayant
pignon sur rue mais presque un mois s'était écoulé et les
autres tours operators n'avaient plus de disponibilités ni sur la destination
(Rajasthan) ni sur les dates que nous souhaitions.
C'est ainsi que, par
défaut, nous voici en Inde du sud...
sans aucun regret car nous allons
découvrir l'Inde la plus authentiquement indienne et avec le privilége
d'éviter les hordes touristiques (10% seulement des touristes visitent
cette partie du pays).
POURBOIRES
:
Tous pourboires : 3 à 5 € par personne/jour (guide,
chauffeur, bagagistes, serveurs
).
Dans certains lieux, prévoir
50 à 100 roupies (1 à 2€) pour photographier et le double pour
filmer. De même, laisser quelques roupies aux gardiens des chaussures lors
de la visite des temples
TENUE VESTIMENTAIRE ET COMPORTEMENT :
En mars, dans le sud du
pays, en cours de journée, les températures passent de 25 à
35°, avec des extrêmes pouvant aller de 15 à 40°... Ici,
les premières pluies arrivent un mois plus tard et la mousson proprement
dite, courant mai.
Pendant ce temps là, au Rajasthan, les températures
moyennes varient dans la journée de 15° à 32° et de 20°
à 36° dans la vallée du Gange . Un brouillard matinal peut flotter
sur Delhi en cette saison. Les écarts maxima ont pu aller de 0° à
45° !
Prévoir une tenue ''mille feuilles'' en raison de soirées
ou de début de matinée qui peuvent être frais : lainage ou
coupe-vent. Vêtements de coton à manches courtes (polos, tee-shirts),
bermudas (pas de shorts) ou pantalons pas trop moulants, chaussures et chaussettes
faciles à enlever pour la visite des temples et sites religieux. Les vêtements
en cuir (restes d'animaux morts donc impurs) sont parfois prohibés en certains
lieux (dans les temples jains en particulier).
Ne pas s'assoir en présentant
ses pieds face à une personne ou à une divinité... mais pour
s'assoir en lotus il faut un bon entrainement! De même ne pas toucher la
tête d'une autre personne notamment des enfants.
Il ne faut pas se méprendre
sur l'attitude des hommes indiens qui se promènent parfois en couple, en
se tenant par la main ou par l'épaule, c'est un comportement purement amical..
Rendez
leur salut aux Indiens d'un Namaste (ou Namaskar) et plutôt d'un Vanakam
en Inde du sud, les mains jointes à hauteur de la poitrine. Ce mot est
indispensable car il a valeur de bonjour, bonsoir et au revoir! Un homme
ne serre pas la main d'une femme. Ne pas donner une poignée de main à
un Indien avec une main qui vient d'ôter des chaussures
, ni de la
main gauche qui est impure (elle sert à faire sa toilette).
Attention, quand
un Indien dodeline de la tête, cela ne signifie pas "non" mais, au contraire "OUI"!
Les Indiens se lèvent très tôt, avant l'aube, et dès
5 heures se rendent dans les temples faire leurs dévotions.
Les Indiens ne respectent guère las files d'attente (surtout
les femmes lorsqu'il n'y a pas de files séparées) et savent jouer
des coudes ! Concernant la pauvreté et sa manifestation
la plus dérangeante, la mendicité, à chacun de se faire une opinion et d'adopter
le comportement qui lui convient. Il faut savoir deux choses, c'est que les fidèles
qui se rendent dans les temples s'acquittent d'un devoir pieux en faisant l'aumône
(ce qui ne nous concernent pas) et que la mendicité dans d'autres lieux relève
souvent de réseaux exploitant des estropiés...
Alors ne faudrait-il pas mieux
soutenir des organisations fiables oeuvrant au développement à plus long terme
(comme celle auquel notre guide Sanjay participe comme on le verra), chacun selon
ses convictions. N'oublions pas que nous sommes dans un pays où s'est distinguée
Mère Teresa (1910-97), fondatrice des "missionnaires de la charité" à Calcutta
(ordre qui rayonne dans le monde entier) qui a développé une action en faveur
des orphelins, des pauvres et des vieillards. Le sari blanc de ce prix Nobel est
célèbre en Inde alors que Mère Teresa est d'origine étrangère (macédonienne d'origine
albanaise.)
TRANSPORTS ET CIRCULATION
:
Pays soumis à la colonisation anglaise, la circulation se fait à
gauche mais en pratique, souvent ...au milieu compte tenu de l'encombrement voir
du mauvais état des bas-côtés.
L'état et l'encombrement
des routes ne permet guère d'effectuer les parcours qu'à une moyenne
de 40-50km/h. Les chemins de fer ne font guère mieux. Les déplacements
s'apprécient donc en temps de trajet et non en distance!
C'est
sans doute aussi l'une des raison de la lenteur postale (10 jours pour acheminer
une lettre en Europe) quand le courrier ne disparaît pas purement et simplement
(seulement un bon tiers de nos 36 cartes sous enveloppe sont parvenues à leurs
destinataires !). Mais il y a bien pire dans d'autres pays du Tiers-Monde.
ACHATS
ET SOUVENIRS :
Textiles
(attention, le travail des enfants est souvent exploité) :
-Soieries en tuniques, écharpes, étoles ou chemisiers, brocarts
et saris (Madras, Mysore...)
.- Cotonnades imprimées
ou brodées à la main : nappes, draps, serviettes
- Tapis
dhurri et kilim réversibles, en coton.
- Broderies aux
couleurs vives et incrustées de petits morceaux de miroirs, les shishadar.
Joaillerie :
Lourds bijoux du Rajasthan : bracelets,
colliers, broches et anneaux. (bazars spécifiques selon le métal
travaillé).
Autres artisanats :
Vases
et chandeliers en laiton, bois sculptés (bois de rose, santal, noyer
),
pietra dura (sorte de fine marqueterie à base de marbre et incrustations
de pierres semi précieuses dont la technique remonte au XVIIe s. (illustrée
par le Taj Mahal), ivoire, laque, verre peint (Tanjore)
Marchander
:
Le prix demandé est en général de 3 à 4 fois
supérieur au prix qui serait payé par un Indien. Il faut donc avec
courtoisie affronter le talent de bonimenteurs lyriques des vendeurs. Toutefois,
dans beaucoup de magasins destinés aux Indiens ou dans les magasins d'Etat, les
Emporiums, les prix sont fixes.
MONNAIE
ET CHANGE :
Emporter
des €uros. Au moment de ce voyage, le cours était d'environ 57 Roupies pour
1 €uro. La roupie est divisée en 100 paises (les touristes
n'en voient guère la couleur!).
Il existe des billets de 5, 10, 20,
50, 100, 500 et 1000 Roupies.
Le
change peut être effectué dans les hôtels qui acceptent également
les cartes de crédit. En dehors des hôtels et de grands magasins,
celles-ci ne sont souvent utilisables que pour des retrait au guichet des banques
ce qui entraîne de grandes pertes de temps et est soumis aux horaires d'ouverture
(distributeurs de billets seulement à Delhi).
La
Roupie n'étant pas convertible en France, l'argent non utilisé doit
être reconverti avant le retour mais il faut présenter les reçus
de la première conversion. Autre possibilité, écouler les
dernières roupies dans les boutiques de l'aéroport lors du retour.
GRANDES
FETES TRADITIONNELLES (fériées) :
Beaucoup de fêtes
traditionnelles sont liées à un calendrier lunaire (comme en Extrême-Orient)
ou luni-solaire donc avec des variations de quelques semaines d'une année
à l'autre. Souvent dédiées à des divinités
ou à des mythes, elles correspondent aussi aux cycles de la nature et aux
travaux des champs.
Parmi la quinzaine de grandes fêtes, citons par
exemple : Shivaratri (Shiva), Holi (printemps) et Rama Navami en février-mars,
Janmashtami (naissance de Krishna) et Ganesha Ghaturthi en août-septembre,
Diwali (fête de la lumière) et Dussehra (Durga) en septembre-octobre
Bien sûr, à côté des ces grandes fêtes, il y a
des quantités de fêtes régionales et locales. Qu'on se le
dise, les Indiens adorent faire la fête !
SANTE
ET PALUDISME :
Différentes recommandations figurent dans les guides : vaccinations antitétanique,
antipoliomyélitique, anti-hépatiques et anti-typhoïde, prise
de médicaments anti paludéens. En cas de séjour prolongé
particulièrement dans les zones rurales, les voyageurs sont également
mis en alerte contre l'encéphalite japonaise ou la rage.
Toutefois
en saison sèche, pour un court séjour, la protection antipaludéenne
par spray anti-moustique peut suffire, complétée par des vêtements
couvrants entre le crépuscule et l'aube (période d'activité
des moustiques).
Un médicament contre le rhume et les angines peut
être bienvenu compte tenu des écarts de températures et des
climatisations. Avoir aussi à sa portée un "kit anti-diarrhéique
et anti-constipation".
Précautions habituelles dans les pays tropicaux en voie de développement: ne pas
boire l'eau du robinet et ne pas consommer de fruits et légumes crus. En cas de
doute, vérifiez même l'étanchéité des bouteilles d'eau encapsulées!
AUTRES
PRECAUTIONS :
On
est surpris de lire dans certains conseils aux touristes la suggestion d'emporter
ses pellicules (et des piles de rechange) car celles disponibles sur place ne
seraient pas toujours de bonne qualité et parfois problèmes de ruptures
de stocks. Etonnant dans un pays en plein progrès technologique ! La
vérification sur place infirme ces appréciations
Pour utiliser l'appareil photo dans certains sites, il faut payer une redevance
de l'ordre de 1 à 2€uros (50 à 100 roupies) et le double pour
les caméscopes (à déclarer à l'entrée et à
la sortie du pays). Interdiction absolue de photographier ou filmer des crémations
(et bien sûr, aéroports, installations militaires et parfois l'intérieur
de certains temples, particulièrement sikhs).
Le courant électrique est de type alternatif (sauf dans certaines régions
où il serait en continu !) en 220 V mais souvent avec prises au format
américain. Se munir d'un adaptateur polyvalent (les bons hôtels peuvent
parfois en mettre à disposition). Une lampe de poche peut être utile
en cas de coupure de courant peut-on lire dans les guides. En fait, elles ne sont
ni fréquentes ni prolongées malgré le côté bricolé du réseau électrique. Donc
peu de problèmes dans les grands hôtels où , de toute façon, des groupes
électrogènes prennent le relais mais quand même une belle coupure pendant la visite
du Palais de Mysore !
Décalage
horaire de 4h30 en hiver (3h30 l'été).
FORMALITES: attention les délais pour
la délivrance du visa touristique imposés par l'ambassade de l'Inde
sont assez longs. Il peut être prudent de s'en préoccuper 2 ou 3
mois avant le départ...
Notions d'architectures sacrées à travers le temps et l'espace...