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L'archéologie a mis en évidence des vestiges d'une cité détruite vers 1200 av.
J.-C. (les historiens grecs de l'Antiquité citaient la date de 1184 av. J.-C.).
Après la découverte du site de Troie en Asie Mineure (territoire turc)
par des archéologues allemands dirigés par Schliemann en 1870, cette équipe poursuivit
ses recherches sur les cités des récits homériques en s'intéressant à Mycènes
(puis par la suite à Ithaque).
Le
site est inscrit au Patrimoine
mondial de l'UNESCO depuis 1999 .
Le site de Mycènes n'apparaît que comme une ruine sur une petite colline,
au pied de la montagne. En y pénétrant, on est frappé par la construction cyclopéenne
que représente la Porte des Lion(ne)s (ci-dessous), large de 3 m et datant
de -1250 av. JC. enchâssée dans des murailles d'enceinte de l'Acropole de 6 m
d'épaisseur.
Dans les murs, subsistent les vestiges de sépultures royales
à l'intérieur d'un immense cercle fermée par deux enceintes de grandes dalles
plantées vericalement.
Tout à l'opposé du site, dans le quartier des
artisans, se trouve la poterne et la citerne, toujours avec ces ouvertures
à forme caractéristique en arc de décharge.
Près du site,
le Trésor d'Atrée constitue une autre curiosité. Au delà d'un couloir d'accés
cyclopéen, dromos, on accède par
une porte monumentale (linteau de 13 tonnes) à à une salle circulaire au dôme
ogival en maçonnerie de plus de 13 m de hauteur jouxtant une autre pièce non visitable,
creusée dans le rocher.
Le musée du site permet aussi d'admirer divers
objets de l'époque : statuettes de divinités, bijoux ou comme ci-dessous Masque
funéraire dit d'Agamemnon découvert dans le cercle funéraire royal.