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et
sur la Costa del Sol On
considère que le quart du patrimoine immobilier a été édifié
illégalement. C'est d'ailleurs la raison de grands scandales de corruption
qui ont conduit la plus grande partie de membres du conseil municipal de la ville
en prison !
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L'aéroport de Málaga (4e d'Espagne par son trafic) où nous nous
posons dès le matin (8 heures) se situe à 10 km au sud-ouest de la
ville, à mi chemin de la station balnéaire de Torremolinos.
Nous logerons pour une nuit
à TORREMOLINOS dans une "usine à touristes" et à jeunes et bruyants sportifs.
Ce sera aussi notre "port d'attache" pour les trois dernières nuits du circuit.
Dans les collines surplombant Torremolinos, des tablettes phéniciennes
(1000 ans av. J-C) témoignant de son lointain passé furent découvertes.
Torremolinos fut autrefois un petit port de pêche mais la station
balnéaire qui l'a remplacé ne le laisse pas imaginer.
C'est
la station la plus grande, la plus jeune et la plus populaire des stations de
la Costa del Sol ("la Côte du Soleil") avec notamment une plage
de sable fin qui s'étend sur 9 km de long.
De son passé pittoresque
ne subsiste qu'une tour en ruine, la Torre de Pimentel .
Quant aux
anciens moulins (molinos) auxquels la ville doit son nom et aux
pittoresques quartiers
de pêcheurs de El Bajondillo et de La Carihuela et à l'ancien quartier
paysan de El Calvario dont parlent encore certains guides, ils
ont disparus ou, pour le moins, passent inaperçus au milieu de la forêt
de béton des grandes barres et tours d'immeubles résidentiels ou
hôteliers qui forment le front de mer...
Heureusement, la Sierra Bermeja et
la Sierra Tejada,
bien que balafrées par les autoroutes et les carrières de marbre,
constituent un majestueux fond de décor à la baie
de Torremolinos, avec des altitudes s'élevant jusqu'à 2000 m. Les pentes
en sont recouvertes, dans leur partie basse, par une flore méditerranéenne
de type garrigue (chênes-verts, chênes lièges, plantes aromatiques...
Nous ne sommes pris en charge qu'à partir du lendemain.
Chacun vaque de son côté...
Pour notre part, parcours pédestre de la ville pendant la
relative fraîcheur (grand soleil mais bonne brise) de la matinée.
Certains immeubles tentent avec plus ou moins de bonheur de rappeler
les villages blancs traditionnels mais tombent parfois dans le pastiche
de casbahs maghrebines. Les églises n'y échappent pas.
Seule,
la tour de Pimentel est un témoignage monumental de l'ancien
village, bien que le flot de touristes qui passe à ses pieds dans la rue
pentue conduisant à la plage soit plus intéressé par les
boutiques qui se succèdent et nous rapellent le Mont Saint Michel... Cet
accès à la mer prolonge la très commerçante rue piétonne
San Miguel.
Aperçus intéressants de la flore subtropicale
qui prospère ici depuis son introduction à partir du Moyen Age par
les Arabes puis par les commerçants en relation avec les Indes occidentales
et orientales.
C'est la saison principale de la floraisons azurée
des jacarandas ou faux-palissandres (originaires d'Amérique tropicale)
dont le bois est utilisé dans la fabrication des guitares,
arbustes tels les hibiscus (Inde) à grandes fleurs, lianes tels les bougainvilliers
(Amérique tropicale)
allant du blanc au rouge violacé (le plus rustique), yuccas géants
(Amérique tropicale) et diverses cactées des plus communes (figuiers
de Barbarie, aloès...) ou plus étranges tels ces arbres au tronc
en forme de bouteille recouvert de piquants et aux fruits cotonneux (rappellant
le kapok).
Petite escapade hors de la ville, dans un parc boisé aménagé
pour la détente (aires de barbecues, parc aquatique "crocodilos"...)
"enrichi (!)" d'une chapelle pastiche
toute récente, dédiée
à San Miguel !
Après-midi de farniente sur la plage car l'eau est encore bien fraîche
(selon moi)... Le
jour suivant, début du circuit avec ERIC et départ pour un parcours
de quelques 250 km le long de la Costa del Sol, la côte la plus
méridionale d'Europe (hormis les îles).
C'est le jour de l'Ascension
et nous constatons avec surprise que dans la très catholique Espagne, ce
n'est pas jour férié...
Le ruban côtier est occupé pratiquement sans discontinuer par des
constructions récentes. L'envahissement du littoral a doublé au cours des
dernières années et les rares interstices naturels restants sont appelés
à disparaître sous peu comme on peut en juger par la présences
de nombreuses grues sur des chantiers.
Avant
Marbella, notre itinéraire par autoroute nous fait passer près de
Benalmádena et de Fuengirola.
Sur le plan architectural, aux grands
immeubles sans caractères (tours et barres), succèdent des pastiches "néo-arabo-berbères"...
comme on avait pu déjà le voir à Torremolinos le jour précédent
MARBELLA
(120 000 hab.), station chic, où ne pouvons pénétrer
en raison des embouteillages est la station la plus ancienne et la plus aristocratique
de la Costa del Sol qui s'est développée
sur le créneau du tourisme culturel. On dit qu'elle a su préserver un certain
charme. Les 18 golfs qui y sont implantés lui garde un certain écrin
de verdure...C'est une station très cosmopolite puisqu'une vingtaine de
nationalités s'y cotoient. L'arrivée massive de retraités
d'Europe du Nord, notamment des Britanniques, fait que cette région serait
en voie de devenir "la Californie de l'Europe" s'il n'y avait
pas risque de survenue d'une crise particulièrement grave lorsque va éclater
"la bulle immobilière" comme le souligne Eric.
Le site était
déjà un lieu de villégiature à l'époque romaine
(après qu'ils eurent vaincus les Carthaginois en 260 av. J-C). Anciennement,
c'était la "ville du sel".
Sa plage de sable
fin s'étend au fond d'une baie fermée par des lointains montagneux.
On longe la Costa del Sol jusqu'à
Puerto-Bañus, le grand port de plaisance à l'architecture néo-mauresque
de la station balnéaire de Marbella où de grands bateaux
de croisière viennent faire escale.
A 10 heures, il fait déjà
25°...
Au pays de
l'argent roi, les yachts voisinent avec de rutilantes limousines et de non moins
prétentieux cabriolets.
Puis le trajet
se poursuit direction sud-ouest avec en arrière-plan de la côte,
la Sierra Vermera, nom d'origine berbère désignant la roche rouge.
De même, les Berbères ont légué le nom "Ouda (de
Oued) Obon" que les Espagnols font précéder d'une désignation
pléonastique "Rio"!
Paysage de vallons coupés par
des arroyos où coulent des rivières lors des pluies d'automne. On
y voit un peu d'élevage mais surtout des cultures d'agrumes (outre les
traditionnelles oranges, on produit aussi des mandarines originaires d'Asie comme
l'indique le nom et des clémentines issues des oranges amères), avocatiers, néfliers
du Japon... mais on observe un recul de l'agriculture vivrière familiale
(fincas et cortijos) en raison de la concurrence pour l'espace et
pour l'eau. Les désastreuses plantations d'eucalyptus (voraces en eau et
destructeur des sols) font place à un retour des plantations de chênes
verts et chênes-lièges.
Après quelques 120 km de route (plutôt d'autoroute),
nous arrivons en vue de GIBRALTAR. Ce territoire britannique depuis 1704 est
aujourd'hui une ville d'environ 30 000 habitants. La
superficie de Gibraltar est d'à peine 6 km2 (6x1 km) d'où une
densité de 5 000 hab/km²!
De La Línea de la Concepción, la vue
porte évidemment sur le Rocher de Gibratar mais aussi sur le port d'Algésiras
(autrefois nommée "la presqu'îles verte") et même
sur l'autre rive de la Méditerranée.
On peut y "admirer"
aussi la débauche publicitaire politique qui ici comme partout dans le
pays s'impose en ce moment en raison des élections municipales très
prochaines (27 mai). Il faut savoir que dans ce pays quasi-fédéral
et en tout cas largement décentralisé les institutions régionales
mais aussi municipales ont de larges pouvoirs (d'où aussi la corruption!).
Ce cap rocheux appelé le Rocher de Gibraltar qui culmine à 426 m,
forme l'extrémité méridionale de la péninsule Ibérique et contrôle l'entrée occidentale
de la Méditerranée par le détroit qui porte son nom et le sépare de l'Afrique
du Nord par à peine 15 km et qui marquait le bout du monde pour les
Grecs (alors que les Phéniciens s'aventuraient au-delà). Un détroit
dangereux par la force des courants puisque l'effet de marée est de 40 cm
à Malaga.
Le détroit correspond à une zone d'effondrement
(2000 m) résultant d'une faille séparant l'Afrique de l'Eurasie,
zone sismique où s'entrechoquent les deux masses continentales et qui sont
à l'origine de fréquents tremblements de terre.
L'isthme étroit
et sablonneux, reliant le rocher au continent, est une zone neutre séparant la
dépendance britannique de l'Espagne.
Gibraltar, coté européen,
et le Mont Acho, coté africain (situé à Ceuta, enclave espagnole au Maroc qui
en conteste la possession tout comme celle de Melilla ou du Rocher du Persil),
constituaient les Colonnes d'Hercule, signalées au moyen de colonnes d'argent
pour les marins phéniciens, indiquant les limites de la navigation en eaux sûres
en Méditerranée.
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La visibilité exceptionnelle
donne une vue sur la côte marocaine et notamment la masse calcaire du Mont
Acho, autrement nommé Djebel Sidi Moussa
ou Mont Moïse, qui culmine à 1950 m.
Premier point de la conquête musulmane de l'Espagne,
le Rocher de Gibraltar doit son nom à Jabal al-Tàriq (en arabe, "montagne de Tariq")
en l'honneur du général qui envahit l'Espagne en 711. Gibraltar restera l'un des
derniers territoires de la péninsule sous domination musulmane (jusqu'en 1502).
C'est par un quiproquo lors de la Guerre de Succession d'Espagne, qu'en 1704
le perfide Sir Rooke hissa le drapeau anglais sur la ville au lieu du drapeau
autrichien (l'Autriche revendiquait ce territoire). On dit qu'à la suite
à la bataille de Trafalgar, le corps du victorieux Nelson, mort de ses
blessures, fut conservé ici dans un baril de rhum avant d'être renvoyé
en Angleterre!
Cette possession est toujours contestée par l'Espagne
tandis que les Britanniques continuent de s'accrocher à ce rocher comme
des mollusques. D'ailleurs de 1969 à 1982, Franco ferma la frontière
est la Grande Bretagne dû mettre en place un pont aérien pour ravitailler
les habitants du Rocher. Cette situation d'enclave fait que les jeunes qui désirent
poursuivre des études universitaires doivent s'expatrier au Royaume-Uni
après leur baccalauréat (ils ne suivent que quelques heures de cours
d'espagnol par semaine). Cela ne doit pas aller sans quelques problèmes
du fait du changement de climat et même par rapport à la langue car
ici langue commune mêle espagnol et anglais!
Le Rocher fut plusieurs
fois décimé par des épidémies et dû être
repeuplé par des colons britanniques s'ajoutant aux apports gênois
ou maltais ou encore aux juifs sépharades (que l'Espagne avait expulsés
en 1492) et aux musulmans.
Dans la perspective de l'adhésion de l'Espagne
à la Communauté Européenne, un compromis fut cependant conclu
avec les Britanniques en 1986. Depuis 1991, Gibraltar est un "Territoire
d'Outre Mer" britannique et depuis 2006, les Espagnols sont autorisés
à utiliser l'aéroport du Rocher tandis qu'un accord a été
trouvé au sujet des retraites des Espagnols qui avaient fait leur carrière
à Gibraltar.
Première
surprise, la route d'accès au Rocher coupe la piste de l'aéroport
(heureusement les vols sont peu nombreux) dont une bonne part est construite sur
un remblai maritime.
Seconde surprise, dans cette enclave tout à fait
British, une coutume britannique fait exception. ici on circule à droite
(depuis 1925).
Nous partons pour un tour de ville en minibus proposé
en option (20€). Cela nous permet de faire le tour du Rocher. Nous passons
de l'autre côté, à l'extrême pointe appelée la
Pointe de l'Europe où nous avons la surprise de découvrir une mosquée
toute proche de la chapelle N-Dame de l'Europe! Puis nous grimpons vers la Grotte
St Michel dont les concrétions mises en valeur par des éclairages
sont pratiquement "mortes" (insuffisance d'eau) et nous continuons pour
rendre visite aux Singes de Barbarie, en fait des macaques malicieux installés
au-dessus du port sur des pentes plein sud. Ils furent introduits par les Maures
dès le XIe s.. On dit que les Britanniques resteront sur le Rocher tant qu'il
y aura des singes! Mais leur attachement est-il aussi réel que cela quand
on sait que la reine d'Angleterre n'a visité le Rocher qu'une seule fois
et il y a fort longtemps, en 1954...
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En redescendant vers la ville, nous passons près des Tunnels du Grand Siège (siège de 1779-1783 mené par l'Espagne pendant la Guerre d'Indépendance Américaine) puis du Château Arabe (reconstruit en 1333) dominant la ville.
Après avoir franchi la Porte des Casemates et la place
qui lui fait suite, au nord de la ville, shopping dans cette enclave classée
zone franche qu'est Gibralatar, aux commerces animés de Main
Street en raison de la vente de produits détaxés (tabacs
et alcool à moitié prix et parfums à prix réduit d'un
quart en l'absence de TVA).
Ce paradis fiscal héberge quelques 800
sociétés "off shore" dont le siège n'est
rien d'autre qu'une boîte aux lettres.
La rue principale est un
espace cosmopolite grouillant d'activité. Outre de nombreux touristes,
on y croise des Britanniques bon teint mais aussi des juifs (souvent commerçants)
et des musulmans à une heure où les mères de famille reviennent
de l'école avec leurs chérubins.
Nous avons encore quelques 130 km à parcourir pour
atteindre San Fernando, à l'entrée du Golfe de Cadix.
Nous
passons près d'Algésiras, grand port de 115 000 habitants
où s'effectue un important transit de travailleurs maghrebins grâce
au ferries avec le Maroc (Tanger).
La conférence internationale qui
eut lieu en cette ville en 1905 fut le point de départ de l'établissement
du protectorat français sur le Maroc (il dura jusqu'en 1956).
La zone très venteuse du détroit est propice à l'exploitation
de l'énergie éolienne. La dépendance énergétique
de l'Espagne (gaz d'Algérie et de Russie, pétrole du Vénézuéla
et de Norvège) est très grande, c'est pourquoi une politique en
faveur des énergies renouvelables est mise en oeuvre depuis 2004: notamment
éoliennes comme à Tarifa ou vers Cadix (15% de l'énergie
dans cette dernière région), panneaux photovoltaïques (Séville)
et capteurs pour la production d'eau chaude...
De
TARIFA, à l'extrême pointe sud de la péninsule ibérique, on aperçoit
la côte marocaine distante d'à peine 15 km.
A noter que, malgré les risques sismiques
correspondant à une zone d'effondrement (2000 m) résultant d'une faille
séparant l'Afrique de l'Eurasie, où s'entrechoquent les deux masses
continentales et qui sont à l'origine de fréquents tremblements de terre,
un projet de tunnel destiné à rejoindre
Tanger a vu le jour en 1996 mais est au point mort, faute de financement.
C'est une jolie petite ville appréciée des véliplanchistes. Elle est protégée
par ses murailles qu'il faut franchir par la puerta de Jerez et par l'ancienne
forteresse de Abd-al-Rahman III très remaniée et devenue le Castillo de Gúzman
el Bueno.
Puis c'est la Costa de la Luz,
la bien nommée "Côte de la Lumière", orientée
à l'ouest sur l'Atlantique.
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Nettement moins hospitalière que la Costa
del Sol en raison de ses eaux plus fraîches et du vent (toutefois apprécié
des véliplanchistes), elle possède de longues plages de sable doré
(celui de la Costa del Sol est plutôt gris). De plus les perturbations atlantiques
bloquées par la Sierra Morena donnent des précipitations assez importantes.
Par endroit, on y voit des forêts de pins pignons ou pins parasols.
Les montagnes à l'est de Cadix reçoivent jusqu'à 2000mm d'eau
par an (en automne et surtout au printemps: mars, avril). C'est le secteur le
plus arrosé d'Espagne à tel point qu'on y trouve une espèce
de pin fossile vivant de l'ère tertiaire.
La plaine littorale ondulée
est occupée par des marais, d'herbages, des cultures sur de riches terres
noires (betterave sucrière, tournesol, riziculture sèche, fèves)
et un peu de vigne (vin blanc) sur les coteaux.
Dans cette région on
élève des bovins de race locale pour la viande et on pratique aussi
l'élevage taurin à partir de la race andalouse (taureaux à
robe noire pesant environ 600 kg) dans les ganaderias où l'on
sélectionne les taureaux de combat (seuls 10% des novillos iront
dans l'arène). L'activité taurine représente 1% du PIB espagnol
mais est plus une activité de prestige pour de riches familles (souvent
aristocratiques) qu'une véritable activité lucrative. Les anciennes
enseignes Osborne en silhouette de taureau nous le rapellent. Symboles de l'hispanité
(avec celles du danseur de flamenco), elles
sont désormais classées et entretenues par les autorités
publiques.
Toujours dans cette région, on élève les chevaux
andalous, à robe grise-blanche, très appréciés dans
les cirques en raison d'un écart particulier entre leurs membres.
On
peut apercevoir au sommet des pylônes électriques de nombreux nids
de cigognes (avec des cigogneaux) qui ont de plus en plus tendance à se
sédentariser et, dans le ciel, quelques aigles et des milans (communs et
noirs).
Nous passons
au pied de la petite ville perchée de Vejer de la Frontera, à
10 km du funeste Cap Trafalgar où eu lieu en 1805 la fameuse défaite
de la flotte française de l'amiral Villeneuve opposé à l'amiral
Nelson où périrent 8 500 marins pour l'essentiel français
(les Français eurent l'imprudence de quitter l'abri de la rade de Cadix
et d'affronter les Anglais avec une tactique inappropriée, sur deux lignes
que la flotte de Nelson enfonça).
Nous arrivons enfin au sud du Golfe de Cadix, à San Fernando
(100 000 habitants) , ville
édifiée dans une zone de marais où commence à se développer
une activité piscicole. Au nord, de l'autre côté de la rade
de Cadix, depuis l'hôtel "Bahia Sur", nous apercevons les installations
portuaires de la ville. Sur le site de San Fernando existait un temple de Neptune
que l'océan a recouvert.
ANDALOUSI E