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Mijas
(à seulement une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Torremolinos)
C'est un gros village
andalou avec ses rues étroites à caniveau central, bordées de maisons blanchies
à la chaux et aux grilles fleuries
qui serait encore typique
s'il n'était pas envahi par les touristes dont la présence est
évidente à la vue des calèches qui attendent leur cargaison
sur le parking.
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Il
semble que ce soit un lieu dédié aux petits achats habituels du
voyageur en fin de circuit car les commerces sont pour l'essentiel des boutiques
de souvenirs.
On peut voir son église baroque avec ses scènes de crucifixion et de
mise au tombeau.
D'un belvédère aménagé à côté de la grande place de la ville basse, près de
l'ermitage de la Virgen de la Peña du XIIe s. (ce n'est pas la
Vierge de la Peine comme on pourrait le penser si l'on n'est pas hispanophone
mais la Vierge du Rocher), on découvre un beau panorama sur la côte et
sur ses riches villas toutes dotées de piscines.
Un petit Musée des Arts et Traditions Populaires est installé
dans l'Hôtel de Ville. On y présente des matériels de la vie rurale
traditionnelle (broyeur et pressoir pour extraire l'huile d'olive) ainsi que
la reconstitution d'un intérieur paysan.
Shopping dans les
boutiques d'artisanat ou plutôt de commerce.
Retour à notre grand hôtel de Torremolinos pour un énième
buffet.
Après déjeuner, à nouveau une quinzaine de kilomètres
mais cette fois vers l'est.
MÁLAGA (550 000 habitants
selon les uns, 1 million selon les autres ! problème de définition de ce qu'est
une ville...).
Málaga est la capitale de la province du même nom, donnant sur la Méditerranée
d'où son nom également de capitale de la Costa del Sol.
Fondée par les Phéniciens au XIIe siècle av J.-C. sous le nom de Málaca, Málaga
fut successivement une colonie carthaginoise, romaine, maure. Sous domination
romaine et surtout maure puisque dès 711 elle forme un petit émirat,
elle se transforma en une importante base militaire.
Quelques années avant Grenade, en 1487, elle fut reconquise par les
rois chrétiens espagnols, après une héroïque résistance.
Ferdinand d'Aragon y mena un siège meurtrier car pour faire tomber Grenade,
il voulait couper la route maritime reliant les dernières positions des
Maures avec le Maghreb.
Bien plus tard, de 1810 à 1812, elle fut sous domination française.
Ville en plein boom touristique depuis les années 1960, la ville a conservé
de son passé une cathédrale de style Renaissance des XVIe et XVIIIe siècles,
et les ruines d'une forteresse mauresque. Son centre ancien a été rénové.
C'est une station de villégiature renommée et l'un des plus grands ports maritimes
espagnols. Ses industries produisent du sucre, du vin, du coton, des textiles
et des produits chimiques. La ville est le siège de l'université de Málaga (1972).
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Après avoir dépassé l'aéroport
de Málaga, nous avons un aperçu du front de
mer assez cossu du Paseo del Parque, en passant devant le
Palais des Douanes et l'Hôtel de ville (ayuntamiento), avant
de faire un arrêt au port (Paseo de la Farola). De là,
en se tournant vers la ville, on a un aperçu sur l'ancienne Alcazaba.
Sur une petite éminence, au-dessu du port, s'élève l'ancienne
forteresse, la Alcazaba. D'origine romaine, puis palais arabe des
VII-IXe siècles puisque réutilisée par les Maures.
Sa position peu élevée rendait la forteresse particulièrement
vulnérable aux tirs depuis les hauteurs environnantes en raison des progrès
de l'artillerie. En partie ruinée, elle a été
restaurée et largement remaniée.
A l'entrée de la Alcazaba se trouve l'ancien théâtre romain où a pris place
le Musée archéologique.
Plus haut sur la colline dominant la ville, s'élève le château de la "Montagne
du Phare", Gibralfaro, (en arabe: gebelfara) d'origine phénicienne.
Pour pallier l'insuffisance défensive de l'Alcazaba, les Maures y construisirent
ici une nouvelle forteresse au XIVe s. Il a été tranformé
en Parador
(hôtel de luxe appartenant à la chaîne gérée
par l'Etat espagnol) .
De cet emplacement, on jouit d'un splendide panorama sur la ville. Maintenant
nous dominons les beaux édifices du Paseo del Parque: la cathédrale,
le Palais des Douanes et l'Hôtel de ville (ayuntamiento), le port,
la Alcazaba et les arènes.
Au-delà de la ville, vers l'est, le littoral apparaît sous forme
de criques.
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Promenade libre dans
le centre de la ville.
- La Cathédrale.
Nous ne découvrirons que de l'extérieur cette cathédrale
inachevée que les Espagnols appellent d'ailleurs "la Mutilée" (la Manquita).
Sa construction à l'emplacement de la mosquée al-Jama ("la Majeure")
débuta après la Reconquête, en 1500. Plusieurs fois interrompue, elle fut définitivement
arrêtée au XVIIIe siècle.
Les peintures qui en ornent le choeur, les voûtes décorées, l'orgue double baroque
orné de statues, le rétable gothique flamand dans la chapelle sainte Barbe de
l'abside... sont, paraît-il, remarquables.
Málaga - le Palais Episcopal |
- Le Palais
Episcopal se dresse sur le parvis de la
cathédrale, place Obispo. De style baroque,
son portail en marbre gris agrémenté de colonnes roses est remarquable.
Nous poursuivons notre découverte par la Rue St Augustin
Toute proche, la porte de l'église du Sagrario, autrement dit du "Tabernacle"
datant du XVe siècle, de style gothique isabélin (gothique tardif très
orné) ainsi que son retable.
Nous passons devant
l'ancien palais Renaissance, Palacio de los Condes de Buenavista
(le Palais des Comtes de Buenavista) devenu le musée
Picasso que la ville a inauguré en 2003.
Arrivés
place de la Merced, dans un angle se dresse la maison natale de Picasso.
Pablo Ruiz PICASSO (1881-1973) naquit dans cette ville andalouse mais son génie artistique l'associe davantage à Barcelone, la grande ville catalane, centre culture avant-gardiste.
Rappelons aussi qu'il a longuement vécu en France (où il mourut d'ailleurs, près de Mougins).
Cheminant
au hasard par un labyrinthe de ruelles, nous rejoignons la place de la Constitution
puis parcourons la très animée rue Marqués de Larios,avec
ses immeubles cossus du XIXe s., aux rez-de-chaussée occupés
par des commerces de luxe.
Retour à Torremolinos. Dernière
nuit en Andalousie.
ANDALOUSIE